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samedi 27 août 2011

169 bis, Boulevard Lefebvre, XVè - Lavirotte

J'étais arrivée depuis un peu plus d'un an à Paris. C'était lors d'une promenade un dimanche de juillet, au Parc Georges Brassens dans le XVè, sous un ciel grisâtre. J'ai aperçu cette maison Art Nouveau et je l'ai photographiée sans savoir de qui elle était. Ce n'est que bien plus tard, l'an dernier je crois, que j'ai réalisé que la construction était attribuée à l'architecte Lavirotte qui l'a édifiée en 1906.


C'est un immeuble dont le style est bien différent de ceux qu'il a fait antérieurement (comme celui de l'avenue Rapp) et de ceux qu'il édifiera postérieurement, rue de Messine. Il s'agit donc d'une œuvre tout a fait originale, avec un peinture murale qui me rappelle les sgraffites bruxellois.
On peut se poser la question du choix, peu judicieux à mon sens, de la peinture rose lors de la rénovation de la façade et se lamenter sur le remplacement de la porte d'origine en bois (visible ici), par une porte métallique. Restent la beauté de la pierre, sculptée en douces courbes, qui l'entoure et l'originalité de la peinture murale qui court sous le toit, avec des motifs faits de fleurs (tournesols stylisés?) et de volutes.


Cette construction est revenue à ma mémoire car j'ai programmé d'aller demain photographier les autres immeubles de Lavirotte dans le XVè, ainsi que l'hôtel Céramique, que je n'ai pas encore vus.
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Había llegado desde hacia poco a París. Fue durante un paseo al parque Georges Brassens en el distrito 15, un domingo de julio, bajo un cielo gris. Vi esta casa Art Nouveau et la fotografié sin saber de quien era. Fue mucho más tarde, el años pasado, creo, que me di cuenta que la construcción era atribuida al arquitecto Lavirotte que la construyó en 1906.
Es un edificio de un estilo muy diferente de los que hizo antes (como el de la avenida Rapp) o después (como en la calle Messine). Se trata de una obra absolutamente original con una pintura mural que me recuerda los esgrafitos de Bruselas;
Nos podemos preguntar si el haber escogido este color rosado para renovar la casa, fue juicioso y lamentar que se haya cambiado la puerta de madera de origen (que se puede ver aquí) por una puerta metálica. Sin embargo siempre se aprecia la belleza de la piedra, esculpida con lindas curvas, que la rodea y la originalidad de la pintura mural bajo el techo, con motivos florales (girasoles estilizados?) y volutas.

Bruxelles: 83 rue Faider à St Gilles

En juin dernier, avant de me rendre, pour la première fois, à Bruxelles, St Gilles ne me disait rien. Dès mon arrivée à la gare, en m'accompagnant chez elle, tout en poussant son vélo, mon amie m'a annoncé qu'elle y habitait et a commencé à m'en parler. J'ai découvert en un week-end bien des facettes de ce quartier, dont je suis tombée sous le charme. D'abord, parce que les maisons ou les détails (ici un sgraffite, là une céramique, plus loin un vitrail ou simplement une belle fenêtre)

Sur le chemin depuis la gare ...

Art Nouveau y sont extrêmement nombreux et ensuite par la gentillesse de ses habitants. Dans cette ville du nord, j'ai eu l'impression de retrouver la spontanéité et la chaleur que j'aime tant en Amérique Latine. Une vraie et fort agréable surprise.
Plutôt que me rendre directement aux adresses connues des grandes créations d'architectes célèbres, tels Horta ou Hankar, j'ai opté pour une promenade sans but précis, découvrant au gré du hasard, aussi bien les œuvres de ces architectes que celles de bien d'autres, moins connus voire méconnus. C'est ainsi que nous sommes arrivées devant cette maison construite en 1900 par Albert Roosenboom, élève et dessinateur de Victor Horta. Elle se situe au 83 rue Faider, à la limite entre les quartiers d'Ixelle et de St Gilles.


Sa façade présente un mélange de pierres blanc-gris et de briques blanches. Le rez-de chaussée a deux ouvertures, une porte et une fenêtre créé en 1908 à partir d'une deuxième porte jumelle préexistante, toutes deux décorées de belles ferronneries.


