Chaque visite de Bruxelles m'apporte une nouvelle découverte Art Nouveau. J'ai l'impression de les merveilles architecturales de ce style surgissent à chaque détour de rue, dans chaque quartier. Je ne me lasse pas de cette ville, ni de ses habitants, toujours souriants, avec envie de partager et d’échanger.
La vie est ainsi bien faite que, en ce dimanche après-midi, j'avais décidé de visiter le musée de la BD, situé dans les anciens magasins Waucquez. Dans la librairie, j'y ai découvert l'oeuvre de dessinateur François Schuiten dont j'ai acheté le guide de Bruxelles. Puis, mon amie m'a proposé d'aller visiter la maison Autrique dont j'ignorais tout. J'aime beaucoup me laisser surprendre, ne rien préparer et que l'inattendu m'emmène là où il veut m'emmener.
La façade de pierre m'a paru quelque peu austère pour de l'Art Nouveau, même si elle en présente certains éléments. Je n'ai pas eu le temps de m'y attarder car mon amie a sonné à la porte et nous avons été reçues par une charmante jeune femme passionnée par cette maison. Je sois dire ici le bonheur que j'ai ressenti à me sentir accueillie quasiment comme dans une maison particulière. Nous avons donc parlé un long moment sur l'Art Nouveau, sur Victor Horta, sur mon blog et j'ai eu la très agréable surprise, à la fin de la visite, de la trouver plongée, avec une collègue, dans sa lecture.
L'autre surprise que j'ai eu a été de découvrir que la visite n'était pas guidée, que nous pouvions prendre toutes les photos que nous voulions y compris avec flash. Je n'ai pas remarqué de dégradations, comme des graffitis, durant la visite. Comme quoi, il est possible de laisser un espace librement accessible aux visiteurs, sans qu'il y ait forcément des dégâts. Pouvoir circuler librement dans cette maison, m'a réellement donné l'impression de me plonger dans les années 1900.
Dès l'entrée, mon amie m'avait fait remarquer des affiches avec des dessins de François Schuiten que je venais tout juste de découvrir. Au fil de la visite, j'ai compris qu'il "hantait" toute la maison. En effet, avec Benoît Peeters, il a participé activement au processus de restauration et de mise en valeur de l'édifice. Son univers y est à la fois très présent et discret, dans le sens, qu'il suit l'histoire de la maison. J'en ai pris conscience doucement au fil de la visite, avec l'impression, tout le long, d'entrer dans une maison bourgeoise de l'époque, que les occupants venaient de quitter.
Il s'agit donc d'une des premières œuvres de Victor Horta, alors âgé de 32 ans. qu'il réalise pour son ami ingénieur franc-maçon, Eugène Autrique. Quelques éléments Art Nouveau pointent leur nez et certains seront pérennisés dans le style de Victor Horta, mais ils restent encore discrets.
La façade en pierre, a été réalisée dans ce matériau, par la volonté d'Horta, qui a diminué ses honoraires afin de pouvoir l’employer à la place de la brique. Il y intègre des piliers de fonte qui permettent de soutenir de larges baies et une loggia au dernier étage, ornée d'un élégant sgraffite dans les tons ocres. De nombreux éléments ornementaux sont des références à la franc-maçonnerie du propriétaire des lieux. Comme les grilles des fenêtres du sous-sol, les claustras avec un motif rappelant l’œil d'Horus des égyptiens (utilisé également par
Hector Guimard), les détails sculptés et le sgraffite de la loggia, ainsi que le monogramme en fer forgé au-dessus de la porte d'entrée.
La visite commence par le sous-sol, avec la cuisine, la cave et la buanderie, où une silhouette féminine joue avec les plis des draps.
Puis, on monte à l'étage, par un escalier dont la rampe a des courbes très Art Nouveau, tout comme la mosaïque au sol.
Au milieu de l'étage, le puits de lumière cher à Horta laisse passer sa lumière à travers un vitrail avec deux paysages très japonisants.
Chaque étage est un ravissement. Les pièces se laissent découvrir une à une comme si leurs occupants venaient des les quitter, nous laissant entrer dans leur intimité. Mêlant la vie d'une famille dans les années 1900, avec l'imaginaire des artistes actuels.
