Casa Ramon Casas, 1898, architecte Antoni Rovira i Rabassa, 96 Paseo de Gracia, Barcelona.

Cet immeuble a été construit pour servir de résidence au peintre et affichiste moderniste Ramon Casas i Carbo, auteur, entre autres, d'affiches célèbres comme celle de l'Anis del Mono ou du mousseux de Codorniu. Il s'est surtout attaché à peindre des femmes à haut chignon, en costume 1900.
Ce n'est pas sa façade qui fait le charme de cette construction proche de la Casa Milà (ou La Pedrera) de Gaudi. Elle passerait même facilement inaperçue sur ce Paseo de Gracia riche en beaux immeubles modernistes. Construite en pierre, elle est rectiligne, rythmée par des balcons (notamment celui en mong bandeau du premier étage) et trois bow-windows très rectangulaires, aux rambardes de pierre sculptée représentant des décors végétaux, avec des petits airs de couronne.

La porte d'entrée en bois, à deux battants avec des ornementations dorées et des ouvertures vitrées décorées de fer forgé n'est plus souvent ouverte, puisque l'entrée se fait aujourd'hui par les deux entrées latérales du magasin de décoration Vinçon. 

 En fait, c'est l'intérieur qui est absolument captivant, intéressant et rare. Car, il n'est pas si habituel que cela de pouvoir entrer dans les appartements d'un immeuble moderniste. La combinaison des éléments de design moderne de la casa Vinçon et de l'intérieur 1900 est parfois surprenante, mais très souvent agréable. Même si je me pose la question si cela est réellement étudié ... En fait, dans l'ensemble, cela m'a séduite. Sauf lorsque, comme lors de ma dernière visite en mars dernier, des meubles viennent encombrer et non pas mettre en valeur, certaines perspectives et de par la même, se dévalorisent eux-mêmes. Bien que, en observant grand nombre des visiteurs, je doute que tout le monde soit sensible au charme de l'intérieur moderniste.

Le clou de l'appartement est, sans doute aucun, le salon avec la cheminée, tout en haut des escaliers qui mènent au premier étage. Elle est l'oeuvre du décorateur Josep Pasco i Mensa. Absolument magnifique, pleine de fantaisie, elle allie le travail du fer forgé et de la pierre taillée, ainsi que des éléments végétaux et animaux. Il est possible d'y voir, par exemple, la gueule d'un animal mythique, dont les yeux sont formés par deux énormes tournesols. Un vrai invitation à l'onirisme ... 

 Je vous laisse vagabonder dans les différents pièces de l'appartement, où se mélangent les styles et les rappels d’éléments asiatiques ou arabisants, voire très classiques.

Sans compter les merveilleuses céramiques qui recouvrent le sol des différentes pièces.

Pour arriver, enfin, sur la terrasse. Une réelle surprise. Un havre de quiétude, au milieu d'autres édifices, avec une vue imprenable sur la Pedrera et ses balcons intérieurs.

Terrasse dont le pourtour est décoré d'un bandeau d'azulejos.

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Este edificio fue construido como residencia para el pintor modernista y afichista Ramón Casas i Carbó, autor, entre otras cosas, de carteles famosos como el de Anís del Mono o de Codorniu. Uno de sus motivos preferidos me parece ser el de mujeres de moño alto.
Esta fachada no tiene el encanto de la Casa Milà (o La Pedrera) de Gaudí. Incluso seria posible de pasarla por alto fácilmente en el Paseo de Gracia rico en bellos edificios modernistas. Construida en piedra, es recta, con bellos balcones (sobre todo el de la primera planta) y tres ventanales rectangulares con las barandas talladas con motivos vegetales, que parecen coronarlos.
La puerta principal de madera con adornos de oro y aberturas de vidrio decoradas con hierro forjado no está abierta muy frecuentemente, ya que la entrada se hace hoy en día por las dos entradas laterales de la tienda de decoración Vinçon.

De hecho, es el interior que me ha cautivado. Y no es tan común que se pueda entrar en los apartamentos de un edificio modernista. La combinación de elementos de diseño moderno de la Casa Vinçon y el interior de 1900 es a veces sorprendente y muy a menudo agradable. Aunque me pregunto si esto es realmente estudiado … Aunque, de manera general, me ha parecido atractivo. Salvo cuando, como en mi última visita en marzo, los muebles impiden destacar algunas perspectivas y por lo mismo se devalúan a si mismos. Mientras observaba a muchos visitantes, reflexioné sobre el hecho que no todo el mundo es sensible a los encantos del interior modernista.

