Hier après-midi, alors que j'étais à bord du bus en direction d'Asnières, mon regard s'est porté sur cette villa entrevue à l'aller. Au retour, je suis descendue du bus pour aller y voir de plus près. Les photos ont été difficiles à prendre tant la grille qui entoure la construction la dissimule quasi complètement et aussi parce que des arbres touffues la cachent.
De retour chez moi, j'ai fait des recherches sur le net et, encore une fois, c'est mon voisin de blog, le "mateur de nouilles" qui m'a permis d'obtenir quelques informations, dont le nom de l'architecte Eugène Coulon et la date de la construction.
La maison se situe à côté de l'église Saint Pierre, Saint Paul de Courbevoie. Je pense que j'ai l'oeil bien aiguisé pour être passée rapidement du clocher de l"église au toit de la maison à côté et avoir remarqué furtivement des éléments intéressants proches de l'Art Nouveau.
En y revenant, je suis descendue de l'autre côté de la place, pour m'approcher doucement et découvrir les toitures entrevues. De petits clins d'oeil à d'autres architectures s'offrent à l'observateur averti: les faîtières me rappellent celles de la Villa Jassédé de Guimard,
Villa Jassédé
mais surtout la cheminée m'a fait immédiatement penser à une version miniature de celles de Gaudi.
En m'approchant du portail, assez lourd et qui entrave la vision,
j'ai pu découvrir, à travers ses interstices, la très belle porte d'entrée aux gracieux décors en fer forgé avec de délicates courbes végétales
surmonté d'un magnifique buste de femme au visage souriant (qui me rappelle ceux de Jean Falp) qui émerge d'un délicieux décors végétal. Le tout surmonté par une marquise qui l'illumine d'une lumière subtile les contours de la sculpture.
Le côté place de la villa est relativement moins caché par le feuillage des arbres et il est possible de découvrir de belles faïences mosaïques au-dessus des fenêtres.
Villas avenue Léon Bougain à Courbevoie
De retour chez moi, j'ai fait des recherches sur le net et, encore une fois, c'est mon voisin de blog, le "mateur de nouilles" qui m'a permis d'obtenir quelques informations, dont le nom de l'architecte Eugène Coulon et la date de la construction.
La maison se situe à côté de l'église Saint Pierre, Saint Paul de Courbevoie. Je pense que j'ai l'oeil bien aiguisé pour être passée rapidement du clocher de l"église au toit de la maison à côté et avoir remarqué furtivement des éléments intéressants proches de l'Art Nouveau.
En y revenant, je suis descendue de l'autre côté de la place, pour m'approcher doucement et découvrir les toitures entrevues. De petits clins d'oeil à d'autres architectures s'offrent à l'observateur averti: les faîtières me rappellent celles de la Villa Jassédé de Guimard,
Villa Jassédé
mais surtout la cheminée m'a fait immédiatement penser à une version miniature de celles de Gaudi.
En m'approchant du portail, assez lourd et qui entrave la vision,
j'ai pu découvrir, à travers ses interstices, la très belle porte d'entrée aux gracieux décors en fer forgé avec de délicates courbes végétales
surmonté d'un magnifique buste de femme au visage souriant (qui me rappelle ceux de Jean Falp) qui émerge d'un délicieux décors végétal. Le tout surmonté par une marquise qui l'illumine d'une lumière subtile les contours de la sculpture.
Le côté place de la villa est relativement moins caché par le feuillage des arbres et il est possible de découvrir de belles faïences mosaïques au-dessus des fenêtres.
Ces carreaux de faïences céramiques me rappellent ceux de la villa Phlox-Cyclamen-Iris de Niemers à Mers-les-bains. De nombreuses villas à Courbevoie en ont de semblables, ainsi qu'à Asnières. J'en présente quelques exemples à la fin de cet article.
Les ferronneries des balcons et de la porte de service sont aussi belles que celles de la porte d'entrée et la couleur turquoise les mets bien en valeur.
