vendredi 27 juillet 2012

Paseo à Le Perreux-sur-Marne, Nachbaur et fils et autres

Mercredi dernier, sous un soleil de plomb (enfin), je suis repartie sur les traces de l'Art Nouveau à Le Perreux-sur-Marne. J'avais une ou deux adresses glanées sur internet et pour le reste, je me suis laissée guider par mon intuition ou le hasard.
Ma première rencontre a été, à la fois, avec les Nachbaur et Gentil & Bourdet. Ce sont du reste les céramiques de ces derniers (que maintenant j'arrive plutôt bien à identifier), qui ont attiré mon regard. Ce n'est qu'après un  moment que j'ai découvert dans un coin de la façade, la plaque avec le nom des Nachbaur. Son style est tout à fait caractéristique des plaques avec nom d'architectes de ces céramistes et fort éloigné des plaques colorées qui ornent grand nombre de leurs oeuvres.
Cette villa, au n°46 boulevard Gabriel Péri (mais qui devait avoir le n°44 lors de sa construction, comme l'attestent les plaques sur les poteaux, de chaque côté de la grille), porte le nom de "Pourquoi pas?". Le même que celui de la goélette du commandant Charcot. Sur la façade un immense goéland semble voler au-dessus de bandes verticales en céramiques et donne du mouvement à cet ensemble architectural plutôt rigide. Nous sommes loin de la souplesse et les volutes de l'Art Nouveau. Aucune référence concernant la date de sa construction, mais je pencherai pour une oeuvre tardive des Nachbaur, notamment par le fait que Gentil & Bourdet ne commencent leur production qu'en 1901. Sur le blog de ces derniers, deux photos, dont celle d'une carte postale ancienne.







Presqu'en face, au n°47 de la même rue, une superbe villa, qui me fait penser aux constructions des Nachbaur que j'avais pu voir à Nogent, toute proche. Mais, aucune plaque apparente pour en indiquer l'architecte et pas une seule référence sur Internet.
Très belle construction, en meulière, avec de belles arcades blanches, au-dessus des fenêtres, reprenant la forme d'un oiseau ou d'une encornure de bélier stylisés. Elles encadrent des arrondis faits de briques vernissées dans les tons vert et eau.
Les balustrades des balcons sont ornées du motif en fleurs de pavot que j'aime tant. Il est extrêmement présent aussi bien à Le Perreux, qu'à Nogent et je pense de plus en plus, qu'il est l'oeuvre des Nachbaur.
Une barrière et un portail en bois verts, protègent l'ensemble.







Sur les bords de Marne, au n°25, quai de Champagne, une petite villa toute blanche, rectiligne, mais ornée de belles céramiques, a attiré mon attention. Elle est inscrite sur la liste du Patrimoine Culturel de la ville, mais il n'existe aucune référence sur l'architecte qui en est l'auteur.









Je termine cette promenade, par une magnifique villa, non loin du RER et dont les architectes sont les Nachbaur. Elle est située à l'angle des rues Charles Ollier où elle a le n°16 et de Metz où elle est au n°51.





Une plaque céramique indique sont nom: "Villa Jacques".


Un superbe portail et une grille bleus aux belles volutes en 'coup de fouet', la protège de la rue.





La façade en meulière est éclairée par des ouvertures entourées de motifs blancs, qui courent également sous la toiture. Les balcons sont ornés des fleurs de pavots et des briques rouges jouent avec le tout. Quelques touches faites de céramiques bleues turquoises ponctuent l'ensemble. Deux visages de femmes encadrent les côtés de la fenêtre arrondie du balcon du premier étage.
Je viens de découvrir, grâce à Arnaud, mon voisin de blog, que la villa est à vendre!




