dimanche 26 janvier 2014

Cinéma «Louxor», M. Zipcy, architecte -1920-21 - angle des boulevards de la Chapelle et Barbès, Paris XVIII

Ce cinéma de par la date de sa construction et son style, est plus proche de l'Art Déco que de l'Art Nouveau. Cependant, il n'est pas sans me rappeler l'immeuble égyptien de l'architecte Franz Scheyder à Strasbourg, édifié en 1907.
La décoration en céramique du Louxor est signé Gentil&Bourdet, dont je commence à reconnaître plutôt bien le style et il y en a de très nombreux exemples en région parisienne. 


Louxor

J'ignore si les architectes se connaissaient, mais l'idée est séduisante tant les deux constructions ont des éléments en commun. Notamment dans le traitement des fleurs de roseaux. Peut-être simplement Zipcy, l'architecte du Louxor, s'est inspiré de photos publiées dans une revue d'architecture ou autre journal.
Pour découvrir l'histoire du Louxor, je vous invite à visiter le site, de l'Association Les Amis du Louxor dans lequel son histoire est racontée avec minutie et où d'autres mosaïques d'inspiration égyptienne sont présentées.
Pour ma part, je vous laisse le découvrir à travers les photos que j'ai prises. Bonne visite!

Édifice égyptien








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De por la fecha de su construcción y su estilo, este cine es más próximo del Arte Decorativo que del Modernismo. Sin embargo, no es sin recordarme el edificio egipcio del arquitecto Franz Scheyder en Estrasburgo, edificado en 1907. 

La decoración de cerámica de Luxor es firmada Gentil y Bourdet, de los cuales comienzo a reconocer bastante bien el estilo y de los cuales hay ejemplos muy numerosos en región parisina.

Ignoro si los arquitectos se conocían, pero la idea es seductora ya ambas construcciones tienen muchos elementos en común.

Para descubrir la historia del Luxor, les invito a visitar este sitio, de la Asociación Los Amigos del Luxor en el cual su historia es contada con minucia. 

Por mi parte, le dejo descubrirlo a través de las fotos que tomé. ¡ Feliz visita!

samedi 25 janvier 2014

Casa Lleó i Morera de Lluís Domènech i Montaner (1902-1906).Passeig de Gràcia, 35 Eixample. Barcelona.

Plus j'avance dans la découverte du Modernisme à Barcelone, plus j'aime l'oeuvre de l'architecte de ma maison natale: Lluis Doménech i Montaner.
Depuis le début de l'année, la Casa Lleo Morera a ouvert ses portes aux publics. J'irai lors de ma prochaine visite à Barcelone. En attendant, je publie ici les photos que j'ai pris lors de mes précédents voyages. J'ai un peu de mal avec les vitrines du magasin de montres qui me semblent défigurer la façade. Je trouve qu'il serait possible de faire autrement. Surtout que, les statues de nymphes qui ornaient les fenêtres ont été rachetées par Salvador Dali, lors de la restructuration de 1943 et elles sont actuellement conservées au Musée Dali de Figueres (information reprise de l'article du blog Retalls del Modernisme, d'où provient la photo en N&B de la façade d'origine). Malheureusement, le cas de belles façades complètement amochées par des vitrines disgracieuses est monnaie courante dans cette ville.

L'édifice est né d'une rénovation moderniste d'un immeuble appelé Casa Rocamora. Francesca Morera i Ortiz faisait partie d'une riche famille de commerçant ayant fait fortunes aux Amériques. Elle en avait hérité de son oncle. Ce serait son fils Albert Lleo y Morera qui en aurait confié les travaux à l'architecte Lluis Domenech i Montaner. Celui-ci va en refaire la façade et l'intérieur.
En 1943, la famille vendit l’édifice a la Sociedad Mercantil Bilbao qui réalisa les changements mentionnés antérieurement. En 2006, il fut racheté par le groupe Nunez y Navarro.
Domenech a imaginé des balcons et une tribune qui correspond au salon de l'étage noble décorés, tout comme une grande partie de la façade) de fleurs de mûriers (morera en espagnol) en référence au nom de famille des propriétaires. Cette fleur sera également un leitmotiv dans la décoration intérieure. Malheureusement, la base de la rotonde qui orne l'angle, a également vu disparaître son ornementation. 
Restent encore intactes de belles décorations en mosaïques entre les piliers ornés de fleurs.
Le petit campanile qui domine l'ensemble, fut un lieu d'observation stratégique pendant la Guerre Civile dont il porte encore quelques traces.
Au fond de la cour, contre le mur d'un immeuble voisin, il y a un magnifique sgraffite représentant un mûrier, visible depuis la Casa Battlo d'où j'ai pris les photos, tout comme celles des vitraux d'Antoni Rigalt.











