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vendredi 20 janvier 2012

Petit Palais, "La femme au singe", Camille Alaphilippe, 1908

Dimanche dernier, j'étais allée au Petit Palais avec l'idée, au départ, de voir l'exposition "Poèmes de cristal". Je l'ai vue, bien sûr. De superbes pièces, joliment exposées dans la galerie Nord, au milieu des tableaux et sculptures de l'exposition permanente. J'y reviendrai ici dans peu de temps.
Mais, dès la sortie du métro, j'ai été happée par une superbe lumière que diffusait un froid soleil d'hiver. Je suis déjà venue plusieurs fois tant au Grand qu'au Petit Palais. Cependant, ce dimanche, il y avait une luminosité magique, resplendissante, qui m'a enchantée. Elle jouait parfaitement le rôle voulu par l'architecte Charles Girault, en éclairant façades, salles et péristyles, à travers les verrières, coupoles ou baies vitrées et virevoltant en superbes jeux d'ombre et de lumière.
Cette clarté féerique m'a permis de redécouvrir certaines oeuvres, avec un nouveau regard. Parmi elles, la création d'un sculpteur peu connu: Camille Alaphilippe, qui fut directeur des ateliers de sculpture de la manufacture de grès d'Alexandre Bigot à Mer. C'est lui également qui a réalisé les sculptures en grès flammé qui ornent la façade du Céramic Hôtel, de Jules Lavirotte, au 34 avenue Wagram, dont je parlerai très prochainement. 
"La femme au singe" est une magnifique sculpture constitué de plaquettes de grès émaillé, montées sur une structure en bois. Seul l'énigmatique visage de la femme et ses mains sont en bronze. Elle semble regarder, pensive, le singe assis à ses pieds, qu'elle tient par une chaîne. 








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El domingo pasado fui al Petit Palais con la idea inicial, al inicio, de ver la exposición Poèmes decristal”. La cual vi, por supuesto. Bellas piezas, agradablemente expuestas en la galería Norte, en medio de cuadros y esculturas de la exposición permanente. Hablaré de ella próximamente.
Lo que pasó fue que desde la salida del metro me dejé llevar por la esplendida luz que difundía un frío sol de invierno. Ya he ido varias veces tanto al Grand como al Petit Palais. Sin embargo, este domingo, había una luminosidad mágica, esplendorosa, que me encantó. Jugaba perfectamente el papel que quería el arquitecto Charles Girault, iluminando fachadas, salas y peristilos, a través de las vidrieras, cúpulas y ventanas, girando y jugando con la sombra y la luz.
Esta fantástica claridad me permitió descubrir nuevamente ciertas obras, con una nueva mirada. Entre ellas, la creación de un escultor poco conocido: Camille Alaphilippe, quien fue director de los talleres de escultura de la manufactura de gres de Alexandre Bigot en Mer. Es también él quien creó las esculturas cerámicas qui decoran la fachada del Ceramic Hotel, de Jules Lavirotte, en el 34 de la avenida Wagram, del cual hablaré muy pronto.
“La femme au singe” es una escultura magnifica hecha de plaquetas de gres esmaltado, pegadas a una estructura de madera. Solo el enigmático rostro de la mujer y sus manos son de bronce. Parece mirar, pensativa, al mono sentado a sus pies, amarrado a una cadena que ella sostiene.

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