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El miércoles pasado, bajo un sol abrasador (por fin), me fui siguiendo las huellas del Art Nouveau de Le Perreux-sur-Marne. Tenía uno o dos direcciones de la Internet y para el resto, me dejé guiar por mi intuición o el azar. 
Mi primer encuentro fue al mismo tiempo, con Nachbaur y Gentil y Bourdet. De hecho, fueron las cerámicas de estos últimos (que ahora puedo identificar muy bien), que me llamaron la atención.  No sue sólo después de un tiempo que descubrí en un rincón de la fachada, la placa con el nombre de Nachbaur. Su estilo es muy característico de las placas con los nombres de arquitectos de los ceramistas G&B y muy alejadas de las placas de colores que adornan muchas de las obras de los Nachbaur. 
Esta mansión está ubicada en el n º 46 boulevard Gabriel Peri (pero en N º 44 durante su construcción, como se evidencia por las placas en los postes a ambos lados de la rejilla), se llama "Pourquoi pas?". Al igual que la goleta del comandante Charcot. En la fachada de una gaviota grande parece volar por encima de las tiras verticales de cerámica y da movimiento a esta arquitectura bastante rígida. Estamos lejos de la flexibilidad y las olas del Art Nouveau. No hay ninguna referencia a la fecha de su construcción, pero me parece que podría ser una obra tardía de Nachbaur, idea que apoyo en el hecho que Gentil y Bourdet no comenzaron su producción hasta 1901. En su blog, solo hay dos fotos del edificio, incluyando una postal antigua.
Casi enfrente, en el número 47 en la misma calle, una hermosa villa, que me recuerda a los edificios Nachbaur que había visto en Nogent , en las proximidades. Sin embargo, sin placa evidente para indicar que fuesen los arquitectos y ni una sola referencia en Internet. 
Es un edificio muy bonito, de piedra “meulière”, con hermosos arcos blancos sobre las ventanas, en la forma de un pájaro o de cuernos de carnero estilizados , realzados por ladrillos en tonos de verde y agua. 
Las balaustradas de los balcones se adornan con el patrón de botones de amapola que tanto me gusta. Son muy numerosos tanto en Le Perreux que en Nogent y creo que cada vez más, que son obras de los Nachbaur. 
Una valla y una puerta de madera verde, protegen la bella casa.
En las orillas del Marne, en el N º 25, quai de Champagne , me llamó la atención una pequeña villa perfectamente blanca, rectilínea, pero con hermosas cerámicas,. Es reconocida como parte Patrimonio Cultural de la ciudad, pero no hay ninguna referencia al arquitecto.
Termino este recorrido, por una espléndida villa, cerca del RER de los arquitectos Nachbaur. Se encuentra ubicado en la esquina de la rue Charles Ollier, donde tiene el N º 16 y la rue de Metz, donde tiene el número 51 .
Se llama "Villa Jacques" como lo indica una placa de cerámica.
Un hermoso portal azul con motivos en “coup de fouet”, con una bella reja, la protegen de la calle.
La fachada está iluminada por las aberturas de piedra “meulière” rodeado por los patrones blancos, que están también bajo el mismo techo. Los balcones están adornados por las famosas barandas con flores de amapolas que tando gusto y con ladrillos rojos . Algunos toques de colores hechos de azulejos de color azul turquesa salpican la fachada. Dos rostros de la mujeres enmarcan los costados de la ventana del balcón del primer piso.
Acabo de descubrir, gracias a mi vecino de blog, que la casa està en venta!

samedi 14 juillet 2012

Gare d'Epinay-sur-Seine, architecte M. Ligny, ingénieur : M. Aumont; 1907

Décidément ma passion est contagieuse!
Je n'y étais pas mais c'est comme si j'y avais été.
Recevoir ces photos a été un cadeau empli de sensibilité et une belle surprise qui m'ont touchée.
C'est une jolie gare, bien conservée, où le bleu turquoise domine, avec de ravissantes céramiques, qui ressemble plus à une belle villa 1900, qu'à une station ferroviaire. Elle mélange différents matériaux, comme la caillasse de Montmorency et la meulière, la brique rouge et blanche, des briques émaillées, la pierre de taille, le métal, des frises fleuries et des cabochons en céramique  J'ai fait quelques recherches sur le net, trouvé une petite référence à une revue  ainsi que la mention du nom de l'architecte et de l'ingénieur auteurs de ce petit bijou actuellement sur la ligne du RER, mais à l'origine sur la ligne des Grésillons des Chemins de Fer du Nord. 
Pour cette référence et bien d'autres, je vais devoir prendre le temps d'aller à la bibliothèque de la Cité de l'Architecture. Bientôt, peut-être, à sa réouverture en septembre.




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Definitivamente, mi pasión es contagiosa! 
No estaba allí, pero es como si lo hubiera estado. 
Recibir estas fotos fue un regalo lleno de sensibilidad y una agradable sorpresa que me han emocionado. 
Es una bella estación de ferrocarril muy bien conservada,  con pequeños toques azul turquesa,   hermosas cerámicas y se aparenta mucho más a una villa de 1900, que a una estación  de ferrocarril .

