lundi 30 janvier 2012

Porte (7) Georges Damotte, 8, rue André Pontier, Nogent sur Marne

Georges Damotte est l'autre architecte Art Nouveau de Nogent-sur-Marne. Ses constructions sont moins inventives que celles des Nachbaur, mais comportent des détails très intéressants, avec de belles trouvailles. C'est le cas de cette entrée grillagée à double arcade qui suit la pente de l'escalier, s'ouvre sur un porche menant à la porte d'entrée de la maison. L'architecte a su conjuguer magnifiquement des matériaux comme la meulière, la pierre de taille et le fer forgé. Le détail de la grille du soupirail triangulaire sour l'escalier est d'une grande originalité mise en valeur par la la pierre taillée en volutes qui la surplombe. Le pilier entre les deux arcades rappelle ceux de Guimard et cette entrée me parait être dans le même esprit que celle de la villa Berthe au Vésinet.



Georges Damotte es el otro arquitecto Art Nouveau de Nogent-sur-Marne. Sus construcciones son menos inventivas que las de los Nachbaur, pero tienen detalles muy interesantes, con bellas innovaciones. Es el caso de esta entrada enrejada con doble arcada que sigue la pendiente de la escalera y se abre sobre un porche que lleva a puerta de entrada de la casa. El arquitecto supo conjugar de manera magnifica los materiales como la piedra porosa, la piedra tallada y el hierro forjado.  El trabajo de hierro de la ventana del entresuelo triangular debajo de la escalera es de una gran originalidad y bien valorizada por la piedra trabajada en volutas que la domina. El pilar entre las dos arcadas me recuerda a los de Guimard y esta entrada me parece tener un estilo parecido a la de la villa Berthe en el Vesinet. 

lundi 23 janvier 2012

Porte (6) Blanchisserie à l'ancienne, Bougival.

Bougival est une petite ville très agréable, en bord de Seine, non loin de chez moi. Intéressante aussi, car lieu de vie de peintres, d'écrivains et de musiciens au XIXè et au début du XXè siècles.

Il n'y a pas de constructions Art Nouveau, mais de jolies maisons et de jolies devantures, comme celle de cette blanchisserie. Sur le site de la Mairie, il est indiqué qu'au début du XXè siècle, le nettoyage et le blanchiment du linge y était une activité importante.


Bougival es una pequena ciudad muy agradable, en las orillas del Sena, no lejos de mi casa. Interesante también, porque es un lugar de vida de pintores, escritores y músicos del siglo XIXo y principios del XXo.
No hay construcciones Art nouveau, pero lindas casas y bellas vitrinas, como la de esta lavandería. En el sitio de la alcadia está indicado que a inicios del siglo XXo, se lavaba mucha ropa en esta ciudad.

samedi 21 janvier 2012

François Hennebique, 1 rue Danton, Paris VIè 1 et avenue du lycee Lakanal, Bourg-la-Reine.

L'an dernier, lorsque je suis allée à Sceaux afin de voir le Chalet Blanc de Guimard, je suis descendue du RER en gare de Bourg-la-Reine et de loin, j'ai rapidement remarqué une tour mystérieuse qui s'élevait au-dessus des toits:


Je suis donc allée voir de quoi il s'agissait et j'ai été plutôt déçue par la construction que j'ai découverte. En voyant la tour avec les dragons, j’avais imaginé plus d'originalité et de fantaisie dans l'ornementation. J'en ai tout de même pris quelques photos et fait des recherches de retour chez moi.
En fait, il s'agit bien d'une construction hors de l'ordinaire, même si cela n'est pas évident de prime abord, tant nous sommes habitués maintenant à en voir de ce type. Son auteur, François Hennebique, était ingénieur et inventeur de systèmes constructifs en béton armé. Toutes les sources citent l'année 1879, comme celle où il a coulé sa première grande dalle en béton et l'année suivante, celle où il a conçu la possibilité de construire en alliant le fer au béton, inventant ainsi le concept de construction en béton armé . Au début des années 1890, il a créé un système global de constructions en béton armé, nommé "système Hennebique".
J'ai aussi découvert que c'était également l'ingénieur d'un immeuble Art Nouveau dans Paris, situé au 1 rue Danton, dans mon ancien quartier d'étudiante en histoire de l'art et qui me plait beaucoup. Construit entre 1899 et 1900, avec la collaboration de l'architecte Emile Arnaud, il y installe ses propres bureaux. 1900 a été une année importante pour lui, puisque son travail a une place prépondérante lors de l'Exposition Universelle, qui le considère comme le plus important entrepreneur de travaux publics en béton armé.