Le deuxième étage présente un bow-window tout en arrondis, surmonté d'un élégant balcon en fer forgé, s"évasant vers le bas, sur lequel donnent trois fenêtres jumelées. Le tout surmonté par un magnifique sgraffite.


Le sgraffite est attribué à l'artiste Henri Privat-Livemon, peintre et affichiste, reconnu comme un des grands maitres de cet art. La compostion se fait autour d'un visage de femme, le doigt posé sur la bouche et les yeux clos, symbolisant le secret, qui semble jaillir d'une gerbe de fleurs de pavots qui encadrant, de chaque côté, deux chérubins aux yeux fermés. Ce thème et la facture de cette décoration sont très proches du style et des motifs de la peinture symbolique, comme j'ai pu le constater en d'autres occasions pour l'Art Nouveau à Bruxelles.




Un dernier détail intéressant de cette bâtisse est le soin qu'à apporté l'architecte pour la décoration du grattoir, en prolongement de la boite-aux-lettres, au rez-de-chaussé, qui en fait une pièce unique.

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En el mes de junio pasado, antes de ir por vez primera a Brusselas, el barrio de St Gilles no significaba nada para mi. Desde mi llegada a la estación de tren, acompañándome a su casa, empujando su bici, mi amiga me dijo que ahí vivía et comenzó a hablarme del lugar. Descubrí en un fin de semana varias facetas de este barrio, que me dejó encantada. Primero por sur numerosas casas o detalles (aquí un esgrafito, allá una cerámica, más lejos un vitral o simplemente una bella ventana) Art Nouveau. Y luego por la gentileza de sus habitantes. En esta ciudad del norte, tuve la impresión de volver a encontrar la espontaneidad y el calor humano que tanto amo en Latino América. Una verdadera y muy agradable sorpresa.

En vez de ir directamente a los lugares conocidos de las grandes creaciones de arquitectos famosos como Horta Y Hankar,, preferí hacer un paseo sin meta, descubriendo por casualidad tanto las obras de estos arquitectos que las de muchos otros, menos conocidos o desconocidos.

Es así que llegamos delante esta casa, construida en 1900 por Albert Roosenboom, alumno y dibujante de Víctor Horta. Se encuentra ubicada en el n° 83 de la calle Faider, al limite entre los barrios de Ixelle y St Gilles.

Su fachada presenta una mezcla de piedras blanco-gris con ladrillos blancos. El primer piso tiene dos aperturas, una puerta y una ventana creada en 1908 a partir de una segunda puerta gemela preexistente, las dos decoradas de bellos hierros forjados. El segundo piso presenta un bow-window abultado, con un elegante balcón arriba, más ancho en la base, delante de tres ventanas idénticas. El tercer piso decorado con un magnifico esgrafiado atribuido al artista Henri Privat-Livemon, pintor reconocido como uno de los maestros de este arte. La composición se organiza alrededor del rostro de una mujer, con un dedo sobre los labios y los ojos cerrados, simbolizando el secreto, que parece salir de un ramo de amapolas que rodean de cada lado a dos querubines con los ojos cerrados. El tema y el estilo de esta ornamentación son muy cercanos de la pintura simbolista, como pude constatarlo en varias ocasiones con el Art Nouveau en Bruselas.
Un ultimo detalle interesante es el cuidado que el arquitecto tuvo al decorar el raspador de suelas, prologando el buzón, que hace del él una pieza única.

lundi 22 août 2011

Graineterie Génin-Louis, Nancy

Une vraie surprise que ce bâtiment dans le centre de Nancy. Du pur bonheur pour moi qui aime l'architecture métallique, les vitraux et la céramique Art Nouveau. Cet immeuble d’angle été construit entre 1900 et 1901 pour Jules Genin, marchand de grains, par Henri Gutton (1851-1933) architecte ingénieur et son neveu Henry Gutton (1876-1963) architecte. C'est la seule construction métallique de Nancy et leur seule œuvre conjointe.


Aujourd'hui bleue turquoise, elle était peinte en violet à l'origine. Le bas de la tourelle est orné de boutons de fleurs de pavots blanches et le bord de la corniche du premier étage a une frise de fleurs ouvertes, de même couleur, toutes attribuées au céramiste Alexandre Bigot. 





Et les vitraux à Jacques Grüber.



