Pour bien débuter 2012, je vous emmène faire une plaisante petite promenade dans le 12è, en suivant la piste d'un architecte peu connu: Jean Falp. C'est encore une fois grâce au blog du "Mateur de Nouilles", que je l'ai connu. Ce qui m'a valu une agréable balade un après-midi d'automne ensoleillé, il y un peu plus d'un an, à la recherche des adresses notées sur le site.
La porte d'entrée est surmontée par une petite scène un peu mièvre et romantique, d'un couple échangeant un baiser
Des visages de femmes aux longs cheveux, caractéristiques de Falp
Des représentations assez maladroites d'animaux et d'oiseaux fantastiques ou grimaçants
En 1905, au coin de la rue de Picpus, aujourd'hui 2 rue de Dorian, il récidive avec un immeuble dont l'angle forme une étrange et massive tour crénelée
C'est probablement le même sculpteur qui réalise les figures féminines de cet édifice, aussi maladroites et disgracieuses
A la même époque, il construit un immeuble au 17 avenue du Bel Air. Cette fois-ci, le nom de sculpteur est pour la première fois associé à celui de l'architecte. A mon sens, soit il a affiné considérablement son style, soit il ne s'agit pas du même artiste que pour les deux édifices précédents. Ici, les mêmes motifs, mais beaucoup mieux réalisés, les visages ne sont plus anguleux, mais rebondis, bien plus finement sculptés. Il s'agit de C. ou G. Ardouin.
La porte est somptueuse. En forme de fer à cheval, elle est ornée par une charmante scène d'une mère qu'embrasse un enfant, suivie par un motif en miroir, de plusieurs visages enfantins.
Ces beaux visages se retrouvent également en d'autres points de la façade, avec de charmantes représentations malicieuses de souris et de chats, ainsi que d'un drôle de papillon.
Et cette même année 1905, au numéro 25, les deux associés collaborent dans cet autre immeuble, plus simple, mais dont les sculptures sont toujours aussi bien réalisées et gracieuses.
Et il est fort probable que ce soit le même sculpteur qui a travaillé sur les façades des immeubles datant de 1909, aux 4 et 6 rue Dorian, la même de l'immeuble d'angle à la tour crénelée.
Le style de cet architecte se caractérise par des sculptures essentiellement féminines, au visage un peu poupin et à la longue chevelure, émergeant souvent au milieu d'un feuillage, avec de temps en temps des clins d'oeil plein d'humour avec des représentation d'animaux facétieux. Pour se faire, il s'est associé à plusieurs reprises au sculpteur G.Ardouin dont la signature accompagne la sienne sur les immeubles de l'avenue du Bel-Air. Je ne suis pas certaine que ce soit le même qui ait réalisé les sculptures des immeubles aux premières adresses, dont je trouve la facture moins aboutie, plus anguleuse et plate, même si les mêmes thèmes caractéristiques du style Falp y sont déjà bien représentés.
Sa première réalisation marquant ce style, date de 1903 et se trouve au 41 avenue de Saint Mandé.La porte d'entrée est surmontée par une petite scène un peu mièvre et romantique, d'un couple échangeant un baiser
Des visages de femmes aux longs cheveux, caractéristiques de Falp
Des représentations assez maladroites d'animaux et d'oiseaux fantastiques ou grimaçants
En 1905, au coin de la rue de Picpus, aujourd'hui 2 rue de Dorian, il récidive avec un immeuble dont l'angle forme une étrange et massive tour crénelée
C'est probablement le même sculpteur qui réalise les figures féminines de cet édifice, aussi maladroites et disgracieuses
A la même époque, il construit un immeuble au 17 avenue du Bel Air. Cette fois-ci, le nom de sculpteur est pour la première fois associé à celui de l'architecte. A mon sens, soit il a affiné considérablement son style, soit il ne s'agit pas du même artiste que pour les deux édifices précédents. Ici, les mêmes motifs, mais beaucoup mieux réalisés, les visages ne sont plus anguleux, mais rebondis, bien plus finement sculptés. Il s'agit de C. ou G. Ardouin.
La porte est somptueuse. En forme de fer à cheval, elle est ornée par une charmante scène d'une mère qu'embrasse un enfant, suivie par un motif en miroir, de plusieurs visages enfantins.
Ces beaux visages se retrouvent également en d'autres points de la façade, avec de charmantes représentations malicieuses de souris et de chats, ainsi que d'un drôle de papillon.
Et cette même année 1905, au numéro 25, les deux associés collaborent dans cet autre immeuble, plus simple, mais dont les sculptures sont toujours aussi bien réalisées et gracieuses.
Et il est fort probable que ce soit le même sculpteur qui a travaillé sur les façades des immeubles datant de 1909, aux 4 et 6 rue Dorian, la même de l'immeuble d'angle à la tour crénelée.
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Para empezar bien este 2012 los llevo hacer un pequeño paseo placentero en el 12è, siguiendo los pasos de un arquitecto poco conocido: Jean Falp. Nuevamente, es gracias al blog del “Mateur de Nouilles” que lo conocí. Lo que me dio la oportunidad de una agradable caminata una tarde de otoño soleada, hace más de un año, a la búsqueda de la direcciones tomadas del sitio.
El estilo de este arquitecto se caracteriza por esculturas esencialmente femeninas, con caras un poco regordetas y larga cabellera, saliendo a menudo de entre hojas, con de vez en cuando representaciones de animales llenas de humor.
En varias ocasiones se asoció al escultor G. Ardouin cuya firma aparece junto a la suya en los edificios de la avenida Bel-Air. No estoy segura que sea el mismo que haya realizado las esculturas de los primeros inmuebles, ya que en estos el trabajo es más tosco y con poco relieve, aunque los temas sean los mismos característicos de Falp.
Su primera realización que punta este estilo, fechada de 1903, se encuentra en el 41 avenida de Saint Mandé. Sobre la puerta de entrada hay una escena un poco cándida y romántica de una pareja besándose, en la fachada varios rostros de mujeres con larga cabellera, características de Falp y representaciones bastante burdas de animales y de pajarracos.
En 1905, en la esquina de la calle de Picpus, hoy 2 rue de Dorian, vuelve a las andanzas con un edifico con un extraña y masiva torre en el angulo.
Es probablemente el mismo escultor que ha hecho las figuras femeninas de este edificio tan mal hechas y poco agraciadas.
El mismo año, construye otro edificio en el 17 de la avenida de Bel-Air. Esta vez, el nombre del escultor es por primera vez asociado al del arquitecto. A mi manera de ver, o afinó su estilo o no se trata del mismo artista que para los dos inmuebles precedentes. Aquí tenemos los mismos motivos, pero mucho mejor realizados, los rostros no son tan angulosos, sino más redondos, más finamente esculpido. Se trata de C. o G. Ardouin. La puerta es suntuosa. En forma de herradura, estâ decorada por una preciosa escena de una madre que abraza un niño, seguida por un motivo como en espejo, de varios rostros infantiles. Estos bellos rostros se encuentran también en otros puntos de la fachada, junto a encantadoras representaciones maliciosas de ratitas y gatos, así como una extraña mariposa. En este año 1905, el número 25, los dos asociados colaboran en otro edificio más sencillo, pero donde las esculturas son bien igualmente bien realizadas y gráciles.
Es muy probable que sea el mismo escultor quien trabajo en las fachadas de los inmuebles fechados de 1909 en los números 4 y 6 de la rue Dorian, la misma que el edificio esquinero con la torre.
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