Certes, le week-end dernier n'a pas été le plus beau de cet été question climat, mais pour moi, il restera un merveilleux souvenir par bien des aspects.
C'est sous un ciel gris et un vent fougueux, que nous sommes partis, avec mon ami et complice, à la découverte des œuvres de Guimard dans le Calvados. Cela faisait longtemps que je rêvais d'y aller. Nous avons pris la promenade le long du bord de mer et rapidement, La Bluette est apparue, superbe face au large. Parfaitement restaurée et mise en valeur, après des années d'abandon. Le contraste entre le gris des murs et le bleu du bois peint font que la villa se détache de ses voisines. Intéressant mélange de maison normande et d'Art Nouveau, propre aux première œuvres de l'architecte.
Construite pour l'avocat parisien Prosper Grivellé, le style Guimard y est bien présent, avec des rappels aux villas qu'il a construit à la même époque (dans le 16è, ou encore, plus tardivement, comme au Chalet Blanc à Sceaux), tout en gardant des caractéristiques propres à cet ouvrage. Notamment, l'utilisation de matériaux provenant de la mer comme des galets ou des coquillages et le bois courbé, qui donne des formes moins souples que le fer forgé, mais parfaitement adaptées à l'environnement marin.
C'est sous un ciel gris et un vent fougueux, que nous sommes partis, avec mon ami et complice, à la découverte des œuvres de Guimard dans le Calvados. Cela faisait longtemps que je rêvais d'y aller. Nous avons pris la promenade le long du bord de mer et rapidement, La Bluette est apparue, superbe face au large. Parfaitement restaurée et mise en valeur, après des années d'abandon. Le contraste entre le gris des murs et le bleu du bois peint font que la villa se détache de ses voisines. Intéressant mélange de maison normande et d'Art Nouveau, propre aux première œuvres de l'architecte.
Construite pour l'avocat parisien Prosper Grivellé, le style Guimard y est bien présent, avec des rappels aux villas qu'il a construit à la même époque (dans le 16è, ou encore, plus tardivement, comme au Chalet Blanc à Sceaux), tout en gardant des caractéristiques propres à cet ouvrage. Notamment, l'utilisation de matériaux provenant de la mer comme des galets ou des coquillages et le bois courbé, qui donne des formes moins souples que le fer forgé, mais parfaitement adaptées à l'environnement marin.
Le portail est encadré par deux pitons en béton, que l'on retrouve dans nombre de constructions de l'architecte, avec deux belles courbes dans lesquelles se détachaient à l'origine des plaques en lave émaillée (la même des stations de métro parisiennes). L'une a disparue, qui portait le nom de l'architecte et sur l'autre, se devine à peine , le nom de La Bluette.
Sur le toit de la villa, se détache une décoration faîtière (dont j'ai du mal à reconnaître le matériau) qui pourrait correspondre à une terrasse et n'est pas sans me rappeler l'ornementation métallique de la terrasse faîtière de la villa Berthe au Vésinet.
Sur le côté, un garage à bateau surmonté d'une chambre a été rajouté en 1925. C'est sur la travée entre les deux ouvertures que l'architecte a apposée sa signature, comme cela est visible sur cette photo ancienne, consultable ICI. Elle ne l'est plus aujourd’hui, probablement presque effacée par el vent et les embruns.
La maison a en fait deux façades, une côté mer et l'autre côté rue du Pré de l'Isle, non loin de La Sapinière. Sur les deux façades, un jeu d'ouvertures similaires au rez-de-chaussé, en arc de cercle et mélange de taille.
Le portail d'entrée côté rue me paraît plus intéressant que celui côté mer, avec ces deux portes en bois et le nom de La Bluette gravé au-dessus de l'une d'elles.
Non loin de là, une autre villa, qui aurait été en partie détruite par un bombardement en 1944, avait été construite à la même époque à la demande d'un parisien nommé M. Barthélémy. Elle a perdu le grand balcon d'angle (comme nous pouvons le voir sur cette carte postale provenant de ce site) mais reste bien conservée. Je peux juste déplorer que la peinture marron du coiffeur n'ait pas été reprise sur les autres ouvertures, car elle dénote sur cet ensemble blanc.
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Por
cierto, el fin de semana pasado, no fue uno de los más cálidos y
bellos de este verano, pero quedará como un maravilloso recuerdo en
mi memoria.
Bajo
un cielo gris y arrebatado por el viento, parti con mi amigo y
cómplice, al descubrimiento de las obras de Guimard en el Calvados.
Hacia tiempo que soñaba con ir. Tomamos el paseo a la orilla del mar
y rápidamente nos apareció La Bluette, hermosa frente al mar. Bien
restaurada y puesta en valor después de años de abandono. El
contraste entre el gris de las paredes y el azul de la madera pintada
hace que se vea de lejos. Mezcla interesante de casa normanda y de
Art Nouveau, propria de las primeras obras del arquitecto.
Construida
para el abogado parisino Prosper Grivellé, el estilo Guimard es
visible con recuerdos a las villas que construyô en la misma época
(en el 16è o más tardíamente, como el Chalet Blanc en Sceaux),
conservando características propias de esta obra. Esencialmente, la
utilización de materiales provenientes del mar como piedras y
conchas marinas y la madera torneada, que da formas menos sueltas que
las herrerías, pero perfectamente adaptadas al ambiente marino.
El
portón se destaca entre dos postes de hormigón, de formas
redondeas, que se encuentran en numerosas obras del arquitecto, como
apoyados sobre dos bellas curvas en las cuales se destacaban placas
de lava esmalta (la misma que la de las estaciones de metro de
París). Una ha desaparecido, que llevaba el nombre del arquitecto y
en la otra se adivina, a duras penas, el nombre de La Bluette.
Sobre
el techo de la vivienda, destaca una decoración (de la cual no he
logrado acertar el material) que podría corresponder a una terraza,
como en la villa Berthe del Vésinet, con herrerías de formas
parecidas.
A
un lado, un garaje para barcos con una habitación arriba fue añadido
en 1925. Es ahí que se ve la firma del arquitecto en una postal antigua. Actualmente, parece haber sido borrada por los vientos
marinos.
La
casa tiene dos fachadas, una del lado del mar y la otra de la misma
calle del Pré de l'Isle, donde se encuentra La Sapinière. En las
dos fachadas se ve un juego similar de aperturas en arco de circulo y
tallas diferentes. El portón de la entrada de la calle me parece más
interesante que el del lado del mar, con sus dos puertas de madera y
el nombre de La Bluette grabado encima de una de ellas.
No
lejos de ahí, otra villa, que habría sido en parte destruida por un
bombardeo de 1944, fue construida en la misma época, a pedido de un
parisino llamado M. Barthélémy. Ha perdido su gran balcón de
esquina (que se puede ver en la postal que encontré en este sitio)
pero queda bien conservada por lo demás. Solo puedo decir que es una
lástima que la pintura café de la puerta de la peluquería no haya
sido retomada en el resto de la construcción.
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