samedi 30 juin 2012

Maison Dupont, 272, boulevard Jean Jaures, Boulogne Billancourt, 1905

Depuis quelques semaines, je me rends régulièrement à Boulogne-Billancourt, pour raison de travail. Cela m'amuse un peu car, étudiante, je m'y suis souvent rendue et j'y ai même vécu quelque temps dans les années 80, sans faire attention à l'architecture environnante. Trente ans plus tard, j'y suis très sensible.
Mercredi dernier, je suis allée voir une référence trouvée sur le site "Des chardons sous le balcon". Une petite villa coincée entre des immeubles, avec une grille aux belles ferronneries Art Nouveau, où le numéro de la maison est indiqué dans un petit rectangle contenu dans un élément qui me fait penser étrangement à un cintre à vêtements.



La villa est une construction rectiligne et n'évoque l'Art Nouveau, outre les ferronneries, que par la présence de décorations en grès flammé de la maison Gentil et Bourdet, dont la fabrique se trouvait non loin, au 189 rue du Vieux-Pont-de-Sèvres, aujourd'hui disparue. Celle que l'on remarque immédiatement est le sommier du linteau en arc de cintre, au-dessus de la porte, représentant un grand tournesol à moitié recourbé. Cet élément est connu et répertorié dans le catalogue G&B sous le n° 222. Suivent les frises constituées de trèfles (n° 216) sous les fenêtres. Il s'agit de claustras qui permettent l'aération. 


Comme le signale l'auteur du blog cité ci-dessus, ce même motif se trouve sous les fenêtres d'un immeuble au n°15 de la rue des Fêtes à Boulogne. Les fenêtres elles-mêmes sont encadrées par des frises, comme G&B en a produit beaucoup.


La maison date de 1905, donc en pleine période Art Nouveau. Elle est attribuée à l'architecte Ch. Lefèvre (auteur d'un autre immeuble au n° 42 de la même rue) et le maître d'oeuvre en a été un dénommé Ph. Dupont, qui a donné son nom à la villa, connue comme Maison Dupont. 

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En las últimas semanas, voy con regularidad a Boulogne-Billancourt, por motivos de trabajo. Me llama un poco la atencion porque, estudiante, Iba a menudo e incluso viví ahi algún tiempo en los 80', sin prestar atención a la arquitectura circundante. Treinta años después, soy muy sensible a ella. 
El miércoles pasado, fui a ver una referencia delel sitio “Chardons sous le balcon” .  Una pequeña villa situada entre edificios màs altos, con una reja de hermosa herrería “Art Nouveau', donde el número de la casa se ​​indica en un pequeño rectángulo que figura en un elemento que me recuerda extrañamente un gancho de ropa.
La villa es un edificio rectilíneo y evoca poco al Art Nouveau si no fuese por las herrerías, y la presencia de decoraciones en gres flameado de la casa Gentil et Bourdet, cuya fábrica estaba cerca, en el 189 rue du Vieux-Pont de Sèvres, donde ya no existe. Lo que se percibe de inmediato es la decoración del dintel del puerta, con una representación de un girasol inclinado. Este elemento es conocido y aparece en el catalogo G&B bajo el n°222. Luego están los frisos debajo de las ventanas en forma de tréboles (n°216). Son en realidad elementos de ventilación.
Como señaló el autor del blog citado anteriormente, este mismo patrón se encuentra en las ventanas de un edificio en el n°15 de la rue des Fêtes en Boulogne. Las ventanas están enmarcadas por frisos, como G & B se ha producido una gran cantidad.
La casa data de 1905, en pleno período Art Nouveau. Es atribuida al arquitecto Ch. Lefèvre (autor de otro edificio en el n°42 en la misma calle). El contratista es Ph. Dupont, quien dio su nombre a la villa, conocida como Maison Dupont.

lundi 25 juin 2012

Porte (24) 5, rue Schoelcher, Paris XIVè, Follot Paul, 1912

Je ne l'avais pas repérée sur le web, je suis passée devant par hasard, lors de mon petit périple sous le signe de la céramique dans le XIVè, samedi dernier. Cette superbe maison a été l'hôtel particulier de l'ébéniste et décorateur Paul Follot. Il l'a dessinée lui-même, avec le concours de l'architecte Pierre Selmersheim.
Ce qui m'a immédiatement frappée, ce sont les mosaîques qui ornent la magnifique porte d'entrée et forment un bandeau le long de la façade. 




