En juin dernier, avant de me rendre, pour la première fois, à Bruxelles, St Gilles ne me disait rien. Dès mon arrivée à la gare, en m'accompagnant chez elle, tout en poussant son vélo, mon amie m'a annoncé qu'elle y habitait et a commencé à m'en parler. J'ai découvert en un week-end bien des facettes de ce quartier, dont je suis tombée sous le charme. D'abord, parce que les maisons ou les détails (ici un sgraffite, là une céramique, plus loin un vitrail ou simplement une belle fenêtre)
Art Nouveau y sont extrêmement nombreux et ensuite par la gentillesse de ses habitants. Dans cette ville du nord, j'ai eu l'impression de retrouver la spontanéité et la chaleur que j'aime tant en Amérique Latine. Une vraie et fort agréable surprise.
Plutôt que me rendre directement aux adresses connues des grandes créations d'architectes célèbres, tels Horta ou Hankar, j'ai opté pour une promenade sans but précis, découvrant au gré du hasard, aussi bien les œuvres de ces architectes que celles de bien d'autres, moins connus voire méconnus. C'est ainsi que nous sommes arrivées devant cette maison construite en 1900 par Albert Roosenboom, élève et dessinateur de Victor Horta. Elle se situe au 83 rue Faider, à la limite entre les quartiers d'Ixelle et de St Gilles.
Sa façade présente un mélange de pierres blanc-gris et de briques blanches. Le rez-de chaussée a deux ouvertures, une porte et une fenêtre créé en 1908 à partir d'une deuxième porte jumelle préexistante, toutes deux décorées de belles ferronneries.
Le deuxième étage présente un bow-window tout en arrondis, surmonté d'un élégant balcon en fer forgé, s"évasant vers le bas, sur lequel donnent trois fenêtres jumelées. Le tout surmonté par un magnifique sgraffite.
Le sgraffite est attribué à l'artiste Henri Privat-Livemon, peintre et affichiste, reconnu comme un des grands maitres de cet art. La compostion se fait autour d'un visage de femme, le doigt posé sur la bouche et les yeux clos, symbolisant le secret, qui semble jaillir d'une gerbe de fleurs de pavots qui encadrant, de chaque côté, deux chérubins aux yeux fermés. Ce thème et la facture de cette décoration sont très proches du style et des motifs de la peinture symbolique, comme j'ai pu le constater en d'autres occasions pour l'Art Nouveau à Bruxelles.
Un dernier détail intéressant de cette bâtisse est le soin qu'à apporté l'architecte pour la décoration du grattoir, en prolongement de la boite-aux-lettres, au rez-de-chaussé, qui en fait une pièce unique.
Su fachada presenta una mezcla de piedras blanco-gris con ladrillos blancos. El primer piso tiene dos aperturas, una puerta y una ventana creada en 1908 a partir de una segunda puerta gemela preexistente, las dos decoradas de bellos hierros forjados. El segundo piso presenta un bow-window abultado, con un elegante balcón arriba, más ancho en la base, delante de tres ventanas idénticas. El tercer piso decorado con un magnifico esgrafiado atribuido al artista Henri Privat-Livemon, pintor reconocido como uno de los maestros de este arte. La composición se organiza alrededor del rostro de una mujer, con un dedo sobre los labios y los ojos cerrados, simbolizando el secreto, que parece salir de un ramo de amapolas que rodean de cada lado a dos querubines con los ojos cerrados. El tema y el estilo de esta ornamentación son muy cercanos de la pintura simbolista, como pude constatarlo en varias ocasiones con el Art Nouveau en Bruselas.
Un ultimo detalle interesante es el cuidado que el arquitecto tuvo al decorar el raspador de suelas, prologando el buzón, que hace del él una pieza única.
Sur le chemin depuis la gare ...
Art Nouveau y sont extrêmement nombreux et ensuite par la gentillesse de ses habitants. Dans cette ville du nord, j'ai eu l'impression de retrouver la spontanéité et la chaleur que j'aime tant en Amérique Latine. Une vraie et fort agréable surprise.