Lo más destacado de la vivienda es, sin duda, el salón con chimenea, en la parte superior de las escaleras que conducen al primer piso. Es el trabajo del diseñador Josep Mensa i Pasco. Absolutamente hermoso, lleno de fantasía, que combina el hierro forjado y la piedra tallada, así como elementos de plantas y animales. Es posible ver, por ejemplo, la boca de un animal mítico, cuyos ojos están formados por dos enormes girasoles. Una verdadera invitación al onirismo ... 

Los voy a dejar que deambulen en diferentes partes de la vivienda, donde la mezcla de estilos conlleva elementos asiáticos o mudéjares o aún muy tradicionales.
Sin olvidar los bellos mosaicos que cubren los suelos. Para llegar, por último, a la terraza. Una verdadera sorpresa. Un oasis de tranquilidad, rodeado de otros edificios, con impresionantes vistas a La Pedrera y sus balcones interiores. Terraza cuya periferia está decoradacon una banda de azulejos.

Sant Jordi, Casa Amatler, Josep Puig i Cadafalch 1898, 41, Passeig de Gràcia, Barcelona

Aujourd'hui, 23 avril, c'est la saint Georges, patron de la Catalogne. Ce jour, on offre un livre et une rose. J'ai un souvenir très clair de cette tradition. Des roses et des livres offerts pendant mon enfance à Barcelona. Elle est très probablement pour quelque chose dans mon amour des livres et de la lecture. 
J'aime également beaucoup l'oeuvre de Puig i Cadafalch. Son côté espiègle, dont j'ai déjà parlé, me plaît particulièrement. Ce Sant Jordi, de la casa Amatler, construite pour le chocolatier du même nom, qui continue à produire de délicieux chocolats dans des emballages modernistes, m'a semblé le plus approprié pour marquer cette date.
En vous souhaitant de très bonnes lectures!

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Hoy, 23 de abril, es el dia de San Jorge, patrón de Cataluña. Este día, ofrecemos un libro y una rosa. Tengo un recuerdo muy claro de esta tradición. Rosas y libros ofrecidos durante mi infancia en Barcelona. Esto tienen probablemente algo que ver con mi amor por los libros y la lectura.  

También me encanta la obra de Puig i Cadafalch. Como ya he mencionado me parece divertida, traviesa; El Sant Jordi de la casa Amatler construida para el chocolatero del mismo nombre, que continúa produciendo deliciosos chocolates con un embalaje modernista, me parecía el más apropiado para celebrar esta fecha.
Les deseo muy buenas lecturas!

Porte (43) Maison d'Eugène Corbin, vers 1910, vitrail de Jacques Gruber, Musée de l'Ecole de Nancy

Un autre musée, que j'affectionne particulièrement: celui de l'Ecole de Nancy car sa visite ressemble beaucoup plus à celle d'une maison particulière qu'à celle d'un musée. Chaque pièce y a sa fonction et les oeuvres présentées y trouvent naturellement leur place.
La maison a été construite par l’architecte nancéien Lucien Weissenburger vers 1910-1912 et elle ne correspond pas au style Art Nouveau, comme grand nombre d'oeuvres du même architecte, tels les Magasins Réunis dont Eugène Corbin, mécène et amateur d'Art Nouveau était également le propriétaire.

Il ne s'agit pas ici de la porte d'entrée principale, qui est latérale, mais celle de face qui correspond à la véranda. Réalisée en bois, fer et verre, elle est ornée par un très beau vitrail de Jacques Gruber représentant un visage de femme souriant.

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Otro museo que me encanta es el de la Ecole de Nancy cuya visita es mucho más parecida a la de una casa privada que la de un museo. Cada pieza tiene su función y las obras presentadas han, naturalmente, encontrado su lugar.
La casa fue construida por el arquitecto de Nancy, Lucien Weissenburger en1910-1912. No es exactamente del estilo Art Nouveau, como gran número de obras del arquitecto tales como los Almacenes Reunidos de los cuales Eugene Corbin, mecenas y amante del arte Nouveau era también el propietario.
No se trata aquí de la entrada principal, la cual es lateral, pero la del frente que corresponde a la veranda. Hecha de madera, hierro y vidrio, está adornada con un hermoso vitral de Jacques Gruber que representa una cara de mujer sonriente.

