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lundi 23 avril 2012

Porte (17) Sant Jordi, Montcada i Reixac, vers le kilomètre 9 de la Carretera de la Roca.

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui je ne publie pas une photo dont je suis l'auteur, mais une prise sur un blog ami pour fêter la Sant Jordi. Ce jour, traditionnellement, en Catalogne on offre des livres et des roses rouges.



Una vez no es constumbre, hoy no publico una foto de mi autoria, pero tomada prestada de un blog amigo para celebrar la Sant Jordi. Este día, tradicionalmente, en Cataluña regalamos libros y rosas rojas.

samedi 21 avril 2012

Hôtel Ceramic, 34 avenue de Wagram, Paris VIIIè, Jules Lavirotte, 1904

Jeudi dernier, petit promenade autour de J. Lavirotte, comme il y a quelques mois. Même itinéraire, en passant par "La maison des Arums", ce jour-là, encore une fois sous un ciel grisâtre et dont je n'ai toujours pas fait de photos. Mais, après une belle giboulée le soleil était au rendez-vous pour l'Hôtel Céramique, éclairant la façade d'une belle lumière de fin d'après-midi.



Dernière oeuvre vraiment "Art Nouveau" de l'architecte qui ira ensuite vers des constructions bien plus conformistes. Cet hôtel s'appelait à l'origine "Logiluxe Parisien", propriété d'une certaine Madame Russeil. C'était "un meublé" destiné à recevoir, selon les sources, soit des touristes de passage dans la capitale et cherchant un logement plus accessible que les hôtels du quartier, soit des prostituées d'une maison de passe. J'avoue que la deuxième option me plait assez, notamment sachant le goût de Lavirotte pour l'érotisme, comme cela est flagrant dans son immeuble au 29 avenue Rapp. Mais, les informations sur cet architecte et notamment sa vie, sont si rares que je n'ai aucun élément pour choisir l'une ou l'autre possibilité.
Construit en béton armé, tout comme l'immeuble avenue Rapp, il est également entière recouvert de grès flammé d'Alexandre Bigot, comme l'atteste la signature de celui-ci,


accompagnée de celle du sculpteur Camille Alaphilippe, dont le A a malheureusement disparu avec la pose de la rambarde du balcon. C'est la deuxième fois que nous les retrouvons associés. La première fut pour l'immeuble au 2, rue de Hanovre, dans le IXè.


Ici, le sculpteur a imaginé une belle végétation faite notamment de plantes grimpantes aux connotations tropicales qui prennent d'assaut la porte d'entrée, s'envolent vers le balcon qui la surplombe




et se poursuivent sur les fenêtres du rez-de-chaussée.



Elles ont leur point de départ dans des pots en forme d'amphores qui ornent les jambages de chaque côté de la porte d'entrée et des fenêtres du rez-de-chaussée.




Les ouvertures des étages portent également des ornementations florales, plus stylisées avec, au milieu, des hannetons fort semblables à ceux de l'immeuble avenue Rapp et sous le balcon du premier étage, des fruits (pommes? coings?) s'alignent gentiment.





Cette façade riche et colorée a reçu, en 1905, le premier prix du concours des façades de Paris, que Lavirotte a remporté trois fois (en 1901 pour le 29 avenue Rapp, dans le VIIè et en 1907 pour le 23 avenue de Messine, dans le VIIIè)