Esta construida con una mezcla de diferentes materiales, tales como gravas de Montmorency y piedra meulière, ladrillos rojos y blancos, esmaltados, piedra tallada, metal, frisos florales y cabujones de cerámica.

Hice algunas investigaciones en la red, encontré una pequeña referencia a una revista y el nombre del arquitecto e ingeniero autores de esta pequeña joya ahora sobre la linea del RER C, pero originalmente sobre la linea Grésillons, de los Ferrocarriles del Norte.
Para ver esta referencia y muchas más, voy a tener que tomarme el tiempo de ir a la biblioteca de la Ciudad de la Arquitectura. Tal vez, muy pronto, cuando vuelva a abrir, en setiembre.

lundi 9 juillet 2012

Porte (25) Immeuble Braque, 42, rue Champlain, Le Havre, architecte William Cargill , 1904

Ce week-end, petit paseo en Normandie. Un climat ingrat mais une belle surprise, juste en front de mer. Jusqu'à ce jour, l'évocation du Havre, au niveau architecture, me ramenait à Gustave Perret et à sa reconstruction audacieuse et réussie, bien que fort rectiligne. Et pourtant, la consultation sur Internet m'a permis de constater qu'ici aussi une surprise Art Nouveau m'attendait.
Rescapé des bombardements, comme quelques autres édifices qui parsèment la ville et le bord de mer, cet immeuble construit à la demande du Charles Braque, le père du peintre cubiste Georges Braque, ne peut que séduire les passionnés d'Art Nouveau.
Seule oeuvre de ce style de l'architecte havrais William Gargill, auteur d'autres constructions dans la ville, notamment rue Jean-Baptiste Eyrés, bien plus classiques. Ce sont la superbe porte d'entrée et les ferronneries des fenêtres qui donnent son caractère Art Nouveau à l'ensemble, pour le reste bien rectiligne. 
La porte rappelle à tout connaisseur d'Art Nouveau, même peu averti, celle du Castel Béranger de Guimard, dont elle est une copie à plus grand échelle. Quant aux ferronneries de la même porte, elles me font penser à celles du portail de la Villa Berthe (ou Hublottière) du Vésinet, dont Guimard est également l'auteur. 





Entrée immeuble Braque - Le Havre


Entrée Castel Béranger - Guinard


Grille villa Berthe, Le Vésinet - Guimard

Si la ressemblance avec l'entrée du Castel Béranger est évidente et souvent mentionnée dans les articles au sujet de cet immeuble, les ferronneries des gardes-fou des fenêtres ne m'étaient pas inconnues. Effectivement, consultation faite, elles ressemblent beaucoup à celles de l'immeuble de Falp, au 41 avenue de Saint Mandé, dans le 12è.



Immeuble Braque - Le Havre



Falp - 41, avenue de Saint Mandé, Paris 12

En dehors de ces détails Art Nouveau, l'immeuble présente une façade plutôt rectiligne mais néanmoins intéressante avec un cadre en brique rouge qui délimite l'ensemble des fenêtres aux rambardes rectilignes, de celles aux lignes courbes et décors végétaux. A chaque angle, au sommet de ce cadre, se trouve une petite touche céramique composé de 3 petites fleurs. Une double frise aux motifs carrés et triangulaires qui forment une ligne en zig-zag et au-dessus aux motifs ronds, court le long de la toiture.



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Este fin de semana, un pequeño paseo en Normandía. Un clima ingrato, pero una agradable sorpresa, a la orilla del mar. Hasta la fecha, la evocación de Le Havre, en cuestión de arquitectura, me hacia pensar en Gustave Perret y su reconstrucción audaz y exitosa, aunque muy rectilínea. Sin embargo, una pequeña consulta por Internet me hizo descubrir que me esperaba una sorpresa Art Nouveau.

Sobreviviente del bombardeo, como algunos pocos edificios que se encuentran de cuando en cuando por la ciudad, este edificio fue construido a petición de Charles Braque, el padre del pintor cubista Georges Braque y llama la atención de los aficionados al Art Nouveau.

Única obra de este estilo del arquitecto William Garguill autor de otros edificios en la ciudad (como en la rue Jean-Baptiste Eyrés) de Le Havre, pero muchos màs convencionales. La preciosa puerta de entrada y las herrerías de las ventanas son los elementos que dan el carácter Art Nouveau a la construcción por lo demás bastante rectilínea.

