lundi 31 décembre 2012

Portes (33) 51 rue des Missionnaires et 55 rue Berthier, Versailles, architecte Brunet, non daté, mosaïques Gentil et Bourdet

HEUREUX 2013 
PLEIN D ART NOUVEAU! 

FELIZ 2013 
PLENO DE MODERNISMO!


Mon dernier post de l'année ne porte pas sur des portes (c'est facile, je sais) Art Nouveau, mais elles me plaisent beaucoup. Je les ai découvertes l'an dernier, grâce à un voisin de blog, qui a du reste publié les photos que j'en avais fait.

51 rue des Missionnaires



55 rue Berthier

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Mi ultimo post del año no es sobre puertas Art Nouveau, pero igual me gustan mucho. Las descubrí el año pasado, gracias a un vecino de blog, quien publicó mis fotos aquí.

samedi 29 décembre 2012

Vitrail du Théâtre des Noctambules, 7 rue Champollion, Paris VIe

Une belle surprise m'attendait lorsque j'ai décidé d'aller voir un film au Reflet Médicis cette semaine. Un superbe vitrail Art Nouveau, vestige de l'ancien Théâtre des Noctambules créé en 1894 par le chansonnier Martial Broyer. Le même dans lequel a été joué pour le premières fois la Cantatrice Chauve d'Eugène Ionesco, avant d'être reprise par le Théâtre de la Huchette, où elle est jouée depuis 1957.
Le vitrail représente une scène très parisienne, de bourgeois endimanchés se promenant dans les jardins du Luxembourg, avec le Panthéon en arrière plan.


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Una agradable sorpresa me esperaba cuando me decidí a ir a ver una película esta semana en el Reflets Medicis. Un magnífico vitral ART Nouveau, vestigio del antiguo Teatro des Noctambules creado en 1894 por el compositor Broyer Marcial. El mismo en el que se presentó por primera vez “La Cantatrice Chauve” de Eugene Ionesco, antes de ser adquirida por el Théâtre de la Huchette, donde se representa desde 1957. 
El vitral muestra una escena muy burguesa en la cual parisinos se visten de gala para caminar por los jardines de Luxemburgo, con el Panteón en el fondo.

Le Petit Zinc, 11 rue Saint Benoit- 75006 PARIS

  Après Le Grand Café des Capucines, avec un décor "artnouveauisant" dans un lieu qui fut dans un autre temps une vraie brasserie Art Nouveau, hier je découvrais Le Petit Zinc, invitée pour mon anniversaire par mon ami qui sait si bien m'accompagner dans ces lieux.
Contrairement à l'exemple précédent, il ne s'agit pas d'un décor (hélas) Art Nouveau revisité, mais clairement inventé. Le cadre est agréable, nous étions très bien placés et j'ai pu apprécier la décoration comme "au théâtre". Et en effet, à l'origine il y a bien eu un théâtre dit du "Bilboquet" à cet emplacement. Dans les années 80, Jean Bouquin y a installé un décor neo-Art Nouveau, avec des faïences de Sarreguemigues, certaines d'après des cartons d'Eugène Grasset. Malheureusement, ces belles céramiques sont quelque peu noyées dans un décor qui n'est pas arrivé à me plaire, souligné par des formes en plâtre reprenant les ondulations propres à Guimard, peintes dans le vert caractéristique des ferronneries des stations de métro qu'il a signée. La décoration actuelle date de l'agrandissement du local en 1999, lorsqu'il a été repris par les frères Blanc. Elle est signée de l'architecte d'intérieur Jean Jegou.







Comme à mon accoutumée, le déjeuner fini, je me suis promenée dans les lieux. J'ai particulièrement aimé le bar, tout au fond de la salle, avec de beaux vitraux.



Et non, loin, sur les murs, des affiches peintes rappellent qu'à l'origine, ce restaurant s'appelait "L'Assiette au beurre".


J'ai beaucoup aimé également la petite salle juste à l'entrée du restaurant, avec une jolie faïence.







Le serveur nous l'ayant signalé (alors que je découvrais le très bel ouvrage sur l'Art Nouveau offert par mon ami et que je n'avais pas encore), je suis allée voir dans une petite salle surélevée proche du bar, un vase signé Gallé. Il est malheureusement très peu mis en valeur. En arrière plan, une faïence représentant une cigogne  dans un décor japonisant, rappelle beaucoup celle de la Brasserie Mollard.



L'extérieur du restaurant n'est pas trop désagréable à l'oeil. Le pastiche neo-guimardien y passe mieux et fait moins faux-décor de théâtre en carton plâtre qu'à l'intérieur.



Il est évident que je préfère (et de loin) les cadres Art Nouveau authentiques. Heureusement, il m'en reste  plusieurs à découvrir à Paris et ailleurs, lors de mes "paseos". Merci encore à mon ami si cher, qui me permet de vivre ma passion en sa compagnie.

 
2022 : Ce lieu a été complètement "rénové"  et il n'y a plus aucune trace d'Art Nouveau, kitch ou vrai ... 
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mercredi 26 décembre 2012

Casa Comalat,verso: 316 del carrer de Còrsega, Barcelona - Salvador Valeri i Popurull (1909-1911)

Lors de ma première visite à Barcelona, en février de cette année, j'avais été frustrée car je n'avais pas pu voir la façade arrière de cette édifice qui, pourtant avait attiré mon attention lorsque je l'avais découverte dans un livre sur le modernisme. Le recto est magnifique, tout en pierre et je l'ai publié ici, mais le dos de l'immeuble me parait absolument féerique et unique.