Je ne sais par quelle association d'idées, elles m'ont fait tout de suite penser aux mosaïques de la maison Geschwindhammer à Nancy. De retour chez moi, j'ai consulté le web et j'ai constaté que Paul Follot a été élève d'Eugène Grasset et les beaux tournesols qui encadrent la fenêtre du quai de la Bataille, me font penser à l'oeuvre de ce dernier. Nous en avions discuté à l'occasion avec mon ami de Gentil et Bourdet, qui n'y voyait pas le style de ces derniers dans les mosaiques nancéiennes. Je n'ai aucune preuve bien que, encore une fois, ce soit une piste que je découvre et qu'il me plairait bien de suivre pour en avoir le coeur net.
Mais revenons à notre immeuble parisien. La porte d'entrée est à elle seule, une réussite qui illumine cette belle façade surmonté d'un toit galbé et sous lequel se développe un bow-window rehaussé d'une belle guirlande florale. Les ferronneries sont, quant à elles, oeuvre de Edgar Brant. 


J'ai découvert l'intérieur de la demeure grâce au site architecturedecollection. Il s'agit, comme pour la façade du reste, d'un style transitoire beaucoup plus proche de l'Art Déco que de l'Art Nouveau, dont le décorateur s'inspire tout de même, en tant qu'adepte notamment du concept "d'Art Total".
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No lo había visto en la web, pasé delante por casualidad, durante mi pequeño paseo bajo el signo de la cerámica en le XIVo, el sábado pasado. Esta hermosa casa era la mansión del ebanista y decorador Paul Follot. La diseñó él mismo, con la ayuda del arquitecto Pierre Selersheim.
Lo que llama enseguida la atención son los maravillosos mosaicos que adornan la magnifica entrada y forman una banda a lo largo de la fachada.
No sé por cual asociación de ideas, pero me hicieron pensar inmediatamente en los mosaicos de la casa Geschindhammer en Nancy. De regreso a mi casa, consulté la web y me encontré con que Paul Follot fue estudiante de Eugène Grasset y los bellos girasoles que enmarcan la ventana del Quai de la Bataille, me recuerdan mucho sus trabajos. Ya habíamos discutido del tema con mi amigo de gentil et Bourdet, que no veía el estilo de estos últimos en los mosaicos de Nancy. No tengo prueba alguna, sin embargo, nuevamente, esta es una pista que he descubierto y me gustaría seguir para poder comprobar el hecho.
Pero volvamos a nuestro edificio parisino. La puerta principal es de por si un éxito que ilumina la fachada coronada por un techo curvo y bajo el cual se eleva un bow-window con un arco rematado por una guirlanda de hermosas flores. Las herrerías son el trabajo de Edgar Brant.
Descubrí el interior de la casa en el sitio architectudecollection. Es, al igual que la fachada, un estilo de transicion mucho màs cercano al Art Deco que al Art Nouveau, del cual el diseñador se inspiró, especialmente porque era adepto del concepto del “Art Total”.

dimanche 24 juin 2012

Sous le signe de la céramique: 31-31bis rue Campagne-Première, 24-27 passage de l'Enfer, André-Louis Arfvidson - 1911

Quelques timides rayons de soleil, un temps à peine chaud, la musique latino-américaine dans le casque sur mes oreilles, l'appareil photo à la main et le bonheur au coeur, je suis partie me balader hier après-midi dans les rues du XIVè, sous le signe de la céramique. Je ne parlerai ici, que du premier des immeubles découverts lors de ma première promenade estivale "Art Nouveau".
J'ai fait tout d'abord halte au cimetière Montparnasse pour me recueillir sur la tombe de Carlos Fuentes, grand écrivain mexicain, décédé en mai dernier . Quelques moments de réflexion, de tristesse et de nostalgie. Ses écrits m'ont accompagnée pendant mes années d'enseignement de Littérature Latino-Américaine avec "Le miroir enterré" et dans mes lectures dont "Diane ou la chasseresse solitaire" est mon roman préféré, même s'il s'agit d'une oeuvre qui pourrait être taxée d'anecdotique. Mais je m'éloigne du sujet de mon blog ...
Donc, tout en secouant de ma tête les toiles d'araignées du souvenir, je suis sortie du cimetière et repris le boulevard Edgard Quinet sur ma droite. Je l'ai aperçue, reconnue de loin, quelque peu cachée par les arbres du square, belle bâtisse aux formes rigides, mais éclairée par de larges baies vitrées et une couverture en céramiques blondes-orangées, sorties des ateliers d'Alexandre Bigot. Le 31 et 31bis rue Campagne-Première est l'oeuvre de l'architecte André-Louis Arfvisdon (1870-1935), auteur, entre autres, du pavillon de l'Art Nouveau Bing lors de l'Exposition Universelle de 1900.