L'immeuble a été classé en 1976, puis restauré en 1979. Il est aujourd'hui occupé par une banque. Il ne semble pas bien entretenu, notamment en ce qui concerne les huisseries en bois qui sont bien détériorées. Par ailleurs, les vitres ou vitraux du dernier étage de la tourelle ont disparu et sont remplacés par des morceaux de bois.

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Este edifico del centro de Nancy, fue una verdadera sorpresa. Una gran felicidad para mi que gusta de la arquitectura metálica, los vitrales y la cerámica Art nouveau. Este inmueble esquinero fue construido entre 1900 et 1901 para Jules Genin, vendedor de granos, por Henri Gutton (1851-1933) arquitecto ingeniero y su sobrino Henry Gutton (1876-1963) arquitecto. Es la única construcción metálica de Nancy y su única obra conjunta.
Hoy pintada de azul turquesa, era de color violeta originariamente. La parte baje de la torre tiene ornamentaciones de capullos de flores blancas y el borde de la cornisa del segundo piso está decorado con un friso de flores abiertas, del mismo color, todas atribuidas al ceramista Alexandre Bigot. Los vitrales son de Jacques Gruber.
El edifico ha sido protegido en 1976 y restaurado en el 79. Está hoy ocupado por un banco. No parece estar bien conservado, sobre todo en lo relativo a la madera que está muy deteriorada. Además, los vidrios o vitrales del ultimo piso de la torre han desaparecido et fueron remplazados por pedazos de madera.

dimanche 14 août 2011

Triste paseo: le Chalet Blanc de Guimard à Sceaux.

Hier, je suis allée rendre visite à une collègue qui habite près de Sceaux. Je me suis dit que, étant dans le coin, je pouvais aller faire un tour pour voir le Chalet Blanc, la villa que Guimard a construit en 1909 pour, selon les uns, sa propre tante ou, selon les autres, l'avocat Prosper Grivellé, déjà propriétaire de la villa Bluette à Hermanville, datée de 1899. La deuxième hypothèse, si elle s’avérait exacte, permettrait d'expliquer le style de la maison qui, comme dit Maurice Rheims "trouverait aussi bien sa place au bord de l'Océan, près du Touquet ..." (Hector Guimard, architecte d'art, Bibliothèque des Arts, Paris, 1985, p. 110).
Il existe peu d'informations sur cet édifice, un peu éloigné du style Art Nouveau et excentré par rapport à l'ensemble de l’œuvre de Guimard en région parisienne, concentrée dans le 16e. Je ne m'attendais donc pas à avoir un grand coup de cœur, mais je ne pensais certainement pas recevoir le choc que j'ai eu, en voyant cette villa désertée, complètement à l'abandon, envahie par la végétation qui est, en plus, en train de démonter la clôture en bois, les portes taguées et des vitres cassées. Tout l'ensemble respire la tristesse et j'avoue en avoir eu les larmes aux yeux.
Rentrée chez moi, j'ai voulu vérifier si l'immeuble était classé et il l'est bien et bel, comme Mérimée l'indique, depuis 1975. Vous pourrez au passage voir, sur ce site du Ministère de la Culture, l'état de la villa lors de l'inventaire de 1992 et le comparer avec l'actuel.
J'ai acheté il y a peu, le livre Guimard Perdu, histoire d'une méprise, (Lyonnet, Dupont et Sully-Jaumes, Editions Alternatives, Paris, 2003). Il y est indiqué, page 11et 12 que, sur 53 projets d'architecture 26 ont disparus, c'est à dire quasiment 50% de l’œuvre bâtie de Guimard! Je pensais ce processus funeste terminé et que les constructions de l'architecte était sauvegardées (bien que lorsque je vois l'état d'une partie du 122, avenue Mozart -dont je reparlerai certainement ici-, j'ai des doutes).
Je vous laisse observer l'amplitude du désastre avec les photos ci-dessous et je me donne pour tâche contacter le Service de Patrimoine du Ministère de la Culture afin de l'informer de l'état des lieux et l’inciter à réagir.


 2, rue du Lycée - 
Plaque en lave émaillée due à François Gillet (Paris)

   La petite fenêtre tout en haut est ouverte, 
permettant la pluie et le vent de s'engouffrer.


