Il y a deux ans, je retournais pour la première fois à Barcelone, ma ville natale, après quasiment 40 ans d'absence. Pendant ce séjour (et les suivants), j'ai vécu bien des moments émouvants, retrouvant les lieux de mon enfance que j'avais bien souvent oublié. C'est le cas de la casa Macaya. J'y suis arrivée par hasard, en me promenant dans le quartier proche de mon hôtel. Immédiatement, j'ai reconnu le petit parc en face où j'allais jouer après l'école. J'en ai pour preuve cette photo de mes huit ans, retrouvée il y a peu. Ce jour là, le parc était désert. Je me suis assise sur un banc et je suis restée longtemps à regarder cette maison, me laissant porter par les souvenirs d'une enfance catalane.
J'ai déjà expliqué ici, combien le style de Puig i Cadafalch me plait. J'aime son côté facétieux, mélangeant une sculpture qui se voudrait gothique, avec des éléments de la vie moderne, comme c'est le cas ici, sur les chapiteaux des portes d'entrée où il met face à face, un paysan sur son âne à un homme sur un vélo. Cet homme à bicyclette ne serait autre que l'architecte lui-même, qui se déplaçait ainsi entre cette construction et la Casa Amatler sur le Paseo de Gracia, qu'il édifié en même temps. Eusebi Arnau, sculpteur qui travaillait avec lui (ainsi qu'avec Domènech i Montaner et d'autres) en aurait eu l'idée.
Un écu porté par deux femmes et entouré de fleurs culmine la porte d'entrée.
Toute la façade est recouverte d'un très beau sgraffite ocre et blanc, oeuvre de Joan Paradis.
La façade présenté différentes ouvertures organisées de manière asymétrique, toutes entourées de motifs sculptés de'Eusebi Arnau et de Alfons Jujol, certains représentants des couronnes vert émaillé. Les ferronneries sont de Manuel Ballarin. Le haut de fenêtres et la partie en-dessous du balcon sont ornés d'azulejos.
J'ai déjà expliqué ici, combien le style de Puig i Cadafalch me plait. J'aime son côté facétieux, mélangeant une sculpture qui se voudrait gothique, avec des éléments de la vie moderne, comme c'est le cas ici, sur les chapiteaux des portes d'entrée où il met face à face, un paysan sur son âne à un homme sur un vélo. Cet homme à bicyclette ne serait autre que l'architecte lui-même, qui se déplaçait ainsi entre cette construction et la Casa Amatler sur le Paseo de Gracia, qu'il édifié en même temps. Eusebi Arnau, sculpteur qui travaillait avec lui (ainsi qu'avec Domènech i Montaner et d'autres) en aurait eu l'idée.
Un écu porté par deux femmes et entouré de fleurs culmine la porte d'entrée.
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Hace
dos años, regresé por primera vez Barcelona, mi ciudad natal,
después de casi 40 años de ausencia. Durante esa estadía (y los
siguientes), viví muchos momentos de emoción, retomando los lugares
de mi infancia que, muy a menudo, había olvidado. Fue el caso de la
Casa Macaya. Llegué allí por casualidad, paseándome cerca de mi
hotel. Inmediatamente, reconocí el pequeño parque en frente de la
casa, dónde yo iba a jugar después de la escuela. Tengo como prueba
esta foto de mis ocho años, que recuperé hace poco. Este día de
febrero, el parque estaba desierto. Me senté en un banco y me quedé
mucho tiempo mirando la casa, dejándome llevar por mi memoria de una
infancia catalana.
Como ya lo he explicado
aquí, el estilo de Puig i Cadafalch me encanta. Me gusta su lado a
veces divertido, mezclando una escultura casi gótica, con elementos
de la vida moderna, como es el caso aquí, en los capiteles de las
puertas de entrada donde están frente a frente, un campesino sobre
su asno y un hombre en bicicleta. Este hombre a bicicleta no sería
otro que el arquitecto mismo, que se desplazaba así entre esta
construcción y Casa Amatler sobre Paseo de Gracia, que edificaba al
mismo tiempo. Eusebi Arnau, el escultor que trabajaba con él (así
como con Domènech i Montaner y otros) habría tenido la idea.
Un
escudo llevado por dos mujeres y rodeado de flores remata la puerta
de entrada. Toda la fachada esta recubierta con un esgrafiado muy
bello ocre y blanco, obra de Joan Paradis. La fachada presenta
diferentes aperturas organizadas de manera asimétrica, rodeadas de
motivos esculpidos por Eusebi Arnau y por Alfons Jujol. Las herrerías
son de Manuel Ballarin. Algunas aperturas y la parte debajo del
balcón portan bellos azulejos.
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