De retour d'un séjour magique à Barcelona. Je ne pensais pas qu'un jour cela m'arriverait, mais j'ai eu une "overdose" de Modernisme! Aussi bien, la première fois, j'étais émerveillée par chaque découverte, cette fois-ci, je suis devenue plus sélective. Il faut dire que, de toutes les villes "Art Nouveau" que je connais, c'est la première où j'en vois autant et aussi beau. Je ne suis probablement pas tout à fait objective, puisque Barcelona est vraiment une ville chère à mon coeur et l'origine de ma passion.
Lors de ce séjour, j'ai vécu des moments extrêmement émouvants, le plus fort ayant été de pouvoir revenir dans l'appartement de mon enfance. Il y a eu aussi le son et lumière à la Casa Batlló de Gaudi et le concert de Diego El Cigala au Palau de la Música. Sans parler de multiples "flash back", tout comme lors de ma dernière visite.
Je n'avais pas de programme précis, mais je savais que j'allais voir la Casa Tosquella, dont j'ai parlé ici-même du grave état d'abandon dans lequel elle est, malgré le fait qu'elle soit classée.
Située non loin du Parc Guëll, que j'ai très rapidement fui bien que j'y sois allée dès l'heure d'ouverture, écœurée par les hordes de touristes qui y sévissent quotidiennement. J'ai eu, tout comme la dernière fois, le sentiment qu'ils me "volent" le parc de mon enfance. J'ai donc préféré continuer à pied vers le quartier du Putxet, le long de la grande voie "Ronda del General Mitre", qui passe juste devant la maison et qui en a fait disparaître une partie du jardin.
Je l'ai reconnue de loin, même si le côté de la grande avenue est caché par un mur sale et par la végétation; ce qui n'invite pas à aller au-delà et la découvrir. Pourtant s'en approcher en vaut réellement la peine.
Il s'agit d'une villa d'été, construite en 1889 par le maître d'oeuvre Juan Caballé, pour Antoni Tosquella, lui-même architecte. Elle a été ensuite remodelée dans le style moderniste, en 1906, par l'architecte Eduard M. Balcells, un proche de Lluis Domenech i Montaner dont il était ami du fils, Pedro. C'est exactement à la même période de la construction de la casa Batlló de Gaudi et sans connaître cette coïncidence de dates, j'y ai immédiatement vu une influence de celle-ci sur la toiture du porche d'entrée. Gaudi, à la casa Batlló a voulu y représenter les écailles de l'échine du dragon de la légende San Jordi. Il ne s'agit peut-être que juste une coïncidence de matériaux de l'époque, des tuiles vernissées, mais cela reste troublant.
Cette magnifique villa est en train de se délabrer de plus en plus et ce, depuis des années. Si rien n'est fait rapidement, cela coûtera encore plus cher à remettre en état.
Lors de ce séjour, j'ai vécu des moments extrêmement émouvants, le plus fort ayant été de pouvoir revenir dans l'appartement de mon enfance. Il y a eu aussi le son et lumière à la Casa Batlló de Gaudi et le concert de Diego El Cigala au Palau de la Música. Sans parler de multiples "flash back", tout comme lors de ma dernière visite.
Je n'avais pas de programme précis, mais je savais que j'allais voir la Casa Tosquella, dont j'ai parlé ici-même du grave état d'abandon dans lequel elle est, malgré le fait qu'elle soit classée.
Située non loin du Parc Guëll, que j'ai très rapidement fui bien que j'y sois allée dès l'heure d'ouverture, écœurée par les hordes de touristes qui y sévissent quotidiennement. J'ai eu, tout comme la dernière fois, le sentiment qu'ils me "volent" le parc de mon enfance. J'ai donc préféré continuer à pied vers le quartier du Putxet, le long de la grande voie "Ronda del General Mitre", qui passe juste devant la maison et qui en a fait disparaître une partie du jardin.
Je l'ai reconnue de loin, même si le côté de la grande avenue est caché par un mur sale et par la végétation; ce qui n'invite pas à aller au-delà et la découvrir. Pourtant s'en approcher en vaut réellement la peine.
Il s'agit d'une villa d'été, construite en 1889 par le maître d'oeuvre Juan Caballé, pour Antoni Tosquella, lui-même architecte. Elle a été ensuite remodelée dans le style moderniste, en 1906, par l'architecte Eduard M. Balcells, un proche de Lluis Domenech i Montaner dont il était ami du fils, Pedro. C'est exactement à la même période de la construction de la casa Batlló de Gaudi et sans connaître cette coïncidence de dates, j'y ai immédiatement vu une influence de celle-ci sur la toiture du porche d'entrée. Gaudi, à la casa Batlló a voulu y représenter les écailles de l'échine du dragon de la légende San Jordi. Il ne s'agit peut-être que juste une coïncidence de matériaux de l'époque, des tuiles vernissées, mais cela reste troublant.
La première chose que j'ai découvert, c'est la magnifique portail et les grilles en fer forgé, qui se trouvent du côté du carrer de Vallirana. Malheureusement, en extrêmement mauvais état, tout rouillés, parfois engloutis par la végétation, ils n'en restent pas moins magnifiques.
Ferronneries qui se poursuivent sur les fenêtres et les ouvertures de soupiraux du carrer Ballester. Cette façade de l'édifice reflète des influences mauresques, comme bien d'immeubles modernistes de la ville. Dominée par une tourelle, elle est rythmée par cinq ouvertures, de dimensions et styles différents, fermées par des persiennes joliment décorées et ornée de très beaux sgraffites délavés et ternis par le temps.