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11, rue Steffen à Asnières
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Ayer por la tarde, mientras estaba en el bus hacia Asnières, mis ojos se fijaron
en esta casa entrevista en el viaje de ida. Al regreso, me bajé
del autobús para verla de más de cerca. Las fotos fueron difíciles
de tomar porque la reja que rodea la mansión, la mantienen
prácticamente oculta y los arboles tampoco ayudan. De regreso a
casa, hice una pequeña investigación en la red y nuevamente, mi
vecino de blog, le “mateur de nouilles” me proporciona un poco de
información como el nombre del arquitecto, Eugène Coulon y la fecha
de la construcción. La casa está situada a la par de la Iglesia San
Pedro, San Pablo en Courbevoie. Creo que tengo buen ojo, para haber
pasado rápidamente del campanario de la iglesia a algunos detalles
“Art Nouveau” en el tejado de la casa al lado.
Al
volver, me bajé del otro lado de la plaza, para acercarme lentamente
y descubrir los detalles entrevistos anteriormente. Las cumbreras me
parecen similares a las de la Villa Jassédé de Guimard, pero sobre
todo la chimenea me recuerda, en miniatura, a las de Gaudi.
Al
acercarme del portal, imponente y que dificulta la visión de los
detalles de la fachada, descubrí entre los intersticios, la hermosa
puerta de entrada con elegantes herrerías de sendas ondulaciones
vegetales coronada por un magnifico rostro de mujer sonriente (que me
recuerda los de Jean Falp) rodeado de unos bellos motivos vegetales.
El dosel permite que la luz del sol ilumine sutilmente los contornos
de la escultura. El costado de la casa sobre la plaza está
relativamente menos oculto y se pueden descubrir bellas baldosas con
motivos vegetales arriba de las ventanas que me recuerdan las de la
villa Phlox-Cyclamen-Iris de Niemers en Mers-les-Bains. Muchas casas
en Courbevoie y Asnières tienen similares, como se puede apreciar en
los ejemplos que he puesto al final de este articulo.
Las
herrerias de los balcones y la puerta de servicio son tan hermosos
como los de la puerta de entrada y el color turquesa los hace
bellamente resaltar.
Je travaille actuellement sur un écrivain peu connu : Emmanuel Bove
RépondreSupprimer(1998-1945).
Celui-ci a publié en 1927 un ouvrage très atypique sur Bécon-Les-Bruyères
(titre de l'ouvrage). Mais sans doute connaissez-vous cet auteur.
Dans mes recherche j'ai été intrigué par la dédicace de cet ouvrage "à
M.Eugène Coulon", personnage introuvable dans les milieux littéraires.
C'est grâce à votre site que j'ai pu enfin résoudre ce mystère. J'ignore si
Emmanuel Bove a fréquenté ce très méconnu architecte, mais je pense que par
ironie (son livre est très marqué par l'ironie sur le lieu) il a choisi ce
nom après l'avoir vu sur la porte du 14 avenue Gallieni dont vous parlez
longuement sur votre site.
Eugène Coulon a également publié en 1863 un ouvrage d'architecture :
*Canalisation de la Basse-Seine*
Mais je n'ai rien trouvé sur sa biographie. Avez-vous découvert
quelque-chose de votre côté?
Bien cordialement
Malheureusement, je n'ai pas d'autres infos que celles publiées sur mon site. Peut-être pourriez-vous en trouver en allant à la biloithèque de la Cité de l'Architecture.
RépondreSupprimerMerci.
RépondreSupprimerAlô. J'ai besoin de parler avec le mateur de nouilles sur l'adresse 52 et 53 Rue Vercingetorix et bâtiment disparu qu'etait la residence de mon arrière gran-pére, un sculpteur portugais. Pouvez vous me metre en contac avec lui? J'ai un certainne urgence.
RépondreSupprimerBonjour. Je n'ai jamais été en contact avec le Mateur de Nouilles, ni su réellement qui se cache derrière ce pseudo. Il n'écrit plus sur ces blogs depuis déjà quelque temps.
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