Mis à part cette permière oeuvre éphémère, Arfvisdon n'est absolument pas un architecte Art Nouveau. Ici, il s'agirait plutôt d'une oeuvre transitoire, à mi-chemin entre l'Art Nouveau par sa couverture en grès-cérame de Bigot, aux boutons de roses bien caractéristiques, fleurs stylisées, cercles écrasés ou ornés de spirales et l'Art Déco, par ces lignes épurées ou par la disposition même des motifs.







Avec un note de classicisme visible dans la décoration des deux médaillons qui encerclent les occuli au-dessus des portes d'entrées et où le visage de femme, plutôt rigide, n'est pas encadré par la longue chevelure ondulante caractéristique des représentations féminines Art Nouveau.



La surprise m'attendait au tournant: juste derrière cette première construction, s'en trouve une autre, au 24-27 passage de l'Enfer qui, comme son nom ne l'indique pas, est un petit havre de paix où se sent une certaine douceur de vivre ou comme le nom l'indique, la peur, lorsqu'il reste solitaire la nuit. Son nom vient du Bois d'Enfer, un endroit malfamé par le passé. Il a été le lieu où des écrivains ont campé le décor de leurs nouvelles noires (Passages d'Enfer de Didier Daeninickx -1998-) ou de leur roman policier (Rendez-vous Passage d'Enfer de Claude Izner - 2008). Comme quoi, littérature et architecture se réunissent, tout comme au début de mon paseo. Il s'agit de 4 maisonnettes, du même architecte, construites la même année, ornées de balcons et bow-windows décorés, de même que la façade, de grès Bigot, dont la signature est enfin présente (je l'ai cherchée en vain sur la première construction), mais étrangement rigide si on la compare à celles présentes sur les édifices Art Nouveau, comme ceux de Lavirotte.






L'ensemble des bâtiments des deux rues était destiné à être des habitations et des ateliers d'artistes. Y ont effectivement vécu, Man Ray ou Aragon et Elsa Triolet.

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Los rayos tímidos del sol, un clima apenas tibio, la música latina en los oídos, cámara en mano y el corazón feliz, salí a dar un paseo por las calles de XIV, bajo el signo de la cerámica. Voy a hablar aquí, nada más del primer edificio descubierto durante mi primer paseo de verano "Art Nouveau".
Me detuve primero  en el cementerio de Montparnasse para depositar unas flores en la tumba de Carlos Fuentes, gran escritor mexicano que falleció el pasado mes de mayo. Pequeños momentos de reflexión, la tristeza y la nostalgia. Sus textos me ha acompañado durante mis años de docencia con el Espejo Enterrado y mis lecturas, entre las cuales “Diana o la cazadora solitaria” es uno que más me ha llegado, aunque dentro de su obra pueda tratarse de una novela anecdótica. Pero me estoy desviando del propósito de este mi blog ...
Así que, mientras sacudía de mi cabeza las telarañas de la memoria, me fui del cementerio y tomé el bulevar Edgar Quinet a mi derecha. Y lo vi, reconoci desde la distancia, un poco oculto por los árboles el edificio de planta cuadrada, de bellas formas rígidas, pero iluminado por grandes ventanales y una cobertura de cerámica biege-anaranjada, salida de los talleres Alexandre Bigot. El 31 y 31 bis rue Campagne-Première es obra del arquitecto Luis André Arfvisdon (1870-1935), autor, entre otros, del pabellón del Art Nouveau de Bing en la Exposición Universal de 1900.
Aparte de esta efímera obra primeriza, Arfvisdon no es en absoluto un arquitecto modernista. En este caso, se trata simplemente de una obra de transición, a medio camino entre el Art Nouveau por su cobertura de gres Bigot, con botones de rosas, flores estilizadas, círculos de los cuales algunos decorados de espirales y el Art Deco por el aspecto geométrico del edificio y la disposición misma de los motivos.
Con una nota de evidente clasicismo en la decoración de dos medallones que rodean el occuli y arriba de las puertas de entrada un rostro de mujer, bastante rígido, no está enmarcado por el pelo largo ondulado característico del Art Nouveau.
La sorpresa me esperaba al dar la vuelta de la esquina, justo detrás del edificio original. Ahi se encuentra otro, en el 24-27 Passage de l'Enfer, el cual, como su nombre no lo indica, es un oasis de tranquilidad, donde se siente la dulzura de una vida o como su nombre lo indica, se percibe el miedo, cuando se queda solo en la noche. Su nombre proviene del Bosque d'Enfer (infierno) un lugar de mala fama en el pasado. Fue el lugar donde escritores han plantado el telón de su novela corta (Passages d'Enfer de Didier Daeninickx -1998 -) o de su novela policiacas (Rendez-vous passage d'Enfer de Claude Izner - 2008). Al igual que al inicio de mi paseo, la literatura y la arquitectura se unen. Se trata de cuatro casas, que el mismo arquitecto, construyó el mismo año, con balcones y bow-windows adornados de gres Bigot cuya firma está presente (la busqué en vano en la primera fachada), pero extrañamente rígida en comparación con las de los edificios de estilo Art Nouveau, como Lavirotte .
Los dos edificios estaban destinados a recibir los apartamentos y los talleres de artistas. Ahí vivieron Man Ray, Aragón y Elsa Triolet.