Plutôt que me rendre directement aux adresses connues des grandes créations d'architectes célèbres, tels Horta ou Hankar, j'ai opté pour une promenade sans but précis, découvrant au gré du hasard, aussi bien les œuvres de ces architectes que celles de bien d'autres, moins connus voire méconnus. C'est ainsi que nous sommes arrivées devant cette maison construite en 1900 par Albert Roosenboom, élève et dessinateur de Victor Horta. Elle se situe au 83 rue Faider, à la limite entre les quartiers d'Ixelle et de St Gilles.
Sa façade présente un mélange de pierres blanc-gris et de briques blanches. Le rez-de chaussée a deux ouvertures, une porte et une fenêtre créé en 1908 à partir d'une deuxième porte jumelle préexistante, toutes deux décorées de belles ferronneries.
Le deuxième étage présente un bow-window tout en arrondis, surmonté d'un élégant balcon en fer forgé, s"évasant vers le bas, sur lequel donnent trois fenêtres jumelées. Le tout surmonté par un magnifique sgraffite.
Le sgraffite est attribué à l'artiste Henri Privat-Livemon, peintre et affichiste, reconnu comme un des grands maitres de cet art. La compostion se fait autour d'un visage de femme, le doigt posé sur la bouche et les yeux clos, symbolisant le secret, qui semble jaillir d'une gerbe de fleurs de pavots qui encadrant, de chaque côté, deux chérubins aux yeux fermés. Ce thème et la facture de cette décoration sont très proches du style et des motifs de la peinture symbolique, comme j'ai pu le constater en d'autres occasions pour l'Art Nouveau à Bruxelles.
Un dernier détail intéressant de cette bâtisse est le soin qu'à apporté l'architecte pour la décoration du grattoir, en prolongement de la boite-aux-lettres, au rez-de-chaussé, qui en fait une pièce unique.
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En el mes de junio pasado, antes de ir por vez primera a Brusselas, el barrio de St Gilles no significaba nada para mi. Desde mi llegada a la estación de tren, acompañándome a su casa, empujando su bici, mi amiga me dijo que ahí vivía et comenzó a hablarme del lugar. Descubrí en un fin de semana varias facetas de este barrio, que me dejó encantada. Primero por sur numerosas casas o detalles (aquí un esgrafito, allá una cerámica, más lejos un vitral o simplemente una bella ventana) Art Nouveau. Y luego por la gentileza de sus habitantes. En esta ciudad del norte, tuve la impresión de volver a encontrar la espontaneidad y el calor humano que tanto amo en Latino América. Una verdadera y muy agradable sorpresa.
En vez de ir directamente a los lugares conocidos de las grandes creaciones de arquitectos famosos como Horta Y Hankar,, preferí hacer un paseo sin meta, descubriendo por casualidad tanto las obras de estos arquitectos que las de muchos otros, menos conocidos o desconocidos.
Es así que llegamos delante esta casa, construida en 1900 por Albert Roosenboom, alumno y dibujante de Víctor Horta. Se encuentra ubicada en el n° 83 de la calle Faider, al limite entre los barrios de Ixelle y St Gilles.
Su fachada presenta una mezcla de piedras blanco-gris con ladrillos blancos. El primer piso tiene dos aperturas, una puerta y una ventana creada en 1908 a partir de una segunda puerta gemela preexistente, las dos decoradas de bellos hierros forjados. El segundo piso presenta un bow-window abultado, con un elegante balcón arriba, más ancho en la base, delante de tres ventanas idénticas. El tercer piso decorado con un magnifico esgrafiado atribuido al artista Henri Privat-Livemon, pintor reconocido como uno de los maestros de este arte. La composición se organiza alrededor del rostro de una mujer, con un dedo sobre los labios y los ojos cerrados, simbolizando el secreto, que parece salir de un ramo de amapolas que rodean de cada lado a dos querubines con los ojos cerrados. El tema y el estilo de esta ornamentación son muy cercanos de la pintura simbolista, como pude constatarlo en varias ocasiones con el Art Nouveau en Bruselas.
Un ultimo detalle interesante es el cuidado que el arquitecto tuvo al decorar el raspador de suelas, prologando el buzón, que hace del él una pieza única.
2 commentaires:
Bonsoir,
sauf erreur de ma part, la rue Faider est à Ixelles.
Iznogood
Elle est en fait à cheval sur les deux communes: elle commence à Saint Gilles et finit à Ixelles. Effectivement le n° 83 est sur celle d'Ixelles. C'est une erreur de ma part.
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