         Vues de l'ancien n°1, rue Lakanal


 J'ai pu observer d'autres carreaux cassés, mais il était impossible 
de les photographier à travers l'épaisse végétation qui envahit tout le jardin.

 Clôture cassée ou disjointe en de nombreux points
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Ayer fui a visitar una colega que vive cerca de Sceaux. Me dije que, como no estaba lejos, podía darme una vuelta para ver el Chalet Blanc que Guimard construyó en 1909 para, según algunos, su propia tía o, según otros, el abogado Prosper Grivellé, para quién ya había trabajado, en 1899, construyendo La Bluette, en Hermanville, en la costa de Normandia. Me inclino por la segunda hipótesis, que explicaría el estilo de la casa, como lo indica Maurice Rheims “podria tener igual su lugar en la orilla del Océano, cerca del Touquet ...”(Hector Guimard, architecte d'art, Bibliothèque des Arts, Paris, 1985, p. 110).

Existe poca información sobre este edificio, un poco alejado del Art Nouveau y fuera del centro de las obras de Guimard en la zona de París, concentradas casi todas en el 16e. Por lo tanto no me esperaba tener un flechazo, pero tampoco pensaba tener un tal dolor en el alma, viendo la villa completamente abandonada, invadida por la vegetación que, además está desmantelando la cerca, las puertas con grafitis y los vidrios rotos. Todo el conjunto inspira tristeza y confieso que las lagrimas se me vinieron a los ojos.
Cuando regresé a mi casa fui a verificar si el edificio estaba protegido por la ley de Patrimonio, y así es, desde 1975,como lo atestigua el sitio Mérimée del Ministerio de la Cultura. De paso, podrán ver las fotos del lugar tomadas en 1992 y ver la diferencia con el estado actual.
Compré hace poco el libro Guimard Perdu, histoire d'une méprise, (Lyonnet, Dupont et Sully-Jaumes, Editions Alternatives, Paris, 2003). Los autores indican, paginas 11 y 12 que de los 53 proyectos de Guimard, 26 han desaparecido, es decir casi un 50¨%! Pensaba este funesto proceso terminado y que las construcciones del arquitecto estaban preservadas (aunque cuando veo el estado de algunas partes del 122, avenue Mozart -del cual hablaré uno de estos días- tengo dudas) .
Les dejo observar la amplitud del desastre en las fotos más arriba y me doy por tarea contactar el Servicio del Patrimonio del Ministerio de la Cultura afín de informarle del estado del lugar e incitarlos a reaccionar.

vendredi 12 août 2011

Villa Phlox-Cyclamen-Iris à Mers-les-Bains, Somme.

Depuis que j'avais lu l'article de La Tribune de l'Art  sur la villa avec des décors de façade Art Nouveau qui a été détruite en juin dernier et qui se trouvait près de mon domicile à Rueil-Malmaison, je souhaitais voir la Villa Phlox-Cyclamen-Iris à Mers-les-Bains. En effet, celle-ci a des décorations céramiques extrêmement similaires à celles de Rueil. Il s'agit en fait de 3 logements accolés, comme cela est habituel dans cette petite ville balnéaire, portant des noms de fleurs. Les décors qui nous intéressent sont ceux des bâtiments "Cyclamen" et "Iris". D'après Mérimée, cet immeuble situé à l'angle de l'avenue Foch et de la rue Duquesne a été construit entre 1899 et 1902 par l'architecte d'origine néerlandaise Eduard-Jean Niermans pour Louis Demaret. Niermans a été un architecte prolifique, bien que marginal, connu notamment par la construction de grands hôtels dont le plus célèbre est le Negresco à Nice.



Il est question essentiellement de 4 panneaux en forme de demi-cercle, en faïence céramique, représentant un visage de jeune femme de trois-quarts pour 3 d'entre eux et de face pour le quatrième, entourés par une guirlande de feuilles et de fleurs de marronniers, reposant sur une frise bicolore de carreaux blancs et jaunes, avec des motifs floraux.



La ressemblance avec les décors de la Villa avenue Paul Doumer à Rueil-Malmaison est saisissante et ne saurait être fortuite.