lundi 18 juin 2012

Porte (23) 10, rue Valentin Haüy, Paris XVè, Paul Denis, 1904

Cet été tarde à venir et il n'est pas très propice à mes "paseos Art Nouveau". Cependant, au moindre rayon, si je peux, je m'échappe et je pars découvrir de nouveaux édifices. Encore une fois, c'est le "mateur de nouilles" qui m'a servi de guide dans le XVè arrondissement. J'y ai fait mes propres découvertes dont je parlerai ici (je ne compte plus le nombre d'édifices que j'ai photographié pendant mes promenades et non encore publiés. J'ai de quoi écrire pendant un bon moment!).
Comme le lundi est consacré aux portes, j'ai donc choisi de partager les photos de la porte "Art Nouveau", d'un des immeubles découverts hier en me baladant dans le XVè.
Il s'agit de l'entrée d'un immeuble de rapport construit en 1904 par un architecte méconnu, Paul Denis, auteur de deux autres immeubles dans la même rue qui fait partie d'un ensemble construit autour de 1900. Ce n'est pas l'unique à avoir des éléments empruntés ou proches de l'Art Nouveau, mais c'es la porte qui m'a le plus plu. Elle est surmontée par un buste de femme à la longue chevelure ondulante ornée de fleurs et dont le cou est mis en valeur par un collier en feuilles de chêne.




L'immeuble en lui même reste très classique, même s'il présente deux bow-windows latéraux avec différents ornement végétaux; dont les balcons ont les belles ferronneries aux fleurs de pavots que j'apprécie tant.


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El verano tarda en venir y el clima no es muy propicio para mis "Paseos Art Nouveau". Sin embargo, en cuanto apunta un rayo, si puedo, me escapo y me voy a descubrir nuevos edificios. Una vez más, es el "Mateur de Nouilles" quien me ha guiado en el distrito XV. También hice mis propios descubrimientos de los cuales hablaré dentro de poco (no cuento cuantos edificios he fotografiado durante mis paseos y que no he podido publicar todavía. Tengo para escribir durante bastante tiempo!). Como el lunes es dedicado a las puertas elegí compartir las fotos de la puerta “Art Nouveau” de uno de los edificios descubiertos ayer durante mi andanza por el Xvè.
Es la entrada de un edificio de apartamentos construido en 1904 por un arquitecto desconocido, Paul Denis autor de dos otros edificios en la misma calle como parte de un conjunto construido alrededor de 1900. No se trata de los únicos elementos prestados o similares al “Art Nouveau” del barrio, pero esta puerta me encantó. Estâ coronado por un busto de mujer de larga cabellera ondulante adornada con flores y cuyo cuello porta un bello collar de hojas de roble.
El edificio en sí es muy tradicional, a pesar de tener dos bow-windows decorados de representaciones de plantas, pero los balcones tienen bellas herrerías de amapolas que tanto me gustan. 