 L'intérieur est absolument sublime d'après les photos que je découvre sur différents blogs amis. Nous y retrouvons des oeuvres des artistes qui ont travaillé avec Domenech dans d'autres constructions, comme l'Hôtel Espanya dont j'ai parlé récemment. Ce sont, par exemple, Antoni Rigalt pour les vitraux et Eusebi Arnau pour les sculptures dont cette attendrissante nourrice (la photo vient du blog "La meva Barcelona"), 


Vidéo en catalan sur la Casa Lleo Morera

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Cuanto más avanzo en el descubrimiento del Modernismo en Barcelona, más me gusta la obra del arquitecto de mi casa natal: Lluis Doménech i Montaner.
Desde inicios de año, Casa Lleo Morera abrió sus puertas al público. Iré en una próxima visita a Barcelona. Mientras tanto publico aquí las fotos que tomé durante mis viajes anteriores. Me duele ver estos escaparates horrorosos de la tienda de relojes que me parecen desfigurar la fachada. Encuentro que sería posible haberlo hecho de otro modo. Sobre todo que, las estatuas de ninfas que adornaban las ventanas han sido rescatadas por el Salvador Dali, en el momento de la restructuración de 1943 y actualmente son conservadas en el Museo Dali de Figueres (información tomada del artículo del blog Retallsdel Modernisme, de donde proviene la foto en B&N de la fachada de origen). Desgraciadamente, el caso de bellas fachadas completamente estropeadas por escaparates faltos de gracia es algo muy común en esta ciudad.


El edificio nació de una renovación modernista de otro inmueble llamado Casa Rocamora. Francesca Morera i Ortiz formaba parte de una familia rica de comerciantes que había ganado mucho dinero en las Américas. La heredó de su tío. Fue su hijo Albert Lleo y Morera quien confió los trabajos al arquitecto Lluis Domenech i Montaner. Éste renovó la fachada y el interior. 


Domenech imaginó balcones y una tribuna que corresponde al salón del piso noble decorados, totalmente como una gran parte de la fachada de flores de morera en referencia al apellido de la familia de los dueños. Esta flor también será un tema recurrente en la decoración interior. Desgraciadamente, la base de la rotonda que adorna el ángulo, también vio desaparecer su ornamentación. 


El pequeño templete que domina el conjunto, fue un lugar de observación estratégica durante la Guerra Civil y todavía lleva algunos rastros.


El interior es absolutamente sublime según las fotos que he ido descubirendo gracias a diferentes blogs amigos. Domènech instaló obras de los artistas que trabajaron con él en otras construcciones, como el Hotel Espanya del cual hablé recientemente. Son, por ejemplo, Antoni Rigalt para las vidrieras y Eusebi Arnau para las esculturas como la de esta enternecedora nodriza (del blog " La meva Barcelona "),

samedi 11 janvier 2014

Porte (54) 12 carrer de la Boqueria, Barcelona, 1898-1899, rénovation J.Puig i Cadafalch

En novembre dernier, après la visite de l'hôtel Espanya, je suis allée dans la rue de la Boqueria toute proche et là, immédiatement, mon regard a été accroché par cette porte. Je l'ai prise en photo et de retour, j'ai fait des recherches. J'aurais dû y penser, de par son style et les représentations sur les côtés: il s'agit d'une oeuvre de Puig i Cadafalch, dont j'adore le style, qui mélange, entre autres,  modernisme, gothique, mozarabe et beaucoup d'humour.  Malheureusement, elle est n'est absolument pas mise en valeur (c'est le moins que l'on puisse dire) par les vitrines qui l'encadrent. De plus, comme souvent à Barcelone, des fils électriques courent autour.



