Pages

vendredi 5 août 2011

Hôtel Jassédé, 41 rue Chardon-Lagache: papier peint et unité totale de l'oeuvre.

Depuis début juillet, je guide, tous les jeudis après-midi, des sorties culturelles dans Paris, pour les étudiants de l'école de Français Langue Étrangère où je travaille. Hier, pour la deuxième fois cette année, je les ai emmenés faire un petit circuit Guimard dans le 16e. Il ne faisait vraiment pas beau et je n'avais pas pris mon appareil photo. Lorsque nous sommes arrivés rue Chardon-Lagache, la pluie était fine mais il faisait très sombre. C'est ainsi que nous avons pu voir l'intérieur de l'hôtel Jassédé, grâce à la lumière allumée et découvrir le papier peint qui, jusque là, se devinait à peine à travers les vitraux en verre ciselé.


Aujourd'hui, voyant la journée aussi maussade que celle d'hier, j'ai pris mon appareil, décidée à aller prendre des photos, en espérant que la  lumière serait là. Cela a été le cas, mais il faisait encore plus sombre qu'hier et j'ai pu faire les photos tout juste avant que des trombes d'eau ne s'abattent sur l'ouest de Paris. Il est possible d'y voir clairement le même dessin de tournesols qui figure sur les céramiques ornant la façade de la villa et qui ont été commercialisées par la Grande Tuilerie d'Ivry d'Emile Muller. Preuve qu'ici déjà, en 1891, comme il l'a fait ensuite, notamment pour le Castel Béranger,en 1898, il applique l'idée de "l'art total", propre à l'époque. Ce principe prône que la décoration intérieure, le mobilier et la conception des jardins ont autant d’importance que le bâtiment lui-même. Ceci dit, il faut remercier les propriétaires de cette villa de sauvegarder ce papier peint de plus de 120 ans qui garde encore tout son éclat.

_________________

Desde principios de julio guío, todos los jueves por la tarde, salidas culturas en París, para los estudiantes extranjeros de la escuela de francés donde trabajo. Ayer, por segunda vez este años, los llevé hacer un circuito Guimard en el 16 arrondissement. El clima estaba espantoso y yo no tenia mi cámara. Cuando llegamos calle Chardon-Lagache, caía una lluvia fina y el día estaba sombrío. Es así que pudimos ver el interior de la Villa Jassede, donde la luz interior iluminaba el papel pintado de la pared que, hasta ahora, solo había podido adivinar a través de los vitrales.
Hoy, como vi que el día estaba tan feo como ayer, me lleve la cámara para sacar fotos, esperando que la luz estuviera siempre encendida. Y así fue. Pero estaba todavía más sombrío que ayer y apenas pude hacer fotos antes de que un diluvio azotara la capital. Es posible ver los dibujos de tornasoles pintados, iguales a los de las cerámicas que adornan la fachada y que fueron comercializadas por la Grande Tuilerie de Ivry de Emile Muller.Prueba que en 1891, ya aplicaba la idea de "arte total", propio a la época que va a retomar en el Castel Beranger, en 1898. Este principio dicta que la decoración interior, el mobiliario y la concepción de los jardines es tan importante como el edifico mismo. Dicho esto, hay que agradecer los propietarios del edificio por conservar este papel cuyos motivos viejos de más de 120 años, tienen todavía bellos coloridos.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire