Le week-end dernier, je suis retournée à Barcelone, après presque deux ans d'absence, pour cause de pandémie.
J'ai pu, grâce à mon collègue de blog et ami, faire de belles découvertes. Cependant, cet article n'en parlera pas. En classant les photos prises pendant ce dernier séjour, j'ai retrouvé celles de ce magnifique bâtiment où j'ai pu séjourner en décembre 2015 et que je n'avais pas publié, comme tant d'autres édifices.
J'avais aperçu vaguement la tour depuis la rue et trouvé quelques rares informations sur Internet . J'ai donc décidé, puisque cela est possible, d'y loger, afin d'en découvrir l'intérieur.
En fait, l'aménagement intérieur auquel j'ai eu accès, n'a rien d'extraordinaire. Probablement, parce qu'il est l'œuvre d'une réforme, suite à l'acquisition du lieu par les religieuses de la "Congregació de Religioses Filipenses", en 1915.
Par contre, des détails de la façade donnant sur l'immense jardin, sont particulièrement intéressants. Difficile de dire ce qui est dû à l'un ou l'autre des deux architectes modernistes qui ont réformé l'édifice, construit sur une ancienne ferme (ou massia) du XVIIe siècle, acquise vers le milieu du XIXe siècle par Ramona Castellnou, connue également sous le nom de Nena Casas et qui a donné le nom à la rue où il se trouve.
J'ai déjà publié un article sur une construction de l'architecte Bonaventura Conill Montobbio, qui se trouve dans le même quartier de Sarrià, mais qui ne ressemble en rien à celle-ci. Par contre, sur au moins deux autres constructions du même architecte, on voit un style de fenêtres crénelées, présentes ici.
Mais, un type de fenêtre similaire a également été utilisé par l'autre architecte Josep Masdéu i Puigdemasa, sur cet édifice que j'ai découvert justement ce week-end dernier, dans le quartier de Horta.
Casa Andreu Serra
Et il est aussi relativement fréquent dans de nombreuses constructions modernistes en Catalogne, donc plutôt banal.