L'attribution à Puig i Cadafalch est très récente. Effectivement, en dehors de son style bien caractéristique (mais personne n'est à l'abri des copies), il s'agit d'une oeuvre mineure. Qui plus est, une rénovation d'un immeuble qui existait depuis plus de deux siècles. Elle a été présentée dans un document publié en juin 2008, par Francesc Caballé i Reinald Gonzàlez de la Gestió i documentació del patrimoni arquitectònic i arqueològic de Barcelona et intitulé "Estudi Históric i Arquitectónic de la finca N°12 del carrer de la Boqueria (d'en Quintanta, 2) de Barcelona". Le propriétaire de l'immeuble Francesc Marti i Puig, qui venait, en 1898, de le recevoir en héritage de son frère Pere Marti, avait confié la rénovation de la porte et de la façade à Puig i Cadafalch, comme en témoigne l'autorisation de construire signée le 24 mai 1898 . L'architecte a réalisé également des aménagements intérieurs qui ont été, malheureusement, en grande partie détruits lors d'une rénovation qui a eu lieu dans les années 60.
Après la modernisation de Puig i Cadalfach, l'immeuble a ouvert en tant que "Gran Hotel Restaurant Europa", destiné à recevoir des familles et pour de longs séjours.
Les travaux ont eu lieu pratiquement à la même époque que l'architecte réalisait la Maison Marti, plus connue comme le restaurant (toujours existant et très célèbre) des "4 Gats", qui appartenait à la même famille Marti. Pour le restaurant, les noms des artisans qui y ont participé, sont connus. Il s'agit de de Eusebi Arnau pour la sculpture (avec qui il a souvent collaboré), de Joan Paradis pour les sgraffites et de Manuel Ballarin pour les fers forgés. Il est fort probable que ce soit les mêmes qui aient participé aux travaux de rénovation de cet édifice.
La porte est le chef d'oeuvre de cet immeuble. Mon regard a été attiré par les personnages de chaque côté: une femme avec un charmant chapeau avec des oiseaux et un homme à la moustache imposante, portant binocle, dans un style très Belle Epoque. Ils ne me font pas particulièrement penser à un mère et un père de famille ... Etant donné le quartier, cela ne m'étonnerait pas que cet hôtel ait été également un lieu de rendez-vous galants.





Elle est surmontée par un porte enseigne qui, il y a quelques annéesportait encore une pancarte au nom d'un hôtel aujourd'hui disparu. 

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El noviembre pasado, después de la visita del hotel Espanya, fui a la cercana calle de la Boqueria y allí, inmediatamente, esta puerta atrajo mi mirada. La fotografié y de regreso a casa, hice investigaciones. Hubiera tenido que pensar en él, por su estilo y las representaciones a los lados de la puerta: se trata de una obra de Puig i Cadafalch, del cual adoro el estilo, en el que mezcla, entre otras cosas, modernismo, gótico, mozárabe y mucho humor. Desgraciadamente, no está en absoluto puesta en valor (es lo menos que podamos decir) por los escaparates que la enmarcan. Además, como a menudo en Barcelona, cables eléctricos corren alrededor.
La atribución a Puig i Cadafalch es muy reciente. Efectivamente, aparte de su estilo muy característico (pero nadie está al amparo de las copias), se trata de una obra menor . Lo que es más, una renovación de un edificio que existía desde hacia más de dos siglos. Su autoria fue presentada en un documento publicado en junio de 2008, por Francesc Caballé i Reinald Gonzàlez de la Gestió i documentació del patrimoni arquitectònic i arqueològic de Barcelona y titulado " Estudi Históric i Arquitectónic de la finca N°12 del carrer de la Boqueria ( Quintanta, 2) de Barcelona".
El propietario del edificio Francesc Marti i Puig, que acababa de recibirlo en herencia de su hermano Pere Marti, confió la renovación de la puerta y de la fachada a Puig i Cadafalch, como lo demuestra la autorización de construir firmada el 24 de mayo de 1898. El arquitecto también realizó trabajos en los interiores que fueron destruidos, desgraciadamente, en gran parte, en el momento de una renovación que se efectuó en los años 60.
Después de la modernización de Puig i Cadalfach, el edificio abrió como "Gran Hotel Restaurant Europa", destinado a recibir a familias y para estancias largas. 
Los trabajos prácticamente se efectuaron en la misma época que el arquitecto realizaba la Casa Marti, más conocida como el restaurante (siempre existente y muy célebre) de los " 4 Gats ", que pertenecía a la misma familia Marti. Para el restaurante, los nombres de los artesanos que participaron, son conocidos. Se trata de de Eusebi Arnau para la escultura (con quien colaboró a menudo), Joan Paradis para los esgrafitos y Manuel Ballarin para los hierros forjados. Es muy probable que sean los mismos los que participaron en los trabajos de renovación de este edificio. 
La puerta es la obra maestra de este edificio. Los personajes de cada lado atrajeron mi mirada: una mujer con un coqueto sombreo adornada con pájaros y un hombre con un gran bigote y binóculo, de estilo Belle Epoque.  No me hacen pensar para nada a una madre y un padre de familia. Dado el barrio, no me extrañaría, que este hotel también fuera un lugar de citas . Encima de la puerta, hay un porta estandarte que, hace poco tiempo, llevaba todavía un cartel con el nombre de un hotel hoy desaparecido

samedi 4 janvier 2014

24 place Etienne Pernet, Paris XVè, architecte Alfred Wagon, 1904

Je commence 2014 avec un article sur l'Art Nouveau parisien. J'engrange des photos au fil de mes promenades, je les classe, les range et puis parfois je les oublie un peu. Les vacances de fin et début d'année sont toujours, pour moi, l'occasion de faire du rangement (y compris dans mes archives d'ordinateur). J'ai donc retrouvé les photos prises lors d'une promenade dans le 15è, en juin 2012. L'immeuble le plus célèbre et publié que j'ai découvert ce jour-là est, sans doute aucun, celui-ci. Ce n'est pas celui que j'ai le plus aimé, car vraiment trop "tarte à la crème", même si sa porte m'a enchantée.


