dimanche 23 juin 2019

222, rue Judaïque, Bordeaux - architecte Fernand Benazet, sculpteur N. Bertrand - 1905

Il y a 7 ans, je publiais un petit article sur un immeuble de Libourne, que j'avais découvert par hasard, grâce à une amie, à qui je rendais visite. A l'époque, mon collègue de blog et maintenant ami, Valenti Pons Toujouse, m'avait indiqué qu'il existait un bâtiment jumeau à Bordeaux. J'ai également, appris, depuis, qu'il s'agissait d'une construction fortement inspirée de l'hôtel particulier d'Yvette Guilbert au 28 bis boulevard Berthier, Paris 17è, de l'architecte Xavier Schoellkopf. Aujourd'hui disparu.

Libourne - 48, ave. Gallieni
hôtel particulier d'Yvette Guilbert, Paris
 Hier, j'ai passé la journée à Bordeaux, sur les traces de l'Art Nouveau (tout en découvrant au passage de très bels exemples Art Déco) et j'avais prévu me rendre au 222, rue Judaïque, pour voir de visu, cet immeuble. Depuis les photos que j'avais reçues, la façade a dû être ravalée et les détails sont plus visibles. J'ai ainsi pu découvrir la signature de l'architecte et du sculpteur, sur le côté à gauche de
l'ornementation au-dessus de la porte d'entrée.

222, rue Judaïque, Bordeau
Signature architecte Fernand Benazet, sculpteur N. Bertrand
Bordeaux
Haut de la porte avec la signature sur la gauche



Du coup, je me suis demandé si j'avais vraiment bien regardé la façade de l'immeuble de Libourne, où il ne me semblait pas avoir vu de signature (mais à l'époque, je commençais mes "paseos", j'avais un peu moins "l'oeil"). Je suis retournée voir mes photos en les agrandissant, et j'ai découvert une signature à gauche de la porte également mais, à ma grande surprise, pas du même architecte ! Il est possible de lire G. Fargue, architecte et peut-être Vincent en dssous (sculpteur? Entrepreneur?).

Signature Fargue - Libourne

En tout cas, nous avons là, deux immeubles très ressemblants, tous deux inspirés de celui créé par Xavier Schoellkopf, pour Yvette Guilbert, mais avec deux différents architectes. Qui a été le premier, qui a copié qui? Mystère ! Il faudrait faire une recherche dans les archives cadastrales pour  avoir, peut-être la réponse. 
Il y a sept ans, je trouvais l'immeuble libournais plus massif, mais en fait c'est tout le contraire, les sculptures qui ornent les façades et les balcons, sont bien plus fines et réalistes à Libourne, qu'à Bordeaux. Là, où dans la petite ville, il y a de beaux Iris, un visage de femme à la chevelure ondulé, nous avons à Bordeaux des lignes beaucoup plus grossières et une stylisation qui cache peut-être une maladresse technique. 

Libourne
Bordeaux

Libourne

Bordeaux











Bordeaux

Libourne

2 commentaires:

Valentí Pons a dit…

magnífica troballa¡¡¡
A més aquest va ser l'edifici que ens va fer conèixer

Eli a dit…

I tan !
Una amistat molt maca.