Sur le site de l'hôtel, sur une des photos du patio, j'ai pu observer les balcons aux pavots que j'aime tant! Présents sur certains immeubles de Nachbaur à Nogent-sur-Marne ou de Falp dans le XIIè.
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El jueves pasado, pequeño paseo alrededor de J. Lavirotte, como hace unos meses. Mismo itinerario, pasando por “LA maison des Arums”, ese día nuevamente bajo un cielo gris y por lo tanto de la cual todavía no he tomado fotos. Pero después de un buen chaparrón, el sol vino a nuestro encuentro e iluminó bellamente la fachada del Hôtel Ceramic, en este lindo atardecer. Ultima obra de estilo realmente “Art Nouveau” del arquitecto que seguirá luego con obras mucho más conformistas. El hotel se llamó originalmente “Logiluxe Parisien”, propriedad de una cierta Madame Russeil. Era un “amueblado” destinado a recibir, según las fuentes, sea turistas que deseaban cuartos a precios más accesibles que los de los hoteles, sea prostitutas de una casa de citas. Confieso que la segunda opción le agrada bastante, más sabiendo el gusto de Lavirotte por el erotismo, como es obvio en su edificio del 29 avenue Rapp. Sin embargo, los elementos sobre el arquitecto y sobre todo su vida, son tan escasos, que no tengo ningún elemento para escoger una posibilidad o la otra.
Construido en concreto armado, como el inmueble avenida Rapp, está también totalmente cubierto de gres flameado obra de Alexandre Bigot, como lo atestigua la firma de este mismo acompañada de la del escultor Camille Alaphilippe, cuya A a desgraciadamente desaparecido al instalar las herrerías del balcón. Es la segunda vez que los vemos asociadas. La primera fue en el edifico del 2 rue de Hanovre, en el IXè.
Aquí, el escultor ha imaginado una bella floresta hecha de enredaderas con acentos tropicales que invaden la puerta de entrada, suben hasta el balcón encima de ella y se persiguen en las ventanas del primer piso. Estas plantas esculpidas tienen su punto de partida en grandes macetas con forma de ánforas que decoran las jambas de cada lado de la puerta y de las ventanas. Las aperturas de los otros pisos tienen igualmente decoraciones florales pero mâs estilizadas y entre ellas, algunos escarabajos muy parecidos a los de la avenida Rapp. Y debajo el balcón del segundo piso, unas frutas (mazanas? membrillos,) están gentilmente alineadas.
Esta rica fachada colorida recibió en 1905, el primer premio del concurso de las fachadas de París que Lavirotte ganó tres veces (en 1901 con el 29 avenue Rapp en el VIIè y en 1905 con el 23 avenue de Messine en el VIIIè).


En el sitio web del hotel, vi los balcones del patio y las decoraciones con botones de amapola que tanto me gustan, presentes en los edificios de los Nachbaur en Nogent-sur-Marne ou de Falp en el XIIo.

samedi 14 avril 2012

48, avenue Gallieni, Libourne et 222, rue Judaïque, Bordeaux, Gironde

Je reviens d'un petit séjour en Périgord chez une amie. Le jour du retour, en chemin vers la gare de Libourne, son œil a été attiré par une façade (et oui, ma passion est contagieuse!) et j'ai tout de suite confirmé: c'était bien une maison Art Nouveau. Elle a arrêté la voiture, je suis descendue, pris les photos, cherché un nom d'architecte en vain. De retour, j'ai fait des recherches sur le web: aucune info. Pourtant tout y est. Les balcons d'abord, aux lignes courbes qui ont attiré, de loin, le regard de mon amie et qui donnent du mouvement à la façade aux fenêtres un peu trop rectilignes.



Une fois de près, j'ai découvert ce beau visage de femme aux cheveux ondulants, tout à fait dans l'esprit Art Nouveau.




 et les balcons ornés d'iris et d'autres fleurs.




Une belle surprise, alors que je ne m'y attendais pas. J'aime lorsque l'Art Nouveau me fait de tels clins d’œil et me surprend, me rappelant à son bon souvenir.

PS: Grâce au commentaire et à la gentillesse d'un blogueur catalan, auteur de l'ouvrage"Inventario general del modernismo" de Valenti Pons Toujouse, j'ai découvert l'existence d'un immeuble presque identique au 222, rue Judaïque à Bordeaux. Il est l'oeuvre de l'entrepreneur/architecte Fernand Benazet et du sculpteur N. Bertrand. Tous deux inconnus dans le monde de l'Art Nouveau. Mon collègue de blog a eu la grande amabilité de me faire parvenir les deux photos ci-dessous



Cette maison est apparemment identique, sauf qu'avec un disposition inverse des ouvertures. Cependant, en y regardant de plus près, le travail des balcons est différent: ici ils sont ajourés et les décorations végétales ne sont pas les mêmes. Ceux de Libourne sont plus trapus. L'ornementation sur la porte est également différente, avec une céramique bleue pour Bordeaux, portant le numéro de la maison. Reste qu'il est fort probable que ces deux immeubles soient l'oeuvre des mêmes architecte et sculpteur.
Encore merci à Valenti pour ce partage!
Moltes gracies!