Façade Casa Comalat Carrer Corsega
Persiennes
La Pedrera - Gaudi
L'architecte a repris le style des façades sur cour de nombreux immeubles de la ville dont les fenêtres portent des persiennes et lui a donné une forme ondulante, proche de celle de la Pedrera de Gaudi. Ce qui en fait l'originalité c'est qu'elle est entièrement recouverte de céramique et de mosaïques oeuvres de l'artisan céramiste Lluis Brù i Salelles, qui a notamment travaillé à la décoration du Palaù de la Musica de Domènech y Montaner. Il est considéré comme un des artistes céramique les plus importants du modernisme catalan.





Le bas de cette façade reprend des éléments présents sur le côté Diagonal de l'immeuble, comme la forme des fenêtres, mais ici elles sont entièrement recouvertes de céramique.

Fenêtre côté Diagonal
Côté Corsega
Tout le bas de la façade est rythmé par des ouvertures diverses, portes de boutique ou porte d'entrée, accompagnées de décorations céramiques qui ressemblent à des cristaux ou des pierres précieuses sur un bijou.



Les entrées s'ornent de belles ferronneries toutes en rondeurs



et de vitraux qui se retrouvent également sur les fenêtres des étages, oeuvre de l'entreprise Rigat, Granelle i Cia, créée par deux maitres vitriers A. Rigat et J. Granell i Manresa.


Il n'est pas possible de visiter l'intérieur de cet édifice incroyable. Cependant, la télévision de Barcelona BTV a tourné un documentaire en juin dernier, qui nous permet de le découvrir. Il est en catalan et vous pouvez le voir ici.
NB : J'ai eu la chance de pouvoir en visiter l'intérieur, et notamment le même appartement que celui présenté dans le documentaire, quelques années plus, tard. Vous pouvez le découvrir ici.
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Durante mi primera visita a Barcelona en febrero de este año, me sentí frustrada porque no pude ver la fachada posterior del edificio que me había llamado la atención, cuando la vi en un libro sobre modernismo. La parte frontal es hermosa, toda de piedra , y la publiqué aquí , pero la parte de atrás del edificio, me parece absolutamente mágica y única.



El arquitecto se ha inspirado de las fachadas características de los patios donde las ventanas tienen persianas y le dio una forma ondulante, similar a la de la Pedrera. Lo que hace su originalidad es que está completamente cubierta con adornos de cerámica del ceramista Lluís Bru i Salelles, quien ha trabajado (en otras obras) en la decoración del Palau de la Música de Doménech y Montaner. Se le considera uno de los artistas de la cerámica más importantes del modernismo catalán. La parte inferior de esta fachada incorpora elementos presentes en el lado Diagonal del edificio, tales como la forma de las ventanas, pero aquí están completamente cubiertas con cerámica. Ornamentaciones que más bien parecen cristales o piedras de joyería. Las entradas están adornadas con hierro forjado todo en curvas No es posible visitar el interior de este edificio increíble. Sin embargo, la televisión BTV Barcelona, ha ​​filmado un documental en junio, que nos permite descubrirlo. Es en catalán y se puede ver aquí.



Pude visitar el interior anos después y el mismo piso que el presentado en el video. Pueden leer el articulo con las fotos aqui.

lundi 24 décembre 2012

Portes (32), 3, rue Sellenick, en 1902-04 et 1, rue Sellenick et 64a, avenue des Vosges, Strasbourg en 1902-04, architecte:Heinrich Backes et Franz Lütke

Pour ce lundi 24 décembre, cadeau de Noël: deux portes! Deux immeubles contigus, des mêmes architectes, Franz Lütke et Heinrich Backes, auteurs de plusieurs immeubles à Strasbourg, dont celui rue Castelnau dont j'ai déjà parlé ici. Deux portes très différentes, celle du n°3 est ornée de tulipes sculptées dans le bois et des fleurs rondes décorent le vitrail,



 qui décorent également la façade et les contours des fenêtres.




Celle du n°1, est en fer forgé qui représente des motifs végétaux et surmontée d'un mascaron sculpté.


Des éléments végétaux sont également repris sur la façade et sur les contours des fenêtres.


Vue des deux immeubles d'angle.

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Para el lunes 24 de diciembre, de regalo de Navidad: dos puertas! Dos edificios adyacentes, de los mismos arquitectos,  Franz  Lütke  y Heinrich  Backes, que varios otros edificios en Estrasburgo, incluidos el de la rue de Castelnau del cual ya he hablado aquí. Dos puertas muy diferentes, la del N º 3 está adornada con tulipanes tallados en la puerta de madera y flores redondas decoran el vitral de la misma , adornos florales que también decoran la fachada y los contornos de las ventanas. La del N º 1, de hierro forjado con motivos vegetales, está coronada por un mascaron de piedra. Decoraciones florales son retomadas en la fachada y en los bordes de las ventanas. Vista de los dos edificios esquineros.