En ce mois d'octobre, j'ai pu enfin visiter l'intérieur de La Samaritaine, récemment réouverte au public. Etant donné mon âge, j'ai bien connu ce magasin et j'en avais le souvenir d'un intérieur plutôt grisâtre et très encombré par différents produits. Ce n'était pas un magasin où j'aimais aller, même si la façade m'avait toujours attirée.
Elle a retrouvé aujourd'hui toute sa splendeur grâce à l'intervention des ateliers Vulcain qui ont pris en charge toute la charpente métallique extérieure et intérieure, mettant ainsi en valeur leurs enseignes en lave émaillée avec les peintures d'Eugène Grasset, restaurées par la Socra.
J'ai choisi d'y aller, dès l'ouverture, un dimanche matin ensoleillé d'automne. Pratiquement personne à l'intérieur et une lumière dorée ont été de très bonnes conditions pour visiter tranquillement le magasin, m'attarder pour prendre de nombreuses photos et observer les multiples détails.
Il y a un côté théâtral dans l'organisation des escaliers, ornés des élégantes ferronneries d'Édouard Schenck, qui mènent vers la verrière dont la lumière éclaire tout l'interieur.