L'édifice est uniformément couleur béton, c'est-à-dire du matériau qui le constitue et pourrait paraître triste. Heureusement, la façade est animée par des bandeaux en relief, courant les longs des fenêtres, ainsi que pas des bow-windows, ainsi qu'une tourelle d'angle et surtout des baies en semi-cercle au-dessus des portes au rez-de-chaussé. Celle qui chapeaute la porte d'entrée présente même une délicate décoration en éventail.







Selon plusieurs sources, cet immeuble est orné de sculptures et de plaques en grès flammé d'Alexandre Bigot, mais je n'ai trouvé aucune plaque l'indiquant, comme cela est le cas sur de nombreux édifices décorés de ses oeuvres.




Seules les plaques rectangulaires portant le nom Hennebique, entre deux anges et le mot système au-dessus, entouré d’entrelacs, orné de motifs floraux, sont colorés. Elles ne ressemblent guère cependant aux autre oeuvres connues du céramiste.




En comparaison, la maison dite Villa ou Tour Hennebique à Bourg-la-Reine, semble plus rectiligne et bien plus sage. Mais ce n'est qu'apparence. Il s'agit en réalité d'un système de construction complexe sur différents niveaux, avec des terrasses en saillie et des jardins suspendus. La tour est en fait un château d'eau permettant l'arrosage par gravitation.




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El año pasado, cuando fui à Sceaux para ver el Chalet Blanc de Guimard, bajé en la estación de RER de Bourg-la-Reine y de lejos, enseguida me fijé en una torre misteriosa que surgía por encima de los techos.
Entonces fui a ver de que se trataba y lo que descubrí me decepcionó. Cuando vi la torre con los dragones había imaginado más originalidad y fantasía en la ornamenta. Sin embargo, tomé algunas fotos e hice investigaciones en Internet, de regreso a casa.
De hecho, se trata realmente de una construcción que sale del ordinario, aunque eso no sea evidente a simple vista, puesto que ahora estamos acostumbrados de ver las de este tipo. Su diseñador, François Hennebique, era ingeniero e inventor de sistemas constructivos de concreto armado. Todas las fuentes señalan que fue en 1879 cuando hizo su primer trabajo en concreto y el siguiente cuando concibió la posibilidad de construir en hierro y en concreto, inventando el concepto de concreto armado. Al inicio de los años 1890, creó el sistema global de construcción en concreto armado, llamado “sistema Hennebique”.
También descubrí que era el ingeniero de un edificio Art nouveau en París, situado 1 rue Danton, en mi antiguo barrio de estudiante de Historia del Arte et qui me encanta. Construido entre 1899 y 1900 en colaboración con el arquitecto Emile Arnaud, instala ahí sus propias oficinas. El año 1900, fue importante para él, puesto que su trabajo tuvo un lugar protagonista durante la Exposición Universal, donde es considerado como el más importante empresario de obras publicas de concreto armado.
El edificio tiene un color gris concreto homogéneo, es decir del material mismo del cual está constituido y podría parecer triste. Felizmente, la fachada esta animada por bandas en relieve a lo largo de las ventanas, por bow-windows, por una pequeña torre de angulo y sobre todo por los ventanales en forma de abanico encima de la puerta de entrada.
Según varias fuentes, las decoraciones de esculturas y placas de gres flameado son obra de Alexandre Bigot, aunque ninguna placa lo indique. Solo las placas con el nombre de Hennebique, entre dos ángeles y la palabra sistema encima, rodeados de motivos florales son coloridas y muy diferentes a las otras obras conocidas del ceramista.
En comparación, la casa llamada Villa o Torre Hennebique de Bourd-la-Reine, parce bastante rectilínea y más tranquila. Pero no es mâs que apariencia. Se trata en realidad de un sistema de construcciones complejas sobre diferentes niveles, con terrazas salientes y jardines suspendidos. La torre es en realidad un catillo de agua que permite el riego, por gravedad, de los jardines.

