lundi 28 mai 2012

Porte (21) FARMACIA PUIGORIOL (1911_13) Mallorca, 312 - Girona, 125 -

Encore une merveille du modernisme catalan dans le quartier de mon enfance. A l'angle de la rue où j'habitais, elle m'a paru familière dès que je l'ai vue.



D'après la "Route du Modernisme" :
"La décoration de cette boutique est attribuée à Marià Pau, et l'on pense qu'il l'aurait réalisée en 1913-14, conjointement à une équipe de décorateurs dans laquelle il y aurait eu Francesc Torres, pour la menuiserie de chêne des huisseries et des encadrements, Pere Anglès, pour les meubles, et les frères Nogués, pour le travail du marbre dans le socle. Il faut aussi remarquer les pierres incrustées dans les vitres extérieures biseautées. Les objets originaux, éclairages au gaz, pots de céramique et mobilier, ont été maintenus intacts à l'intérieur."




En voyant cette pharmacie, j'ai compris le plaisir que j'ai encore à  découvrir les vieux bocaux en verre ou en faïence ainsi que les devantures en bois qui subsistent parfois dans certaines d'entre elles. Je ne sais pourquoi, mais elles amènent à ma mémoire également la pharmacie Homais de Flaubert, dans Madame Bovary, celle-là même où elle se procure l'arsenic pour mettre fin à ses jours.


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Otra maravilla del modernismo en el barrio de mi infancia. En la esquina de la calle donde vivía, me pareció familiar en cuanto la vi. 

" La decoración de esta tienda se atribuye a Marià Pau, quien, por lo que parece, la realizó entre los años 1913 y 1914, junto con un equipo de decoradores, entre los que estaban Francesc Torres, que se encargó de la carpintería de roble de los marcos; Pere Anglès, encargado de los muebles; y los hermanos Nogués, que realizaron los trabajos de mármol en el zócalo. También son dignas de atención las piedras incrustadas en los vidrios exteriores biselados. En el interior se mantienen objetos originales: las lámparas de gas, los botes de cerámica y el mobiliario."

Viendo esta farmacia comprendí el placer que tengo todavía al descubrir antiguos frascos de vidrio o de cerámica así como los escaparates de madera que todavía subsisten en algunas de ellas. No sé porqué pero me hacen pensar en la farmacia Homais de Flaubert en Madame Bovary. Esa misma donde compró el arsénico para suicidarse. 


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