El diseño de la puerta le serà familiar a todo conocedor del Art Nouveau, puesto que se trata de una copia evidente de la entrada del Castel Béranger de Guimard. En cuanto a las herrerías de la misma puerta me recuerdan a las del portal de la Villa Berthe (o Hublottière) del Vésinet, cuyo arquitecto es también Guimard.
Si el parecido con la entrada de Castel Béranger es evidente y, a menudo mencionado en artículos acerca de este edificio, las barandas de hierro de las ventanas no eran desconocidas para mí. Hice la consulta y pude constatar que se parecen mucho a las del edificio Falp en el 41, avenue de Saint-Mandé, en el 12o de Paris.

Aparte estos detalles Art Nouveau, el edificio tiene una fachada bastante sencillo, aunque interesante, con un marco de ladrillos rojos que define la zona de las ventanas con rejas de lineas restas y la separa de la de las lineas curva. En cada esquina, en la parte superior de este marco, hay 3 flores pequeñas de cerámica. A lo largo del techo, corre un doble friso de formas cuadradas y triangulares que forman un zig-zag.

lundi 2 juillet 2012

Fenêtre (2) Quartier Saint Gilles, 40 rue de Roumanie, arch.: Paul Vizzavona 1905, Bruxelles

Un an déjà que je suis allée à Bruxelles. Un court séjour où je suis passée d'enchantement en enchantement. J'ai, bien sûr, photographié quelques édifices célèbres (et il m'en reste quelques uns à publier ici), mais aussi des constructions aux beaux détails Art Nouveau. C'est le cas de cette fenêtre d'un petit immeuble en briques, aux lignes plutôt rectilignes adoucies par les ouvertures courbes et les délicates volutes des rambardes. A mi-chemin entre Art Nouveau et Art Déco.
J'ignorais tout de son architecte, découvert grâce aux données qu'un voisin de blog de Barcelona m'a gentiment transmises. Paul Vizzavona, comme son nom ne l'indique pas, était un français installé en Belgique. Il a été élève de Victor Horta, mais son style me semble plus proche de celui de Paul Hankar. 



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Un año ya que fui a Bruselas. Durante esa estadía pasé encantada. Fotografié, claro está, los edificios famosos (por cierto, me quedan varios por publicar aquí), pero también algunas construcciones con bellos detalles Art Nouveau. Es el caso de esta ventana de un pequeño edificio de ladrillos, con lineas rectilíneas sosegadas por las curvas de las aperturas y las delicadas lineas de la barandilla. A medio camino entre Art Nouveau y Art Déco.

 No sabia nada sobre su arquitecto, descubierto gracias a los datos que un vecino de blog de Barcelona me ha comunicado muy amablemente. Pablo Vizzanova, como su nombre no lo indica, era francés y llegó a residir en Bélgica. Fue alumno de Victor Horta, pero su estilo me parece más cercano al de Paul hankar.  


dimanche 1 juillet 2012

Parapharmacie de la Gare à Asnières-sur-Seine, rue de Normandie

Juste en face de la gare, en plein centre ville: une rescapée d'un passé pas si lointain que ça. Abandonnée ou en rénovation?
Je l'ai découverte tout à fait par hasard, élégant fantôme aux belles boiseries, aux affiches "Art Nouveau" délavées par les ans.
Les derniers propriétaires ont eu le bon goût de choisir des caractères typographiques "Art Nouveau" sur les bandeaux qui courent tout le long en haut de la vitrine.
Internet ne donne aucune information sur la date de la création, ni sur l'auteur des boiseries. Je vous livre donc, telle quelle cette pauvre relique de la "Belle Epoque", loin des belles pharmacies modernistes parfaitement conservées en état de Barcelona, comme celle que j'ai publiée il y a peu. A moins que ... croisons les doigts, une restauration réussie nous surprenne!

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Juste enfrente de la estación de tren, en pleno centro: una sobreviviente de un pasado no tan lejano. Abandonada o en renovación?
La descubrí por mera casualidad, elegante fantasma con bellos artesonados y afiches "Art Nouveau" deslavadas por los años. 
Los últimos dueños tuvieron el buen gusto de escoger una tipografía "Art Nouveau" para las bandas que corren a lo alto de la vitrina. 
Internet no da información alguna en cuanto a la fecha de su creación, ni de quien fuera el autor del artesonado. Les entrego entonces, tal cual, esta pobre reliquia de la "Belle Epoque", lejos de las hermosas farmacias modernistas perfectamente conservadas en Barcelona, como la que publiqué hace poco. Al menos que ... crucemos los dedos, una restauración exitosa nos sorprenda!