vendredi 20 janvier 2012

Petit Palais, "La femme au singe", Camille Alaphilippe, 1908

Dimanche dernier, j'étais allée au Petit Palais avec l'idée, au départ, de voir l'exposition "Poèmes de cristal". Je l'ai vue, bien sûr. De superbes pièces, joliment exposées dans la galerie Nord, au milieu des tableaux et sculptures de l'exposition permanente. J'y reviendrai ici dans peu de temps.
Mais, dès la sortie du métro, j'ai été happée par une superbe lumière que diffusait un froid soleil d'hiver. Je suis déjà venue plusieurs fois tant au Grand qu'au Petit Palais. Cependant, ce dimanche, il y avait une luminosité magique, resplendissante, qui m'a enchantée. Elle jouait parfaitement le rôle voulu par l'architecte Charles Girault, en éclairant façades, salles et péristyles, à travers les verrières, coupoles ou baies vitrées et virevoltant en superbes jeux d'ombre et de lumière.
Cette clarté féerique m'a permis de redécouvrir certaines oeuvres, avec un nouveau regard. Parmi elles, la création d'un sculpteur peu connu: Camille Alaphilippe, qui fut directeur des ateliers de sculpture de la manufacture de grès d'Alexandre Bigot à Mer. C'est lui également qui a réalisé les sculptures en grès flammé qui ornent la façade du Céramic Hôtel, de Jules Lavirotte, au 34 avenue Wagram, dont je parlerai très prochainement. 
"La femme au singe" est une magnifique sculpture constitué de plaquettes de grès émaillé, montées sur une structure en bois. Seul l'énigmatique visage de la femme et ses mains sont en bronze. Elle semble regarder, pensive, le singe assis à ses pieds, qu'elle tient par une chaîne. 








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El domingo pasado fui al Petit Palais con la idea inicial, al inicio, de ver la exposición Poèmes decristal”. La cual vi, por supuesto. Bellas piezas, agradablemente expuestas en la galería Norte, en medio de cuadros y esculturas de la exposición permanente. Hablaré de ella próximamente.
Lo que pasó fue que desde la salida del metro me dejé llevar por la esplendida luz que difundía un frío sol de invierno. Ya he ido varias veces tanto al Grand como al Petit Palais. Sin embargo, este domingo, había una luminosidad mágica, esplendorosa, que me encantó. Jugaba perfectamente el papel que quería el arquitecto Charles Girault, iluminando fachadas, salas y peristilos, a través de las vidrieras, cúpulas y ventanas, girando y jugando con la sombra y la luz.
Esta fantástica claridad me permitió descubrir nuevamente ciertas obras, con una nueva mirada. Entre ellas, la creación de un escultor poco conocido: Camille Alaphilippe, quien fue director de los talleres de escultura de la manufactura de gres de Alexandre Bigot en Mer. Es también él quien creó las esculturas cerámicas qui decoran la fachada del Ceramic Hotel, de Jules Lavirotte, en el 34 de la avenida Wagram, del cual hablaré muy pronto.
“La femme au singe” es una escultura magnifica hecha de plaquetas de gres esmaltado, pegadas a una estructura de madera. Solo el enigmático rostro de la mujer y sus manos son de bronce. Parece mirar, pensativa, al mono sentado a sus pies, amarrado a una cadena que ella sostiene.

lundi 16 janvier 2012

Portes (5) Petit Palais, 1900, Charles Girault

Dimanche dernier, hier donc, je suis allée faire une petite visite au Petit Palais, dans le but de préparer deux de mes cours de la semaine, sur l'Exposition Universelle de 1900 et voir l'exposition temporaire "poèmes de cristal".  Je n'y étais pas retournée depuis deux ou trois ans. Un superbe soleil m'a permis de bien profiter de la belle luminosité de l'endroit, voulue par l'architecte Charles Girault.
Pour mon billet du lundi sur les portes, j'aurais pu choisir la grande porte monumentale, splendide avec ses dorures


Mais j'ai préférée celle-ci qui donne sur le jardin, à partir d'une salle de l'aile Nord. J'ai beaucoup aimé prendre des photos des deux côtés, depuis la salle et depuis le jardin.




 Depuis la salle d'exposition





Depuis le jardin.

Mais je me suis surtout prise au jeu des reflets et des transparences, avec cette porte côté jardin qui donne sur le hall d'entrée et sur le Grand Palais en face.


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El domingo pasado, ayer, hice una pequeña visita al Petit Palais, con el fin de preparar dos de mis clases de la semana sobre la Exposición Universal de 1900 y ver la exposición sobre “poèmes de cristal”. No había regresado desde hacia dos o tres años. Un magnifico sol me permitió aprovechar plenamente de la bella luminosidad del lugar, querida por el arquitecto Charles Girault.
Para mi mensaje sobre las puertas del lunes, hubiera podido escoger la gran puerta monumental, esplendida con sus doraduras.
Pero preferí esta, que da a los jardines desde una sale de la ala Norte. Me encantó tomar fotos de los dos lados: desde la sala y luego desde el jardín. Pero sobre todo, me encanta jugar con los reflejos y las transparencias de esta puerta desde el jardín hacia el salón de entrada y el Grand Palais enfrente.

mardi 10 janvier 2012

Porte (4), maison Huot, 92 et 92 bis Quai Claude Le Lorrain, architecte Emile André, Nancy, 1903

C'est la plus belle des réalisations, à mon sens, de l'architecte nancéien Emile André. La superbe fenêtre dont la verrière est l'oeuvre de Jacques Grüber, illumine la belle façade de cette maison. En fait, il s'agit de 2 maisons mitoyennes qui comptent à elles deux, de onze fenêtres sur la rue, toutes différentes.