Si Mérimée donne des informations sur l'architecte de l'immeuble de Mers, il est absolument muet en ce qui concerne les auteurs des céramiques. Quant au bâtiment de Rueil, aujourd'hui détruit, il n'y est même pas référencé.  Gaëlle Lepage, auteur de l'article de La Tribune, signale que, pour Rueil,  "la manufacture à l’origine des décors de frises végétales et des métopes a pu être identifiée grâce à la consultation de catalogues de vente conservés : il s’agit de Janin et Guérineau". Effectivement, nous retrouvons une frise de fleurs et feuilles de marronniers très similaires sur cet immeuble à Courbevoie , dont tous les décors céramiques leurs sont attribués.

Courbevoie  Photo Petit-Patrimoine.com

Rueil-Malmaison

Mers-les-Bains

J'ai pensé initialement à oser attribuer l'ensemble des céramiques à la même maison, en m'appuyant sur la photo de la céramique d'une maison de Villejuif, présente dans la base Palissy, des mêmes céramistes, avec une représentation féminine dont la chevelure avec de fleurs me semble très similaire à celle des céramique aussi bien de Mers que de Rueil.
Mais, en allant faire un tour sur le blog du "Mateur de Nouilles" pour lire son article sur une autre réalisation de l'architecte Niermans, la Brasserie Mollard rue Saint Lazare, dans le 8è arrondissement, j'y découvre les décorations en faïences céramique de Sarreguemines, attribuées à Eugène Martial Simas et, encore une fois, j'y vois un petit "air de famille". Ces œuvres peuvent être vues sur le site de la Brasserie Mollard et également dans la base Joconde du Ministère de la Culture.
Donc, en ce qui concerne l'architecte de l'immeuble rueillois, je pencherais pour Niermans, notamment parce que l'ensemble des décors céramiques est vraiment similaire: à Rueil, les arcs avec les figures féminines reposaient également sur un frise faite de carreaux bicolores. Effectivement, comme le signale l'auteur de La Tribune, il n'y a pas de référence d'une construction de Niermans à Rueil, par contre il y en a une à Nanterre comme l'indique la fiche de l'inventaire d'archives d'architectes en ligne de la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, consacrée à l'architecte, qui est également reprise dans les Archives d'architecture du XXè siècle, Vol. 1 de Maurice Culot, p. 348. Le 40 Paul Doumer étant, actuellement, à même pas 100 m de Nanterre, il se pourrait qu'il s'agisse du même bâtiment. Comme il y est précisé qu'il y a des vues du chantier, je me donne pour tâche d'essayer de trouver ces documents, afin d'en avoir le cœur net.
Si cela s'avérait exact, la destruction de l'immeuble de Rueil est encore plus à lamenter et il serait vraiment nécessaire de conserver et d'exposer les décorations déposées. Je pense également essayer de savoir, auprès de la mairie, ce qu'elles sont devenues.

Je ne pouvais pas terminer cet article sur l'immeuble de Mers, sans publier les photos des décors floraux au-dessus des fenêtres du premier étage, ainsi que sur les bordures des bow-widows reprenant les fleurs qui donnent leurs noms à l'édifice.






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Desde que había leído el articulo de LaTribune de l'Art sobre la casa con decoraciones de fachada de tipo Art Nouveau que fue destruida en junio pasado y que estaba cerca de mi domicilio en Rueil-Malmaison, quería ver la Villa Phlox-Cyclamen-Iris en Mers-les-Bains. En efecto, esta tiene decoraciones cerámicas extremadamente similares a las de Rueil. Se trata de 3 edificios juntos, como es acostumbrado en esta ciudad balnearia, que tienen nombre de flores. Las ornamentas que nos interesan son las de Cyclamen e Iris. Según la base de datos del Ministerio de Culrura, Mérimée, este inmueble esquinero entre la avenida Foch y la calle Duquesne fue construido entre 1899 y 1902, por el arquitecto de origen neerlandés Eduard-Jean Niermans para Louis Demaret. Niermans fue un arquitecto prolijo aunque marginal, conocido sobre todo por la constructivo de grandes hoteles de los cuales, el más famoso es el Negresco de Nice.

Se trata aquí de 4 paneles semicirculares, hechos de lozas cerámicas, representando un rostro de mujer de trs cuartos para 3 y de frente para el 4, rodeados de una guirlanda de hojas y flores de castaño, puesto sobre una linea de cuadraditos de cerámica blancos y amarillos, con motivos florales.

