Jeudi dernier, j'ai visité l'exposition en horaire nocturne, avec très peu de personnes, ce qui est toujours plus agréable. Cela donne le temps de flâner, de s’attarder, de lire les panneaux et, ce qui me concerne, de prendre des photos.
Otto Wagner, c'était pour moi, l'architecte de la Sécession viennoise, dont j'avais pu visiter quelques
œuvres à Vienne. Cette exposition, très didactique, m'a permis de connaître l'homme aux nombreux projets refusés, à l'enseignant et ses disciples, au créateur "d'Art dans tout", designer de meubles, vaisselle, tissus, affiches et bijoux.
Elle débute par quelques aspects de la vie privée de l'architecte qui venait d'un milieu bourgeois et ne semblait rien avoir d'un révolutionnaire. Mais, en fait, il n'était déjà pas si conformiste que son portrait pourrait le laisser imaginer. Et au fur et à mesure que l'on entre dans l'expositions, l'artiste aux multiples facettes nous est révélé.
Dessinateur et aquarelliste talentueux, ses nombreux dessins parsèment l'exposition. Pour nombre d'eux, il s'agit de projets architecturaux pour des concours, rejetés et jamais réalisé. S'ils avaient été réalisés, j'imagine qu'elle aurait pu être la transformation de Vienne, bien au-delà des quelques œuvres de Wagner qui constellent la ville.
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Projet pour le Pavillon de la Sécession - Aquarelle |
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Académie Royale, projet non réalisé |
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Eglise paroissiale - Projet non réalisé |
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Galerie d'Art Moderne - Projet non réalisé |
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Galerie d'Art Moderne - Projet non réalisé |
“Une chose qui n’est pas pratique ne peut être belle” (
nothing can be beautiful if is not fonctionnel): une phrase qui décrit parfaitement les œuvres d'Otto Wagner, y compris celle de la vie quotidienne, allant des meubles à des bijoux.
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Cabinet en acajou, émail, nacre et laiton |
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Détail du cabinet |
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