dimanche 17 juin 2012

51, rue de l'Est, Boulogne-Billancourt, Antoine Ebel, céramiste

Vendredi de la semaine dernière, rendez-vous de travail rue de l'Est à Boulogne-Billancourt. Je suis en retard, mais en passant devant cet immeuble, je remarque du coin de l'oeil ces superbes céramiques "Art Nouveau". Heureusement, j'ai mon appareil photo avec moi. Au retour, j'ai pris rapidement ces photos car je courrai vers un autre rendez-vous. Leur qualité n'est pas excellente, car prise à travers la vitre de la porte, mais cela donne une bonne idée de la beauté de ces décors.
De doux motifs floraux encadrent des paysages plutôt classiques, eux-même encadrés par des jambages aux volutes gracieuses.
J'ai trouvé qui est l'auteur de ce beau décor, grâce au livre "Boulogne Billancourt, ville d'art et d'essai" d'Antoine Blas, éditions Inventaire du Patrimoine, p. 62. Il s'agit du céramiste Antoine Ebel qui l'aurait réalisé vers 1905. J'ai retrouvé également des données sur son travail dans le livre "Paris Céramique, les couleurs de la rue", de Laurence et Nicolas Chaudun. Ses oeuvres se trouvent dans de nombreux points de Paris et en banlieue, avec la signature Ebel et Cazet, céramistes, 47, rue de Paradis à Paris. Mes recherches m'ont également permis de trouver  qu'il s'agit du très probable auteur des céramiques autour de la porte du 7 rue Guenegaud, dont j'avais entraperçu les céramiques de l'entrée, qui elles leur sont attribués dans le livre que je viens de mentionner.


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El viernes pasado tenia una cita de trabajo rue de l'Est en Boulogne-Billancourt. Iba tarde, pero pasando delante este edificio vi de reojo, estas maravillosas baldosas de cerámica "Art Nouveau". Por suerte, tenia mi cámara. De regreso, tomé rápidamente las fotos ya que iba para otra cita de trabajo. La calidad no es excelente, las tomé a través del vidrio de la puerta de entrada, pero dan una idea de la belleza de estas decoraciones.
Suaves motivos florales enmarcan paisajes más bien clásicos y son a la vez realzados por curvas gráciles. 
Hallé quien es el autor de estos bellas baldosas, gracias al libro "Boulogne Billancourt, ville d'art et d'essai" d'Antoine Blas, éditions Inventaire du Patrimoine, p. 62. Se trata del ceramista Antoine Ebel quien las habría realizado por allá del 1905. También encontré datos sobre su trabajo en el libro "Paris Céramique, les couleurs de la rue", de Laurence et Nicolas Chaudun. Sus obras pueden verse en varios puntos de París y de la ciudades adyacentes, bajo la firma de Ebel & Cazet, céramistes, 47, rue de Paradis, Paris. Mis investigaciones me han permitido también darme cuenta que es el probable autor de las céramicas amrededor de la puerta del 7, rue Guenegaud, donde vislumbré las baldosas de la entrada, las cuales le son atribuidas en el libro antes mencionado. 

samedi 16 juin 2012

1 AN!

Je fête cette semaine, la première année d'existence de mon blog sur l'Art Nouveau.
Actuellement, il a environ 1500 visites chaque mois, ce qui me rend très heureuse, car le sujet n'est pas de ceux qui attirent les foules.
Alors, raison de plus de continuer!


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Esta semana mi blog sobre el Art Nouveau cumple su primer año.
Actualmente, tiene aproximadamente 1500 visitas por mes, lo que me hace muy feliz, dado que el tema no es de los que atrae a todo el mundo.
Entonces, razón de más para continuar!

lundi 11 juin 2012

Porte (22), Boters, 2, Barcelona. Philatélie Monge (1904)

En ce troisième jour d'escapade à Barcelona, en février dernier, j'ai quitté Las Ramblas pour partir à travers la "Ciutat Vella", sans but précis. A un moment, je suis passé devant cette boutique fermée. J'ai été attirée par le contraste entre les tags du rideau de fer baissé et les décorations en bois sculpté aux belles formes Art Nouveau. Le jeune homme barbu, au chapeau, faisant la manche, a accentué l'opposition entre l'opulence moderniste et la triste actualité. J'ai pris des photos et continué mon chemin.
De retour, j'ai trouvé juste une petite référence sur le site de la "Route du Modernisme". Il s'agissait à l'origine d'une boutique de lingerie devenue boutique de philatélie dans les années 40.
J'aime la forme ogivale du haut de la porte, qui encadre l'enseigne,



ainsi que les petites décorations florales en relief du côté.

