samedi 21 juillet 2018

Bruxelles, quartier des squares, architecte Gustave Strauven, Maison Van Dyck, 85, boulevard Clovis - 1900 et Maison Saint-Cyr, 11 Square Ambiorix - 1901/03

Chaque séjour à Bruxelles est l’occasion de nouvelles découvertes Art Nouveau. Cette fois-ci, j'avais choisi de visiter un quartier que je ne connaissais pas, notamment pour y découvrir une des premières constructions de Victor Horta. Cependant, aujourd'hui, je vais présenter deux immeubles, forts intéressants et originaux. d'un autre architecte, moins connu, Gustave Strauven,

Maison Van Dyck

En descendant du bus, rue Clovis, c'est une de ses œuvres qui a immédiatement attiré mon regard: un immeuble de 4 étages, dont la façade est formée par deux travées asymétriques. Celle de gauche, est surmontée par une sorte de tourelle, qui donne un aspect de phare à l'ensemble. Elle est réalisé avec un jeu de briques bicolores.


Les trois étages comportent trois fenêtres, mais différentes, à chaque niveau. Au premier étage, le est composé d'un grand balcon qui repose sur quatre consoles.


Les balcons sont réalisés en fer forgé avec de belles décorations en coup de fouet.


La travée de droite est étrangement rectiligne. Elle ne comporte que deux étages, ainsi que la porte d'entrée. Le deuxième s'ouvre en une loggia avec un garde corps sculpté en pierre bleue.


Maison Saint-Cyr

Encore plus originale que celle de l'édifice précédent, la façade de cette maison est formée d'un entrelacs de fer forgé, réalisé par le maître ferronnier Charles Van Waeyenberghe, qui grimpe tout le long comme des lianes. Cette impression de végétation est accentuée par le fait qu'aujourd'hui toutes les ferronneries sont vertes, mais des photos anciennes montrent que cela n'a pas toujours était le cas. Elle a été restaurée il y a une dizaine d'années. 

Réalisée à la demande du peintre Georges de Saint-Cyr pour en faire sa résidence. La prouesse de l'architecte a consisté à créer cet immeuble sur une parcelle d'à peine 4 mètres de large.
Le premier étage, avec l'entrée principale, repose sur un soubassement en pierre blanche, avec une porte latérale, qui soutient un grand perron auquel un escalier permet d'accéder.


La loggia du quatrième étage, qui surplombe le tout, reprend par son ouverture arrondie, une forme que l'on retrouve sur plusieurs autres façades de l'Art Nouveau bruxellois, mais ici son habillage et son couronnement de ferronneries la rendent extrêmement singulière.


L'intérieur, également récemment restauré, est somptueux, avec d'intéressantes verrières et vitraux. Il est possible de les découvrir ici.



1 commentaire:

manouche a dit…

Pour moi, amateur de fer forgé, ces photos sont un régal.