El parecido con las decoraciones de la cada avenida Paul Dourmer en Rueil-Malmaison es sobrecogedora y no puede ser fortuita.
Si Mérimée nos da informaciones sobre el arquitecto del inmueble de Mers, se queda mudo en cuanto los autores de las cerámicas. En cuanto al edificio del Rueil, hoy destruido, ni lo menciona: Gaëlle Lepage, autora del articulo de La Tribune, señala que, para Rueil, “la manufactura de originen de estas decoraciones de frisos vegetales y de círculos a podido ser identificada gracias a la consulta de catálogos de venta conservados: se trata de los ceramistas Janin y Guéreneau”. Efectivamente encontramos un friso de flores y hojas de castaño muy similar en este edificio de Courbevoie, donde todas las decoraciones les son atribuidas.
Pensé, en un inicio, en atreverme a atribuir el conjunto de las cerámicas a la misma cas Janin y Guérineau, apoyándome en la foto de una cerámica de una casa deVillejuif, de la base Palissy, de los mismos ceramistas, con una representación femenina cuya cabellera con flores se me parece mucho a la de las cerámicas tanto de Rueil como de Mers.

Pero consultando el blog del Mateur deNouilles para leer su articulo sobre otra obra del arquitecto Niermans, el restaurante Mollard calle Saint Lazare en el 8e, descubro que las decoraciones de loza cerámica de Sarreguemines son atribuidas a Eugène Martial Simas veo, una vez más un aspecto familiar. Se puede ver estas obras en el sitio de la BrasserieMollard y también en la base Joconde del Ministerio de la Cultura.
Entonces, en lo que respeta el arquitecto del inmueble de Rueil, me inclinaría en pensar que fue Niermans, sobre todo porque el conjunto de decoraciones cerámicas es bastante similar: en Rueil, los medio-arcos con figuras femeninas estaban puestos exactamente de la misma manera sobre una franja de lozas bicolores. Efectivamente, como lo señala la autora de La Tribune, no hay referencia de una construcción de Niermans en Rueil, sin embargo hay una en Nanterre como lo indica la ficha del inventario de archivos de arquitectos en linea de la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, consagrada al arquitecto y que es retomada en las Archives d'architecture du XXè siècle, Vol. 1 de Maurice Culot, p. 348. El 40 avenida Paul Doumer estando actualmente a menos de 100 metros de Nanterre, se podria que se trate de la misma construcción. Como se menciona que hay vistas de la obra, me doy por tarea de tratar de encontrar estos documentos para tener la seguridad que asi es.

Si eso fuese verdad, entonces la destrucción del edificio de Rueil seria todavía más de lamentar y seria realmente necesario conservar y exponer las decoraciones del mismo. Pienso, de igual manera, tratar de saber con la Alcaldía donde se encuentran.



No podía terminar este articulo sobre el edificio de Mers, sin publicar las fotos de las decoraciones florales encima de las ventanas del primer piso y de los bordes de los bow-windows que presentan los motivos florales que dan su nombre al edificio.

dimanche 7 août 2011

Strasbourg, 11 rue Maréchal Joffre

C'est amusant comme on peut faire des associations par hasard. A Strasbourg, j'ai photographié quelques détails floraux Art Nouveau de l'immeuble (pas du tout dans le style) juste en face de celui où habitent mes filles. Il est daté de 1905 et il est l’œuvre de l'architecte Edouard Ess.




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 Puis, aujourd'hui, en parcourant mes photos, j'ai vraiment eu l'impression d'une ressemblance avec un motif connu, qui n'est autre que celui des fleurs de l'édifice au n°22 rue du Général de Castelnau des architectes allemands Heinrich Backes et Franz Lütke (1902) qui se trouve juste deux rues plus loin.



Es divertido como uno puede hacer asociaciones por casualidad. En Estrasburgo fotografié la fachada de este edificio enfrente de donde viven mis hijas. es la obra del arquitecto Edouard Ess, construida en 1905. Si el edificio no es definitivamente Art Nouveau, si lo son los detalles florales entre las ventanas. Hoy viendo fotos, de golpe me pareció que eran similares a las del edificio cercano, de los arquitectos Heinrich Backes et Franz Lütken, en el n°22 rue du Général de Castelnau, construido poco antes, en 1902.