La porte cochère du 92 bis est presque aussi belle que la superbe baie. Sa forme est identique à celle d'un autre immeuble, bien moins audacieux, situé au 69, avenue Foch, construit l'année suivante par le même architecte.


Ici, il reprend une structure quasiment identique, avec la différence que la porte est plus grande, faite pour laisser passer une voiture à cheval, avec des ferronneries plus recherchées. Mais elle a la même sculpture en accolade au-dessus de la porte et deux ouvertes en forme d'ailes de papillons encore au-dessus, le tout décoré de branchages avec des pommes de pin.




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 A mi manera de ver, es la más bellas de todas las obras del arquitecto de Nancy, Emile André. La magnifica ventana cuyo vitral es obra de Jacques Gruber, ilumina la fachada de esta casa. De hecho, se trata de dos casas contiguas qui tienen entre ellas once ventanas sobre la calle, todas diferentes.
La puerta del garaje del 92 bis es casi tan bella como la ventana. Su forma es idéntica a la de otro edificio, mucho menos atrevido, en el 69 de la avenida Foch, construido el año siguiente por el mismo arquitecto.
Aquí retoma la misma estructura muy parecida, con la diferencia que la puerta es más grande, hecha para dejar pasar un carruaje, con las herrerías más rebuscadas. Sin embargo, tiene la misma escultura en forma de ceja sobre la puerta, con dos aberturas en alas de mariposas sobre la misma. Todo decorado con ramas de pino y piñas.  

mardi 3 janvier 2012

Ferronneries aux boutons de pavots: Nachbaur?

Ecrire les billets sur Flap et les Nachbaur, m'a permis de revoir ces garde-corps qui me plaisent tout particulièrement. Il s'agit d'un motif en bouton de pavot, au milieu de belles arabesques en coup de fouet, parfois unique, d'autres répété.
J'ai découvert ce motif pour la première fois lors de la visite de Nogent dont j'ai parlé hier. Je ne sais si c'est moi qui ai mal compris, si c'est une plaisanterie de ma mémoire, mais il me semble bien que la guide-conférencière l'avait attribué aux Nachbaur. Cependant, je n'ai rien trouvé dans mes recherches en ce sens. C'est un fait qu'il a été réalisé en série, qu'on le retrouve ailleurs qu'à Nogent, mais il est extrêmement présent dans cette ville, sur toute sorte de construction de la même époque. Je le trouve délicat, élégant et cela me plairait bien qu'il soit l'oeuvre d'artistes tels que ces architectes.

                                                               Nogent-sur-Marne
Nachbaur père et fils  
5, rue Lemancel




Angle Grande Rue Charles de Gaulle et rue du Jeu de Paume






3 et 5 rue José Dupuis






Geordes Damotte
Angle rue Bauÿn-Belvaux et rue François Rolland


11, rue Bauÿn de Perreuse, Nachbaur?



Paris 12è
Jean Falp
17 avenue du Bel Air




2 rue Dorian




Paris 3è
Gustave Goy
41 rue Beaubourg






et à Nancy
16 rue St Fiacre
sur un immeuble qui ne le met vraiment pas en valeur!





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 Escribir sobre los arquitectos Flap y Nachbau me ha permitido volver a ver estas barandillas que me gustan tanto. Se trata de un motivo de capullo de amapola, en medio de bellas arabescas en “coup de fouet”, a veces único y otras repetido.
Descubrí este motivo por primera vez durante la visita de Nogent de la cual hablé ayer. No sé si soy yo que entendí mal, si es una broma de mi memoria, pero me parece que la guía dijo que era de los Nachbaur. Sin embargo, no he encontrado nada al respecto en mis investigaciones. Es un hecho que fue realizado en serie, que se le encuentra en otros lugares que Nogent, aunque si está muy presente en esta ciudad, en muchas construcciones de la misma época; Me parece un diseño delicado, elegante y me encantaría que fuese obra de artista tales como estos arquitectos.