Heureusement qu'à Vienne il y a de l'Art Nouveau. Sans cela, mon séjour dans cette ville, à la fin de l'été 2017, pour une conférence, aurait été bien moins agréable. Cependant, le style Sécession n'est vraiment pas mon préféré : je le trouve trop imposant et je n'y retrouve pas la sensibilité de l'Art Nouveau du sud de l'Europe.
Les pavillons Karlsplatz
Ma première rencontre avec l'Art Nouveau a été l'ancien accès du métro à Karlsplatz. J'ai découvert un des pavillons alors que je sortais d'un des couloirs de sortie et j'avoue avoir été ravie par ce que j'ai vu sous un ciel magnifiquement bleu (mais qui n'a pas duré longtemps).
Cette vision me réconciliait tout à coup avec cette ville aux bâtiments trop rectilignes, grandioses et froids, à mon goût.
En arrivant à l'extérieur, j'ai constaté qu'il s'agissait en fait de deux pavillons, l'un en très bon état, est occupé actuellement par un petit restaurant (où on est accueilli par une jeune femme charmante et souriante) et l'autre, en moins bon état de conservation, abritait au moment de ma visite, une exposition sur Otto Wagner.
Construits entre 1898 et 1900, œuvres de l'architecte Otto Wagner. Ils sont ornés de motifs floraux créés par Joseph Maria Olbrich, l'architecte du palais de la Sécession.
L'intérieur des pavillons est également décoré avec des motifs qui ne sont pas sans intérêt.
La maison aux Majoliques et la maison aux Médaillons :
Non loin de là, le lendemain, sous un ciel gris, sur la Linke Wienzeile que j'ai descendue à pied, en passant par le marché Naschmark , j'ai aperçu les deux bâtiments réalisés par Otto Wagner qui se trouvent aux numéros 38 et 40. Ce sont la maison aux Majoliques, à gauche, avec une façade très colorée, aux motifs floraux, qui égaie la rue et la maison aux Médaillons, à droite, avec des décorations toutes en dorures. Elles ont été construites en 1898-1899.
Les décorations florales de la maison aux majoliques sont l'oeuvre d'Alois Ludwig, élève de Wagner. Elles recouvrent toute la façade en s'évasant à partir du l'étage au court un long balcon en fer forgé. L'immeuble est flanqué des deux côtés par des travées avec de petits balcons, qui le séparent ainsi des immeubles mitoyens.
La maison aux Médaillons, doit son nom aux gros médaillons avec un visage de femmes entre les fenêtres du dernier étage. Elle correspond beaucoup plus au style Sécession viennois que la précédente. Pas de notes de couleurs, ni de fleurs, mais des dorures et des statues de femmes massives au sommet de l'édifice.
Ces deux immeubles ont des intérieurs magnifiques, comme me l'avait signalé un des suiveurs de ma page Facebook, mais malheureusement, quand j'y suis passée, les portes étaient closes et je n'ai pas pu y accéder.
Le palais de la Sécession
Entre les pavillons du métro Karlsplatz et la Linke Wienzeile se trouve ce palais, construit par Joseph Maria Olbrich en 1897-98, que j'ai visité le même jour que Karlsplatz. J'avoue ne pas être fan de l'ensemble architectural, que je trouve trop massif et trop doré, par contre, j'en apprécie les détails sculptés.
L'intérieur est complètement rectiligne, peu intéressant, mais lorsque j'ai découvert la frise Beethoven de Gustav Klimt, qui se développe sur le haut des murs d'une immense salle à laquelle on accède par une petite porte, j'en ai eu le souffle coupé. Elle m'a fait penser aux Nymphéas de Monet à l'Orangerie, en plus petite et sobre, bien moins colorée, avec le même système d'éclairage zénithal.
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Los pabellones Karlsplatz
Mi primer encuentro con el Modernismo fueron los antiguos pabellones de acceso a la estación de metro Karlsplatz. Descubrí uno de ellos al no más salir del largo pasillo de salida et la verdad me quedé encantada con lo que vi bajo un magnifico cielo azul (que no duro mucho)
Esta visión me permitió reconciliarme con esta ciudad de edificios a mi parecer, demasiados rectilíneos, grandiosos, altivos y fríos.
Cuando llegué al exterior, contacté que se trataba de dos edificios, uno en muy buen estado, ocupado actualmente por un restaurante (donde nos recibe una chica encantadora y sonriente) y el otro, no tan bien conservado, donde había una exposición, cuando lo visité, sobre Otto Wagner.
Construidos entre 1898 y 1900, son obra del arquitecto Otto Wagner. Están decorados por motivos florales creados por Joseph Maria Olbrich, en arquitecto del palacio de la Secesión.
El interior de los pabellones tiene ornamentas que son algo interesantes.
Casa de la Mayólica y la casa de los Medallones :
No muy lejos de allí, bajo un cielo gris, siguiendo la Linke Wienzelle que recorrí a pie, pasando por el mercado Naschmark, pude ver de lejos los dos edificios obra de Otto Wagner que se encuentran en los números 38 y 40. Son la casa de la Mayólica, a la izquierda, con une fachada muy colorida, con motivos florales, que alegra la calle y la casa de los Medallones, a la derecha, con decoraciones doradas. Fueron construidas en 1898-1899.
Las decoraciones florales de la casa de la mayólica son de Alois Ludwig, un alumno de Wagner. Cubren toda la fachada ampliándose a partir del piso con en gran balcón en hierro forjado. De cada lado de la construcción hay dos tramos con pequeños balcones, que la separan de los edificios vecinos.
La casa de los Medallones debe su nombre a los grandes medallones con un rostro de mujer, entre las ventanas del ultimo piso. Corresponde mucho mas al estilo Secesión que la anterior. No hay detalles coloridos, ni flores, sino ornamentaciones doradas y estatuas masivas de mujeres en la cumbre del edificio. La maison aux Médaillons, doit son nom aux gros médaillons avec un visage de femmes entre les fenêtres du dernier étage. Elle correspond beaucoup plus au style Sécession viennois que la précédente. Pas de notes de couleurs, ni de fleurs, mais des dorures et des statues de femmes massives au sommet del edificio.
Estos dos inmuebles tienen interiores magníficos, como me lo señaló uno de los seguidores de mi pàgina Facebook, pero no pude verlos porque las puertas estaban cerradas.
El palacio de la Secesión:
Este palacio está situado entre los pabellones del metro Karlsplatz y la Linke Wienzelle, construido por Joseph Maria Olbrich, entre 1897-1898. Lo visité el mismo día que Karlsplatz. Debo admitir que no soy fan de la arquitectura de este edificio, que me parece muy macizo y dorado, si embargo, me encantaron los detalles de las esculturas de la fachada.
El interior es completamente rectilíneo, poco interesante, pero me quedé sin aliento cuando descubrí el friso de Beethoven de Gustav Klimt, que se ubica en la parte alta de una sala por donde se accede a través de una pequeña puerta. Me hizo pensar en la Ninfeas de Monet en la Orangerie de Paris, pero más pequeña y sobria, mucho menos colorida, con el mismo sistema de iluminación cenital.
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