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 Era mi tercer día de escapada en Barcelona, en el mes de febrero pasado. Dejé las Ramblas atrás para ir a través de la “Ciutat Vella”, sin rumbo fijo. A un momento pasé delante de esta tienda cerrada. Me atrajo el contraste entre los grafitis y las decoraciones Art Nouveau, de madera esculpida. Un joven barbudo, pidiendo limosna, acentuaba la oposición entre la opulencia modernista y la triste actualidad. Tomé unas fotos y seguí mi camino.
De regreso, solo encontré una pequeña referencia en el sitio web de la “Ruta del modernismo”. Se trataba originalmente de una tienda de lencería fina que se convirtió en filatelia en los años 40.
Me gusta la forma ovalada del alto de la puerta, enmarcando el rotulo, así como las pequeñas decoraciones florales en el costado.  

mardi 5 juin 2012

Foires modernistes (firas modernistas) de Barcelona 2012

Le printemps est moderniste à Barcelona! Je l'ai raté cette année, mais j'espère bien pouvoir y aller l'an prochain. En regardant ces vidéos, je me surprends à rêver d'une activité similaire dans le 16è autour des constructions de Guimard ou dans le 7è avec celles de Lavirotte. Il y a une dizaine d'années, ces foires n'existaient pas à Barcelona, donc pourquoi pas imaginer qu'avant10 ans, elles puissent avoir lieu à Paris? Que pensez-vous de cette idée? En attendant, je vous laisse les imaginer en vous offrant des images de celle de Terrassa (12 et 13 mai dernier), avec une présentation en catalan




et celle qui vient d'avoir lieu les 1er, 2 et 3 juin dans le quartier de l'Exeimpla, celui de mon enfance, justement entres les rues Girona et Arago. J'ai emprunté les images du blog voisin et ami, "Tot Passejant", auquel vous pouvez accèder directement en cliquant sur le lien à gauche de mon blog.


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¡La primavera es modernista en Barcelona! Me la perdí este año, pero espero poder ir el próximo. Mirando estos videos me da por soñar con una actividad similar en París, en el 16è arrondissement alrededor de las construcciones de Guimard o en el 7o arrondissement con las de Lavirotte. Hace diez años, estas ferias no existían en Barcelona, entonces: ¿ por qué no imaginar que dentro de menos de 10 años puedan existir en Paris? ¿Que piensan de esta idea? Mientras tanto les dejo imaginarlo ofreciéndoles las imágenes de la de Terrassa (12 y 13 de mayo pasado) con una presentación en catalán y las que acaban de celebrarse los 1ero, 2 y 3 de junio en el barrio del Exeimpla, el de mi infancia, justamente entre las calles Girona y Arago. Tomé prestadas las imágenes del blog vecino y amigo "Tot Passejant", al cual pueden acceder directamente dándole link en la lista a la izquierda de mi blog.


lundi 4 juin 2012

Fenêtre (1) Parc Güell, maison de gardien, Barcelona, Antonio Gaudi

J'aime les fenêtres autant que les portes. Donc, je me fais plaisir en ce premier lundi de juin et je publie une photo que j'ai prise au Parc Güell pendant mon (trop court) séjour à Barcelona en février dernier.



