samedi 22 juillet 2017

46 rue Saint-Marc, Orléans - Barillet (entrepreneur) - 1900

Au début du mois d'octobre, l'an dernier, par une magnifique journée d'automne, je suis partie visiter Orléans, à la recherche de quelques façades Art Nouveau. J'en ai, en effet, découvert quelques-unes, la première, dès la sortie de la gare. J'en reparlerai un autre jour.
Même si j’ai tardé et le temps a filé sans que je m’en rende compte, je souhaitais surtout écrire un article sur cette villa, parce que l'actuelle propriétaire, qui était dans son jardin lorsqu'elle m'a vue prendre des photos, m'a permis d'entrer dans ledit jardin et a été très aimable. C'est rare que les propriétaires m'adressent la parole et m'offre d'entrer. Je tenais donc à le souligner ici, car c'est très agréable de pouvoir échanger sur nos connaissances. J'ai ainsi appris que l'intérieur ne recelait plus rien correspondant à l'Art Nouveau. Si tant est qu'il y en ait eu des éléments tellement cette villa paraît être une "caricature" du style. L'architecte de cette construction est inconnu: est-ce que c'est l'entrepreneur qui s'est laissé emporter par ce qu'il aurait vu dans des revues d'architectures ou dans d'autres villes, ou bien serait-ce le commanditaire qui lui aurait proposé de reprendre des motifs Art Nouveau? 
Son côté "meringue" n'est pas sans me rappeler les ornementations très blanches et comme dessinées avec une douille à pâtisserie de l'immeuble d'Alfred Wagon, à Paris, même si les motifs n'en sont pas les mêmes. 
Lorsque je suis arrivée, j'ai été frappée par le déséquilibre entre la travée verticale à droite de la porte d'entrée qui paraît bien étroite en comparaison et le côté gauche de la façade. Cela donne presque l'impression que toute une partie de la villa risque de basculer à tout moment.


Au milieu des volutes blanches, émerge péniblement, un visage de femme, dont les cheveux paraissent s'échapper d'une sorte de coiffe de feuilles, de stalagmites ou d'algues. Motif repris sur les côtés. Le visage est me semble grimaçant, un peu comme un masque, et fort peu gracieux. Il me fait plus penser à une gorgone qu'à une sirène. 


Parmi tout ce fouillis, il est également possible de voir, de beaux chardons de chaque côté de la porte d'entrée et sur l'angle gauche de la maison.

 La baie à gauche de la porte d'entrée, reprend le motif de la porte du Castel Béranger d'Hector Guimard.

Vu depuis l'angle gauche de la villa, l'enfilade de volumes, ne manque pas d'intérêt. Par contre, le dos de la villa est très modeste, avec quelques décors en brique rouge, dont une cloche au-dessus de la fenêtre centrale.


Le bâtiment a été classée partiellement comme monument historique en 1994, pour les façades et les toitures.

__________________________________________

A inicios de octubre del año pasado, durante un precioso día de otoño, fui a visitar la ciudad d’Orléans, en búsqueda de fachadas Art Nouveau. Y, por cierto, descubrí algunas, entre las cuales, la primera, tan solo saliendo de la estación de ferrocarriles. Pero hablaré de ellas, otro día. 
Aunque haya tardado en escribir y que no haya visto pasar el tiempo, quería hablar sobre todo de esta casa, porque la propietaria actual, que estaba en su jardín, cuando me fui tomar fotos, me ofreció entrar de una manera muy amable. Es poco común que las personas dueñas de los edificios me dirijan la palabra y todavía menos, que me propongan pasar. Por lo tanto, quería indicarlo aquí, porque es muy agradable poder intercambiar informaciones. Así supe que el interior de la casa no tenía elementos Art Nouveau. Y quizá nunca los tuvo, ya que esta construcción pareciera ser como una “caricatura” del estilo. El arquitecto es desconocido: ¿será el contratista quien se dejó llevar por lo que quizá había visto en revistas de arquitectura o en otras ciudades o bien fue el dueño quien propuso que se retomaran ornamentas Art Nouveau? 
Su aspecto blanco merengue no deja de recordarme el edificio de Alfred Wagon, en Paris, aunque los motivos sean diferentes.
Cuando llegué, me llamo la atención el desequilibrio que existe entre el lado derecho de la casa, muy sobrecargado, a la par de la puerta que parece muy estrecha y el lado izquierdo más sencillo. Pareciera que el edificio va a hundirse de ese lado, en cualquier momento. 
En medio de todas las volutas blancas, un rostro de una mujer emerge difícilmente. Sus cabellos parecen salir de una gorra de hojas, de estalagmitas o algas. El motivo se repite de cada lado. La expresión de la cara no es agradable, se parece a una máscara. Me hace pensar más en la Gorgona que en una sirena.  
Entre todo este desorden, es posible ver, bellos cardos de cada lado de la puerta y también en la esquina derecha.
La ventana a la izquierda reproduce el motivo de la puerta de entrada del Castel Beranger de Hector Guimard.  
Visto desde el angulo izquierdo, la distribución de los volúmenes es interesante. Sin embargo, la fachada trasera es mucho más modesta, si no fuese por algunos adornos en ladrillos rojos, como una forma de campana encima de la ventana central.
La fachada y el techo de la casa son clasificados como monumento histórico desde 1994. 

2 commentaires:

manouche a dit…

Les visages de femmes confondus avec la verdure , l'art nouveau.

Unknown a dit…

Ça m'a fait penser à Gaudi et en vérifiant je tombe sur votre article. Merci !