UP DATE: Il s'agirait de deux architectes différents, celui de Libourne G. Fargue, a sa signature sur le côté gauche de la porte.


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Regreso de una pequeña estadía en el Perigord donde una amiga. El dia del retorno, de camino a la estación de tren de Libourne, su ojo fue atraído por una fachada (¡si, mi pasión es contagiosa!) y confirmé enseguida: era una casa Art Nouveau. Paró el vehículo, me bajé, tomé fotos y busqué el nombre del arquitecto en vano. De regreso, hice investigaciones en la web: nada. Sin embargo, todo está ahí. Los balcones primero con las lineas curvas que llamaron la atención de lejos a mi amiga y que dan un bello movimiento a la fechada con ventanas quizá demasiado rectilíneas.

Una vez de cerca, descubrí el bello rostro de una mujer con abundante cabellera ondulante, absolutamente en el estilo Art Nouveau y los balcones adornados con iris y otras flores. Un bello descubrimiento cuando menos lo esperaba. Me encanta cuando el Art nouveau me da sorpresa y me recuerda de esta manera.


PD: Gracias al comentario y a la gentileza de un blogueador catalán, autor del libro "Inventario general del modernismo" de Valenti Pons Toujouse, descubrí la existencia de un edificio casi idéntico en el número 222 de la calle Judaique de Burdeos. Es la obra del empresario/arquitecto Fernand Benazet y del escultor N. Bertrand. Los dos desconocidos en el mundo del Art Nouveau.
Mi colega de blog ha tenido la gran amabilidad de confiarme las dos fotos aquí arriba . Esta casa es aparentemente idéntica, salvo con una disposición al revés de las aperturas. Sin embargo, mirando más de cerca, el trabajo de los balcones es diferente: aquí tienen calados en la piedra y las decoraciones vegetales no son las mismas. Los de Libourne son más toscos. La ornamenta arriba de la puerta también es diferente, con una cerámica azul para Burdeos, señalando los números de la casa. Es muy probable que los dos edificios sean la obra del mismo arquitecto y escultor.

Nuevamente gracias Valenti por haber compartido la información.

Moltes gracies!

dimanche 8 avril 2012

Porte (16) A la mère de famille, 1900, 33 et 35 rue Faubourg Montmartre, Paris IXè

Non loin de mon travail, cette charmante chocolaterie a une très belle façade 1900 fort bien achalandée la veille de Pâques.

Joyeuses Pâques!







No muy lejos de mi trabajo se encuentra esta bella chocolateria de 1900. Con muchos chocolates de Pascua.


Felices Pascuas!

lundi 2 avril 2012

Porte (15) Maison troglodyte, Allée du Pressoir, Carrière sur Seine,

Non, ce n'est pas de l'Art Nouveau, mais c'est la porte de la partie arrière d'une maison troglodyte du XIXè siècle. Probablement une maison de vignerons, d'après les sources consultées sur le net. Je l'ai découverte il y a deux ans, lors d'une de mes longues promenades dans ma région. Carrières sur Seine est une petite ville adorable, pleine de surprises et qu'ont peint Monet et Vlaminck.






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No se trata de Art Nouveau, pero de la puerta trasera de una casa troglodita del siglo XIXè. Probablemente una casa de viñadores según las fuentes encontradas en Internet. La descubrí hace dos años durante uno de mis paseos en mi región. Carrières sur Seine es una linda ciudad, llena de sorpresas, que pintaron Monet y Vlaminck.