Nous sommes reparties en passant un moment dans le salon d'accueil et en profitant de la vue sur le jardin qui invite à la rêverie.
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Cada
visita de Bruselas me trae un nuevo descubrimiento Art Nouveau. Cada vez, tengo
la impresión que las maravillas arquitecturales de este estilo surgen en cada esquina.
No me canso de esta ciudad, ni de sus habitantes, siempre sonrientes, con ganas
de compartir.
La vida está bien hecha y es así como, ese
domingo por la tarde, había decidido
visitar el museo de la BD, situado en las antiguas tiendas Waucquez. En la
librería, descubrí allí la obra de dibujante François Schuiten del cual compré
la guía de Bruselas. Luego, mi amiga me propuso ir a visitar la casa Autrique
de la cual ignoraba todo. Me gusta mucho dejarme sorprender, no preparar nada y
que el destino me lleve allí donde
quiera llevarme.
Al llegar,
la fachada de piedra me pareció un poco austera para ser Art Nouveau, aunque ciertos elementos estuviesen presentes. No
tuve tiempo de quedarme viendola porque mi amiga llamó a la puerta y fuimos recibidas
por una joven mujer encantadora apasionada por esta casa. Fue una felicidad real al sentirme acogida casi como
en casa. Luego hablamos un largo rato
sobre Art Nouveau, sobre Victor Horta, sobre mi blog y tuve la sorpresa muy
agradable, al final de la visita, de encontrarla sumergida, con su colega, en
su lectura.
La otra sorpresa que tuve fue de descubrir que la visita no era guiada, que
podíamos hacer todas las fotos que queríamos incluidas las con flash. No observé degradaciones, como
grafitis, durante la visita. Lo que demuestra que es posible dejar un espacio
libre accesible a los visitantes, sin que hayan forzosamente daños. Poder
circular libremente a esta casa, realmente me dio la impresión de sumergirme en
los años 1900.
Desde la entrada, mi amiga me había hecho ver los dibujos de François Schuiten que acababa justamente
de descubrir. En el transcurso de la visita, comprendí que estaba presente por toda
la casa. En efecto, junto con Benoît Peeters, participó activamente en el
proceso de restauración y de valorización del edificio. Su universo está ahi, a
la vez muy presente y discreto, en el sentido que sigue la historia de la casa.
Me di cuenta de eso con La impresión, todo el tiempo, de entrar en una casa
burguesa de la época, que los ocupantes acababan de dejar.
Se trata de una de las primeras obras de Victor Horta, a los 32 años. Que hizo para
su amigo ingeniero francmasón, Eugenio Autrique. Algunos elementos Art Nouveau comienzan
a apuntarse y algunos serán perpetuados
en el estilo de Victor Horta, pero quedan todavía discretos.
La fachada
de piedra, ha sido realizada en este material, por la voluntad de Horta, que
disminuyó sus honorarios con el fin de poder emplearlo en lugar del ladrillo.
Integro a la fachada pilares de acero que permiten sostener los anchos
ventanales y una loggia al último piso, adornada de un esgrafiado elegante de
tonos ocres. Los numerosos elementos ornamentales son referencias a la
francmasonería del propietario del lugar. Así como las rejas de las ventanas del
sótano, los respiraderos están adornados con un motivo que recuerda el ojo de
Horus de los egipcios (utilizado también por Hector Guimard), los detalles
esculpidos y el esgrafiado de la loggia, así como el monograma de hierro
forjado por encima de la puerta de entrada.
La visita
comienza por el sótano, con la cocina, la bodega y la lavandería, donde una
silueta femenina juega con los pliegues de las sábanas. Luego, montamos al primer
piso, por una escalera cuya rampa tiene curvas muy Art Nouveau, así como el
mosaico en el suelo. En medio, el pozo de luz tan característico de Horta deja pasar su luz a través de una
vidriera con dos paisajes muy japonistas. Cada piso es un encantamiento. Los cuartos
se van descubriendo uno a uno como si sus ocupantes los acabaran de dejar,
dejándonos entrar a su intimidad. Mezclando la vida de una familia en los años
1900, con el imaginario de los artistas actuales. Dejamos la casa pasando un
momento en el salón y descubriendo el jardín que invita al ensueño.