Meubles de François-Rupert Carabin (musée du Petit Palais et Musée des Arts Décoratifs de Paris)

Le Musée du Petit-Palais est mon musée parisien préféré. D'abord, parce qu'il est gratuit et de par ce fait, je peux y aller aussi souvent que je le souhaite. J'affectionne tout particulièrement son jardin intérieur où je prends toujours le temps de m'arrêter un peu, parfois en profitant de la terrasse de la cafétéria.J'aime y revenir voir certaines pièces que j'adore, comme cette vitrine de François-Rupert Carabin.
Les oeuvres sur bois de ce sculpteur sont reconnues comme parmi les plus belles de l'Art Nouveau. Son parcours me semblant fascinant: né en 1862 à Savernes, en Alsace, il meurt en à Strasbourg en 1932, il fera ses études et une grande partie de sa carrière à Paris. Je n'en ai aucune preuve, mais il me plaît à penser qu'il retournait peut-être régulièrement dans son Alsace natale, ce qui aurait pu lui permettre d'être en contact avec le jugendstyle naissant et bien présent, notamment à Strasbourg. J'ai lu qu'il est allé en Belgique, en Allemagne et en Autriche et cela ne fait que renforcer ce ressenti. Il a été en contact avec nombre des impressionnistes, ami de Toulouse-Lautrec il a partagé avec lui l'univers des maisons closes. La photographie  lui a permis de réaliser un bel ensemble de nus féminins, parfois aux postures très langoureuses qui ont été les modèles pour la réalisation de ses travaux en bois, comme cette magnifique vitrine exposée au Petit Palais.

Elle a éré réalisée en noyer, en 1895, pour la Ville de Paris et exposée au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Les femmes à longue chevelure symbolisent différentes matières, comme le bois exotique, dur et tendre, l'argile ou la pierre.

Il y a quelques jours, je suis retournée au Musée des Arts Décoratifs où je n'étais pas allée depuis longtemps. J'y ai découvert avec plaisir, une oeuvre de cet artiste. Les photos ne sont pas de moi, mais d'un ami qui m'accompagnait. Ce magnifique piano m'a plu dans tous ses détails, que nous avons découvert petit à petit. Si je n'avais pas vu cette oeuvre auparavant, c'est parce qu'elle était perdue et qu'elle est revenue dans les collections du musée depuis peu comme l'indique le communiqué de presse publié ici.

Je pense que je vais partir à la recherche d'autres oeuvres de ce sculpteur et que j'en reparlerai ici bientôt.

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El Museo du Petit-Palais es mi museo favorito en París. En primer lugar, porque es gratuito y por ello, puedo ir tan a menudo como quiero. Me encanta particularmente su jardín interior donde siempre tomo el tiempo para detener un poco, a veces disfrutando de la terraza de la cafetería. Me gusta poder volver a ver algunas piezas que me agradan cuantas veces quiera, como este escaparate Francis Rupert Carabin.
Es un escultor de madera de los más reconocidos del estilo Art Nouveau en Francia. Su carrera me parece fascinante: nació en 1862, en Savernes, en Alsacia, murió en Estrasburgo en 1932, pero estudió e hizo una gran parte de su carrera en París.No tengo pruebas, pero me gusta pensar que tal vez volvió regularmente a su Alsacia natal, lo que le permitió estar en contacto con los países alrededor y para visualizar el Jugendstyle, presente en Estrasburgo. Leí que fue a Bélgica, Alemania y Austria, lo que me hace reforzar esta sensación.Estuvo en contacto con muchos de los impresionistas, fue amigo de Toulouse-Lautrec con quien compartía el mundo secreto de los burdeles. La fotografía le permitió crear un hermoso conjunto de desnudos femeninos, a veces con posturas muy lánguidas que fueron los modelos para la realización de sus trabajos en madera, como es el caso de esta vitrina del Petit Palais.

Hecho en nogal, en 1895, para la ciudad de París y expuesta en el Salón de la Société Nationale des Beaux-Arts. Las mujeres con el pelo largo simbolizan diferentes materiales, como la madera exótica, dura y blanda, el barro o la piedra.

Hace unos días, volví al Museo de Artes Decorativas, al cual que no había ido desde hacia tiempo. Descubrí con placer, el trabajo de este artista. Las fotos no son mías, sino un amigo que me acompañaba. Este hermoso piano, que me gustó en todos sus detalles, que descubrimos poco a poco. Si no lo había visto antes, es porque se había perdido y volvió a las colecciones del museo en fecha reciente como lo indica el comunicado de prensa aquí.
Pienso que voy a ir en busca otras obras del escultor y que las publicaré aquí pronto.

