vendredi 20 septembre 2019

Avant/après : la façade de l'hôtel Guimard restaurée, 122 avenue Mozart, Paris XVIè - 1913 -

Il y a pratiquement un an, je publiais un petit article sur l'hôtel Guimard car travaillant à l'époque dans le quartier, j'avais découvert qu'il était en train d'être restauré. J'en avais profité pour publier des photos prises en 2011 où il était évident que certains éléments de la façade étaient vraiment en danger et que l'ensemble avait une couleur gris-sale qui ne mettait pas l'édifice en valeur.
Il y a déjà quelques semaines que je me disais que j'allais aller y faire un tour pour voir si les travaux de rénovation étaient terminés. 
Mercredi dernier, pendant "Des racines et des ailes" sur les années 1900, il a été mentionné rapidement que la restauration de la façade de l'hôtel Guimard était terminée. Il ne m'en a pas fallu plus pour m'y rendre hier en fin d'après-midi, avec une belle luminosité qui a bien mis en relief la couleur de la pierre et des briques dans les tons jaune-beige.
Je me suis amusée à mettre en regard, les photos avant et après restauration, pour bien montrer la transformation et le retour à la façade originelle de cet hôtel que, 6 ans après la mort de son mari, Adeline Oppenheim-Guimard avait proposé en donation à l’Etat qui l'avait refusé.


 J'avais dans l'idée d'aller vite voir ce qui s'était passé avec la zone au-dessus de la porte de service, notamment avec la signature de Guimard, qui était vraiment en très mauvais état. Aujourd'hui, elle est parfaitement restaurée, mais j'ai eu la surprise de voir une inscription, maladroite, juste en dessous, contrastant avec la beauté de l'inscription de Guimard. Sur le moment, je n'ai pas vraiment compris, je me suis même demandée si elle n'était pas toute récente. Mais, en retrouvant les photos anciennes, je l'ai vue bien présente, donc faite probablement à l'époque de la construction et qui force l'imagination. Comme si l'entrepreneur avait voulu laisser trace de sa participation, peu importe comment. Ce qui contraste, par exemple, avec la villa Jassédé où la signature de l'entrepreneur est parfaitement gravée, en-dessous de celle du "maître".




Autre surprise, le fait que certaines grilles en fer forgé des soupirails sont peintes en gris clair, alors que tous les autres éléments le sont  en noir, comme habituellement. J'en ignore la raison, mais c'est vraiment dommage car cela casse quelque peu l'harmonie de l'ensemble.


Pour le reste, je vous laisse observer les photos avant/après et vous invite à vous rendre dans le 16è arrondissement, pour connaître les oeuvres de Guimard qui s'y trouvent en grand nombre.








La porte d'entrée, déjà restaurée en 2006 est aujourd'hui magnifié par l'entourage rénové.


1 commentaire:

manouche a dit…

Rénovation réussie ( elle donne la mesure de la pollution de l'air...).