Alfred Wagon est un architecte, comme tant d'autres à l'époque, qui "s'est essayé" à l'Art Nouveau avec cet immeuble, le seul qu'il ait construit dans ce style. Souvent, ces œuvres uniques sont intéressantes car, forcément, atypiques et avec une compréhension tout particulière du style. Par certains aspects, il n'est pas sans me rappeler l'immeuble des Arums, du 7è voisin, plus sage, mais exemple unique aussi d'un architecte. Par contre, il me semble bien n'avoir rien vu de similaire à Barcelone, ni à Bruxelles. Ce côté chantilly ou meringue, me paraît assez français, voire parisien, comme la Basilique de Sacré-Coeur de Montmartre, d'un tout autre style, mais plus ou moins de la même époque et qui rappelle tout autant une pâtisserie. Cela devait correspondre à un certain "goût" de cette période.
L'immeuble en soi, notamment au niveau des fenêtres, est plutôt rectiligne, c'est comme si l'architecte, comme pour un gâteau, avait plaqué un décor végétal, tout en volutes autour des ouvertures. Seule la porte présente un léger arrondi, dont le décor représentant des iris, en fer forgé, me paraît ici bien réussit ainsi que la décoration en fer à cheval tout autour. Le vestibule est quant lui fort charmant, avec une magnifique porte en bois sculpté, très Art Nouveau, avec des volutes identiques reprises sur le sol en mosaïque. Je suppose que les artisans qui les ont créés étaient plus habitués que l'architecte à réaliser des œuvres dans ce style ...




J'ai pris des photos,  d'ici de là, de détails floraux (auxquels se mélangent de surprenants ananas, des pommes de pins, des artichauts et des feuilles de marronnier), plutôt que des images d'ensemble, où le décor me paraît écrasant et peu "digeste".











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Comienzo 2014 con un artículo sobre el Art Nouveau parisino. Hago fotos de mis paseos, las clasifico, las arreglo y luego, a veces, las olvido un poco. Las vacaciones de fin y principio de año son siempre, para mí, la ocasión de ordenar (incluido en mis archivos de ordenador). Es así que volví a encontrar las fotos tomadas durante un paseo en el distrito 15, en junio del 2012. El edificio más célebre y publicado que descubrí aquel día es, sin duda alguna, éste. No es el que me más gustó, porque me hace pensar demasiado a un "lustre de merengue", eso si, su puerta me encantó. Alfred Wagon es un arquitecto, como tantos otros en la época, que "se ejercitó" en el Art Nouveau con este edificio, el único que construyó en este estilo. A menudo, estas obras únicas son interesantes porque, forzosamente, atípicas y con una interpretación muy particular del estilo. Este, por ciertos aspectos, no es sin recordarme el edificio de los Arums, del 7è vecino, menos audaz , pero ejemplo único también en este estilo, de otro arquitecto. En cambio, no creo haber visto bi nada similar en Barcelona, ni en Bruselas. Este lado crema chantillí o merengue, me parece bastante francés, incluso parisino, como es el caso de la Basílica del Sagrado Corazón de Montmartre, de un otro estilo, pero más o menos de la misma época y que hace pensar tanto en un pastel. Esto debía corresponder a un cierto "gusto" de este período.
El edificio en sí, particularmente al nivel de las ventanas, es más bien rectilíneo, es como si el arquitecto, como para un pastel, hubiese chapado un decorado vegetal, todo en volutas, alrededor de las aperturas. Sólo la puerta presenta un ligero redondeado, con una decoración de iris, en hierro forjado, que me parece ser una buena interpretación del estilo. El vestíbulo tiene una puerta magnífica de madera esculpida, muy Art Nouveau, con volutas idénticas repetidas sobre el suelo en mosaico. Supongo que los artesanos que los crearon estaban más acostumbrados que el arquitecto en realizar obras en este estilo... Hice fotos, de aquí y ahí, de los detalles florales (entre los cuales se mezclan sorprendentes piñas, alcachofas y hojas de castaño), más bien que imágenes de conjunto, donde el decorado me parece aplastante.