Porte (42) 11 rue Valentin-Haûy, Paris 15e, Louis Martin architecte, 1904.

Léonard Louis Martin est un architecte assez prolixe et plutôt méconnu. Il est l'auteur de nombreux immeubles dans Paris et en banlieue, mais aussi en Charentes et à Bordeaux. En 1906, il s'est embarqué pour l'Argentine où il a remporté un certain succès.
Cette porte est joliment en encadrée par un décor végétal. Mais ce sont surtout les vitraux gravés à l'acide, la même technique que celle employé pour ceux de la porte que j'ai publiée précédemment, de la Hochateria Tio Pepe au Poble Nou, à Barcelone, qui me semblent intéressants. Un joli décor fleuri y est représenté.

 

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Léonard Louis Martin es un arquitecto bastante prolijo y más bien desconocido. Él es el autor de muchos edificios en París y en los suburbios, también en Charentes y Burdeos. En 1906, se embarcó para la Argentina donde tuvo cierto éxito.

Esta puerta está bien enmarcada por una ornamenta de plantas esculpidas. Pero es el grabado al ácido de una decoración floral que llamó mi atención: la misma técnica que la empleada en la puerta que publiqué anteriormente, de la Horchateria Tio Pepe en Poble Nou, Barcelona, 

Casa Bonaventura Pollés, Rambla de Catalunya, 72 et València, 258, Barcelona.1891 - 1892

Le froid et la grisaille me ramènent au week-end dernier à Barcelone où le soleil brillait et la chaleur régnait.  Cet immeuble, qui porte le nom de son architecte, situé sur les hauts de las Ramblas, plutôt loin de la zone très touristique n'est pas de ceux qui me plaisent le plus du point du vue architectural. Mais, malgré ses lignes rectilignes et sa façade d'apparence sobre, il est bien plus inventif qu'il ne pourrai paraître au premier abord.
C'est un détail, répété, un vrai leitmotiv qui me plait: un papillon (d'autres disent une abeille), toujours le même, qui volette le long des balcons et sous les fenêtres.

C'est une oeuvre qui correspond au tout début du modernisme et des premières ordonnances pour l'agrandissement de Barcelona (l'ensanche ou eixample en catalan) et malgré son austérité apparente, il présente des éléments intéressants comme ce balcon triangulaire au milieu de la façade, au dernier étage.

A l'origine, l'immeuble était couronné par des ornementations aujourd'hui disparues dont je n'ai pas retrouvé la trace ...
Les tribunes latérales rompent avec leur arrondi la ligne de la façade rectiligne et soulignent chaque angle.

Côté Ramblas, une autre tribune rappelle  avec sa forme triangulaire le balcon de la façade principale et donne sur une terrasse dont la rambarde s'orne du sujet leitmotiv de cet immeuble.

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El frío y gris me trae de vuelta a la semana pasada en Barcelona, ​​donde el sol brillaba y hacía calor. El edificio, que lleva el nombre de su arquitecto, se ubica en la parte superior de Las Ramblas, no muy lejos de la zona turística. No es uno de los que más me gusta, desde el punto de vista arquitectónico. Pero, a pesar de sus líneas rectas y la apariencia simple de la fachada, es mucho más creativo que podría parecer a primera vista.
Tiene un detalle repetido como un verdadero leitmotiv que me gusta: una mariposa (algunos dicen : una abeja), siempre el mismo, que revolotea a lo largo de los balcones y en las ventanas. Es una obra que se encuentra al puro principio del modernismo y corresponde a las primeras ordenanzas para la expansión de Barcelona (Ensanche o Eixample en catalán). Y a pesar de su aparente austeridad, presenta un balcón triangular muy interesante en el centro de la fachada, en la parte superior. Originalmente, el edificio fue coronado con una ornamentación ahora desaparecida que no he logrado ubicar en ningún lado ...
Las galerías laterales romper la monotonía de la fachada, con su línea redondeada y hacen resaltar todos los ángulos. Del lado de las Ramblas, una tribuna, con su forma triangular recuerda el balcón de la fachada principal y bajo ella se abre a una terraza decorada por una barandilla que lleva el leitmotiv de este edificio.