Ce qui est visible de la façade côté Ronda del General Mistre est tout aussi magnifique. Elle est éclairée par de belles fenêtres (dont une malheureusement, partiellement murée) aux superbes vitraux, à arcs outrepassés, elles aussi d'inspiration mauresque.
Cette magnifique villa est en train de se délabrer de plus en plus et ce, depuis des années. Si rien n'est fait rapidement, cela coûtera encore plus cher à remettre en état.
Update du 12/05/2022: la maison a été rachetée et va être rénovée. Ici, une vidéo de son intérieur.
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De
vuelta de una estancia mágica en Barcelona. Nunca pensé que iba a
suceder algún día, pero tuve una "sobredosis" de la
modernismo! Aunque la primera vez me haya quedado impresionada con
cada nuevo descubrimiento, esta vez, me volví mucho más selectiva.
Debo decir que de todas las ciudades "Art Nouveau" que
conozco, esta es la primera en la que veo tanto y tan hermoso.
Probablemente no soy totalmente objetiva, ya que Barcelona es
verdaderamente una ciudad querida a mi corazón y el
origen de mi pasión. Durante
esta estadía, me tocó vivir momentos muy emotivos, los más fuertes
fueron el momento en el que cruce el umbral del apartamento de mi
infancia, el luz y sonido en la Casa Battló y el concierto de Diego
el Cigala en el Palau de la Música. Ni que hablar de los múltiples
"flashback", como durante mi última visita. No tenía un
programa específico, pero yo sabía que iba a ver a la
Casa Tosquella
de la cual ya he mencionado aquí el grave estado de abandono en que
se encuentra, a pesar del hecho de que esté declarada Monumento
Histórico.
Queda
cerca del Parc Güell, del cual rápidamente huí a pesar de que
había llegado justo a la hora de apertura, francamente disgustada
por las hordas de turismo que lo invaden diariamente y que me hacen
sentir que me roban el parque de mi infancia. Situada en el barrio
del Putxet, a la orilla de la "Ronda del General Mitre",
que pasa justo delante y que se llevó una parte del jardín. La
reconocí a distancia, incluso aunque el lado de la avenida principal
esté oculto por una pared sucia y abundante vegetación, lo que no
invita a ir más allá y descubrirla. Sin embargo, si se acercan,
realmente vale la pena.
Es una villa de verano, construida en 1889 por el maestro de obra Juan Caballé para el arquitecto Antoni Tosquella. Fue luego remodelada en el estilo modernista en 1906 por el arquitecto Eduard M. Balcells, cercano a Llluis Doménech i Montaner, de cuyo hijo era amigo. La casa es del mismo período que la construcción de la Casa Batlló de Gaudí y sin conocer esta coincidencia de fechas, inmediatamente vi la influencia de la misma en el techo del porche/ Gaudi, en la Casa Battlo, quiso representar el espinazo del dragón de la leyenda de San Jordi. Tal vez sea sólo coincidencia materiales de la época, azulejos, pero vale la pena considerarlo..
La primera cosa que descubrí fue la magnífica fachada con el portón y las rejas de hierro forjado, que están del lado de la calle Vallirana. Desgraciadamente, aunque todavía hermosas, se conservan en condiciones extremadamente pésimas, herrumbradas, oxidadas y ocultas por la vegetación. Las herrerías continúan en las ventanas y las aberturas de las rejillas de ventilación del carrer Ballester. Esta fachada del edificio refleja influencias árabes, al igual que muchos edificios modernistas de la ciudad. Dominada por una torrecilla, está adornada por cinco aperturas de dimensiones y estilos diferentes, cerradas por persianas de madera hermosamente trabajada y rodeadas de bellos esgrafiados, cuyas colores se han desvanecido Mitre con el tiempo.
La fachada frontal del lado Ronda del General es igualmente hermosa. Está iluminada por hermosas ventanas (por desgracia con una parcialmente amurallada) con hermosos vitrales, y arcos moriscos.
Es una villa de verano, construida en 1889 por el maestro de obra Juan Caballé para el arquitecto Antoni Tosquella. Fue luego remodelada en el estilo modernista en 1906 por el arquitecto Eduard M. Balcells, cercano a Llluis Doménech i Montaner, de cuyo hijo era amigo. La casa es del mismo período que la construcción de la Casa Batlló de Gaudí y sin conocer esta coincidencia de fechas, inmediatamente vi la influencia de la misma en el techo del porche/ Gaudi, en la Casa Battlo, quiso representar el espinazo del dragón de la leyenda de San Jordi. Tal vez sea sólo coincidencia materiales de la época, azulejos, pero vale la pena considerarlo..
La primera cosa que descubrí fue la magnífica fachada con el portón y las rejas de hierro forjado, que están del lado de la calle Vallirana. Desgraciadamente, aunque todavía hermosas, se conservan en condiciones extremadamente pésimas, herrumbradas, oxidadas y ocultas por la vegetación. Las herrerías continúan en las ventanas y las aberturas de las rejillas de ventilación del carrer Ballester. Esta fachada del edificio refleja influencias árabes, al igual que muchos edificios modernistas de la ciudad. Dominada por una torrecilla, está adornada por cinco aperturas de dimensiones y estilos diferentes, cerradas por persianas de madera hermosamente trabajada y rodeadas de bellos esgrafiados, cuyas colores se han desvanecido Mitre con el tiempo.
La fachada frontal del lado Ronda del General es igualmente hermosa. Está iluminada por hermosas ventanas (por desgracia con una parcialmente amurallada) con hermosos vitrales, y arcos moriscos.
Esta hermosa casa que se encuentra en avanzado
proceso de deterioro y eso, desde hace tiempo. Pero si no se hace
nada pronto, costara muchísimo más restaurarla.
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