Me gustan las ventanas tanto o más que las puertas. Entonces, me doy gusto en este primer lunes de junio y publico una foto que tomé en el Parque Guell durante mi (demasiado corta) estadía en Barcelona en febrero pasado.

dimanche 3 juin 2012

Boulevard Saint Denis, Courbevoie, architecte Eugène Coulon, 1906

Hier après-midi, alors que j'étais à bord du bus en direction d'Asnières, mon regard s'est porté sur cette villa entrevue à l'aller. Au retour, je suis descendue du bus pour aller y voir de plus près. Les photos ont été difficiles à prendre tant la grille qui entoure la construction la dissimule quasi complètement et aussi parce que des arbres touffues la cachent.
De retour chez moi, j'ai fait des recherches sur le net et, encore une fois, c'est mon voisin de blog, le "mateur de nouilles" qui m'a permis d'obtenir quelques informations, dont le nom de l'architecte Eugène Coulon et la date de la construction.
La maison se situe à côté de l'église Saint Pierre, Saint Paul de Courbevoie. Je pense que j'ai l'oeil bien aiguisé pour être passée rapidement du clocher de l"église au toit de la maison à côté et avoir remarqué furtivement des éléments intéressants proches de l'Art Nouveau.


En y revenant, je suis descendue de l'autre côté de la place, pour m'approcher doucement et découvrir les toitures entrevues. De petits clins d'oeil à d'autres architectures s'offrent à l'observateur averti:  les faîtières me rappellent celles de la Villa Jassédé de Guimard,


                                                                             Villa Jassédé U+2192.svg


mais surtout la cheminée m'a fait immédiatement penser à une version miniature de celles de Gaudi.


En m'approchant du portail, assez lourd et qui entrave la vision,




j'ai pu découvrir, à travers ses interstices, la très belle porte d'entrée aux gracieux décors en fer forgé avec de délicates courbes végétales






surmonté d'un magnifique buste de femme au visage souriant (qui me rappelle ceux de Jean Falp) qui émerge d'un délicieux décors végétal. Le tout surmonté par une marquise qui l'illumine d'une lumière subtile les contours de la sculpture.
Le côté place de la villa est relativement moins caché par le feuillage des arbres et il est possible de découvrir de belles faïences mosaïques au-dessus des fenêtres.






Ces carreaux de faïences céramiques me rappellent ceux de la villa Phlox-Cyclamen-Iris de Niemers à Mers-les-bains. De nombreuses villas  à Courbevoie en ont de semblables, ainsi qu'à Asnières. J'en présente quelques exemples à la fin de cet article.
Les ferronneries des balcons et de la porte de service sont aussi belles que celles de la porte d'entrée et la couleur turquoise les mets bien en valeur.



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11, rue Steffen à Asnières








 Villas avenue Léon Bougain à Courbevoie









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Ayer por la tarde, mientras estaba en el bus hacia Asnières, mis ojos se fijaron en esta casa entrevista en el viaje de ida. Al regreso, me bajé del autobús para verla de más de cerca. Las fotos fueron difíciles de tomar porque la reja que rodea la mansión, la mantienen prácticamente oculta y los arboles tampoco ayudan. De regreso a casa, hice una pequeña investigación en la red y nuevamente, mi vecino de blog, le “mateur de nouilles” me proporciona un poco de información como el nombre del arquitecto, Eugène Coulon y la fecha de la construcción. La casa está situada a la par de la Iglesia San Pedro, San Pablo en Courbevoie. Creo que tengo buen ojo, para haber pasado rápidamente del campanario de la iglesia a algunos detalles “Art Nouveau” en el tejado de la casa al lado.
Al volver, me bajé del otro lado de la plaza, para acercarme lentamente y descubrir los detalles entrevistos anteriormente. Las cumbreras me parecen similares a las de la Villa Jassédé de Guimard, pero sobre todo la chimenea me recuerda, en miniatura, a las de Gaudi.
Al acercarme del portal, imponente y que dificulta la visión de los detalles de la fachada, descubrí entre los intersticios, la hermosa puerta de entrada con elegantes herrerías de sendas ondulaciones vegetales coronada por un magnifico rostro de mujer sonriente (que me recuerda los de Jean Falp) rodeado de unos bellos motivos vegetales. El dosel permite que la luz del sol ilumine sutilmente los contornos de la escultura. El costado de la casa sobre la plaza está relativamente menos oculto y se pueden descubrir bellas baldosas con motivos vegetales arriba de las ventanas que me recuerdan las de la villa Phlox-Cyclamen-Iris de Niemers en Mers-les-Bains. Muchas casas en Courbevoie y Asnières tienen similares, como se puede apreciar en los ejemplos que he puesto al final de este articulo.
Las herrerias de los balcones y la puerta de servicio son tan hermosos como los de la puerta de entrada y el color turquesa los hace bellamente resaltar.